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un A+

bon jusqu'a le derniere lettre (nescafé)

[heloise]

Je réponds le coeur lourd, en l'absence de Lacape, parti en voyage....
Merci Benoît

[heloise]

Vous êtes parti
Mais je suis restée sur le quai
Je vous ai aperçu de loin
Vous n’étiez pas seul
Et pourtant ce regard que vous m’avez lancé
A la dérobée
Je le garde comme un gage
De votre retour
Je viendrai ici chaque jour
Me raconter un peu
Dans l’attente de vous relire
Enfin

[bernardo]

Peu de lignes suffisent, peu de mots suffisent, pour enfin tout dire...
Amitiés ,Chenier

[heloise]

Merci Chénier de ton passage qui me fait très plaisir.
Bises pour toi

[heloise]

Mercredi
Les écoles dorment d'un oeil
Et s'ennuient
Les petits pieds vont sauter
Sur d'autres marelles
Je traverse les Tuileries
Au ralenti
Le manège ne tourne pas
Il est trop tôt
Je m'arrête un instant
Sur le pont Solferino
Je regarde vers le Nord
Vous êtes si loin

[lacape]

assis devant la ronde de nuit, je m'ennuie
las de regarder se rembrandt
j'ai froid, je ne pense qu'a vous
c'est insupportable, je n'ai pas de portable
vous appelez, entendre votre voix.
il est 18 h, le musée va fermer
je traîne les pieds.

[heloise]

Mercredi soir
Je reviens vers la Seine et le pont Royal
Tout me semble triste et banal
Il n'a pas appelé, je ne sais pas pourquoi
Je sais seulement que j'ai très froid
Et pourtant l'air printanier est bien doux
Je serre mon col autour de mon cou
Et je repars vers le boulevard Saint Germain
En me disant peut-être demain, oui demain...

[lacape]

Appuyé sur le parapet, je me mets à rêver
Le courant m'entraîne vers une lointaine contrée
A un palais de marbre aux coupoles dorées
Perdu entre dunes et palmiers
Allongée sur un sofa, vous m'attendez
Drapée de rubans et de soie
Dessinez votre corps, de mes mains caressantes
Le parcourir de mes lèvres brûlantes.

Ne plus parler, seulement s'aimer.

[heloise]

Jeudi ! Nous sommes toujours jeudi !
Le temps s’étire et se suspend
Et mes pas me ramènent toujours
Vers les ponts de la Seine
Je l’imagine déjà avec une autre
En promenade alanguie sur les canaux
Je me sens laide et misérable
Autour de moi, des passants rient

[lacape]

Ces mains sur vos yeux
Ce souffle chaud, sur votre peau
Ne vous retournez pas, je suis là

Vous êtes telle que je l'imaginais
Belle, grande, élancée, au port altier

Donnez moi la main, je vous emmène
par les bords de seine
La lumière est belle dans vos yeux mordorés

j'en ai rêvé, vous frolez, vous caressez
premier baiser sous un marronnier

[heloise]

Il pleut un peu et je m’abrite sous un arbre
Je ferme les yeux et j’imagine
Il est là, à quelques pas derrière moi
Il va venir me surprendre
Me prendre par la main et m’emmener
Où ? Je ne sais pas
Mais je le suivrai
La pluie a cessé
Je suis restée seule sous mon arbre
Je vais rentrer
Et c’est toujours jeudi

[lacape]

Le jour se lève, blême
je marche seul
Des larmes de pluie fouettent mon visage
Le quai est vide comme une abside
Le marronnier affiche sa rancoeur
Disparue la belle, plus de trace
Désespéré mon coeur se glace.

Je n'ai pas trouvé mieux, que de garder ce lieu
Je vous attends ce soir, sous le rayon de lune
Point de départ de notre errance nocturne.

[heloise]

Vendredi
Je ne sais plus quoi faire pour atténuer ma peine
Depuis son départ une veine
S’affole, palpitante, sur ma tempe
Lui seul pourra l’apaiser
En y déposant un baiser
Je reviens sous le marronnier des bords de Seine
Il y a un banc où je vais m’asseoir
Et j’y resterai jusqu’au soir

[lacape]

Un léger vent frissonne vos cheveux
Légèrement courbée, vos épaules dénudées
la peau ambrée, tout pour me damner
Oser, vous aimez, là sur ce banc
Au diable les passants !

[heloise]

Les feuilles s'assombrissent
Le soir enfin
Et ce souffle dans mon cou
Il est là, contre moi
Le quai est désert, l'air si doux
Je m'assieds sur ses genoux

[FrançoisVille]

Que de commentaires pour un si petit texte ! Attention petit mais Ô combien évocateur ! J'ai beaucoup aimé ton style sauf "hagard sur le trottoir" qui sonne un peu moins bien que le reste.
Un jour j'ai vu une fille qui a failli créer un accident, qui a fait siffler tout un groupe de vieux joueurs de pétanque et qui a fait se casser la figure un mec. J'ai failli la suivre. J'avais jamais vu ça, un phénomène. Et pourtant rien à voir avec les canons de la mode ou avec une tenue sexy ! Sûrement une question de proportions ? Ca reste un mystère et j'ose à peine imaginer la vie de cette fille qui chamboule le coeur des hommes rien qu'à passer devant leurs yeux...

[lacape]

merci pour ton passage françoisville, sympa ton anecdote.
amitiés.

[lacape]

Le marronnier, ce soir pleure
Sa belle est triste à en mourir
il déploient ses branches pour la protéger
jusqu'au petit matin à l'heure de la rosée.

[heloise]

Non, ce n'était pas lui
Je m'étais assoupie
Ce banc de pierre est glacial
Je repars vers le pont Royal
Et le Palais du Louvre
Les grilles de la Cour Carrée
Sont déjà fermées
Il est bien tard
Mais ce n'est que vendredi

[heloise]

Sur les pavés de la rue Mouffetard
Il bruine un peu et il se fait tard
La Contrescarpe et le café Delmas
J'y passe et j'y ressasse
Des pensées folles et tumultueuses
Des envies d'étreintes fougueuses
Des envies de l'apercevoir
Là, sur ce trottoir

[lacape]

Je suis là, oui là, penche toi
tout près
Coucou Hélo, tu ne me vois pas
ton coeur attiré par d'autres phares


Le mien est sur off
Je suis en stand by
Toi, mon amie virtuelle
Au trait de jouvancelle
Ton sourire m'éclaire
j'aime tes mots, ton univers
tes ballades
A BIENTÖT SUR TLP

[heloise]

Je t'attendrai
Reviens vite

[Mélusine]

J'ai découvert par hasard ce duo magistral! Il mérite d'être remonté et peut-être mieux, d'être complété!

Je vous embrasse tous les 2

[heloise]

Près de 4 mois se sont écoulés depuis notre idylle passionnée !
Le temps passe trop vite !
Ben Mélusine, t'as dû aller le rechercher bien loin ce texte !
En tout cas, bises pour toi de l'avoir retrouvé.

[Mélusine]

Je l'ai trouvé par hasard en recherchant autre chose mais dès les premiers échanges, je me suis prise à votre histoire! Un pur moment de bonheur que de vous lire.

Je t'embrasse

[lacape]

coucou, me revoilou !
un peu fatigué, la chaleur, le travail !
et toi comment vas-tu ?
je vois que le charme t'habite toujours !
donne moi ta main, reprenos la ballade interrompue
regarde devant nous, la rue nous offres ses plaisirs !

enfilons cette rue, rappelle toi nos porches !

[heloise]

Que nous est il arrivé ?
Nous nous sommes quittés brusquement
Après un dispute stupide
Je n'osais pas faire les premiers pas
Je revenais de temps à autre sous le marronnier
J'y attendais 5 mn ou quelques heures
Et je repartais, tristement
Où étais tu pendant tout ce temps ?

[lacape]

un besoin soudain de solitude, de méditation, de prendre du recul sur notre relation.
mais je reviens plus fort ! à nous deux Paris !

[heloise]

Je reviens aussi
Mais fragilisée
Tous ces mois d'attente, de doute
Alors aide moi à retrouver mon ardeur
Quand nous nous embrassions sous chaque porte porchère