1084 replies to this topic

[lacape]

ne l'appelle pas Berlioz
il a horreur du classique
il s'appelle Titi
on passera la frontière de nuit
les gabelous sont couchés
on va prendre le Irun bilbao
tu connais Guggenheim
le musée d'art contemporain
cela nous fait un but !
qu'est-ce que tu en penses ?

Super, j'adore !

[heloise]

Je ne connais pas
Je n'aimais pas l'art contemporain
Mais avec toi, je vais adorer
Et on fait comment avec le chat au musée ?
Si on lui achetait un petit costume ?
Je le porterais dans mes bras comme un bébé
Les gardiens n'y verraient que du feu
Et je lui fredonnerais à l'oreille du Mozart
Pour lui apprendre à aimer le classique
Tu veux bien ?

[heloise]

Merci Wil
C'est un peu décousu
Lacape et moi, on a un peu de mal à se rejoindre, mais on continue l'aventure !
Bises pour toi Petite Soeur

[lacape]

rentre dans ce magasin
dépêche toi ça va fermer
mademoiselle, s'il vous plaît
auriez vous quelques effets
pour un bébé de un mois
les chaussons, oui, deux paires !
un peu de rechange aussi
il est pas encore propre
un petit bonnet, deux si vous voulez !
avez-vous des couches ? oui !
le landau là, on le prend
la couleur ! c'est un garçon
avez vous des sucettes
il souffre des dents en ce moment
vous avez des croquettes ! non, pardon
je veux dire des petits pots
allez vite on s'en va, le train
n'attends pas

[heloise]

Il est beau Titi avec son petit costume marin
Regarde ! Il cligne les yeux de contentement
On va passer inaperçu !
La police recherche un couple sans bébé
On est sauvé mon amour !
On est seuls dans ce compartiment
Et Titi dort comme un ange
Je me rapproche de toi
Je sais ronronner moi aussi

[lacape]

un peu de repos
seules dans le compartiment
allongeons nous
chacun sa banquette
titi au milieu
donne moi ta main
fermons les yeux

[heloise]

Oui, je me tourne de ton côté
On se regarde sans parler
Main dans la main
Au dessus de Titi qui dort
Le train nous berce
Tout à l'heure l'Espagne
Je te suivrai n'importe où

[SébastienR.]

J'aime pas le chiffre 187 alors j'arrondi à 188 !

[heloise]

Et 189, tu aimes ?
Bises pour toi

[SébastienR.]

beh en fait ça casse un peu mon effet, mais c'était à prévoir !
Tcho...

[lacape]

on tape à la vitre
controle s'il vous plaît
ouf ! ce sont des douaniers espagnols
bilbao si, si, si
nos regards croisés
monte en intensité
tu es si belle là
à mes côtés
je me mets à rêver

[heloise]

Je ne me lasse pas de te regarder
Tout me rassure en toi
Et nous voilà en Espagne
Je te suis, le chat dans mes bras
Tu sembles connaître
Tu es déjà venu à Bilbao ?
Moi je découvre
C'est bête je sais
Mais je connais surtout les pays lointains

[lacape]

non, ce n'est pas bête
bilbao, cela fait bien dix ans
que je n'y ai pas mis les pieds
sur le trottoir en face de la gare
je te prends dans mes bras
je te serre trés fort
un long baiser au soleil
interminable, un baiser de cinéma
puis je hèle un taxi
le musée per favor !

[heloise]

Premier baiser en Espagne
Encore un souvenir
Que je ne veux jamais oublier
Il est bizarre ce musée de l'extérieur
Mais j'aime, c'est surréaliste
On forme un drôle de couple
Avec Titi qui commence à s'agiter
Tu me tiens par la taille
Et je me mets à apprécier l'art contemporain

[lacape]

je crois que titi
veut faire pipi
lache le derrière le pilier
fais attention, il s'en va !
titi viens ici !
une sirère retentit
mince ! il a déclanché une alarme
un petit filet d'eau coule derrière un tableau
les gardiens accourent
la police arrive
tiens le voilà, récupère le vite
changeons de salle

[heloise]

Mais non trop tard !
Je ne connais plus un mot d'Espagnol
Et Titi qui se frotte à toutes les jambes !
Comment on va s'en sortir cette fois ?
Je prends mon air le plus malheureux
Et je regarde au fond des yeux
Le plus jeune des policiers
Toi mon amour
Tu me serres très fort contre toi
Avec l'air encore plus malheureux

[lacape]

notre chat, on fait des signes
ils comprennent rien, ils rient
en regardant titi s'enfuir
on en profite pour déguerpir
titi revient en ronronnant
tu nous a sauvé ce soir double paté
en parlant de paté, il te reste un peu de monnaie
j'ai vu un distributeur à l'entrée
je boirais bien un café !
et toi ?

[heloise]

Un café oui ! Toutes ces émotions
Depuis qu'on a détraqué l'ascenseur !
Tu crois qu'il est mort le vieux concierge ?
Et si on achetait un journal français
On aurait peut-être des nouvelles
C'est loin Venise de Bilbao ?
C'est le mois du carnaval
Et j'aimerais tellement le voir avec toi
Et Titi bien sûr !

[lacape]

c'est pas difficile
allez à nous venise
ho ! ho ! taxi
l'aéroport per favor
quelques minoutes signor
auzourdui zé dimansse
pas bocou circulationé
l'aéroport se dresse majestueux
payons sautons du taxi
vite le guichet, prends ibéria
se sera plus simple, regarde
départ 18 h 15 vol 8523
arrivée à 21 h 30
ouais à nous le carnaval
j'oublié le chat !
une demi place pour lui
dans son couffin, ils acceptent

[heloise]

On va s'aimer à Venise
Partout
Dans les hôtels, dans les gondoles
Dans les ascenseurs
Mais sans les détraquer cette fois !
Et je veux me déguiser
Toi tu seras en Casanova
Et pour moi, tu choisis

[.ds.]

Tu l'auras voulu
Le blabla
Est une rythme déa
C'est le mien
Un sourire
Aux mots
à mon Amie
Une photographie
(rire je t'ai eu)
Ma pause dans ton coeur
Une joie



Un soubi ?


à bientôt

[heloise]

Chère Amie
Redevenus des gosses
Lacape et moi
Vivons nos aventures
de BD

Bises pour toi Nath

[.ds.]

Aurais-je un rôle ?
Il
Sera celui
Je réfléchis
Le clown j'aime bien

(sourire)
Bisous

[heloise]

Mais je suis déjà une clownesse ma douce !

[lacape]

une jolie marquise
avec un masque et une moretta
je te ferais la cour dans les arrières cour
puis t'emmener dans la lumière des palais
à la couleur mordorée
boire du champagne, dans des murano
t'enlacé, cachés dans les tentures pourpres
à la lueur d'une torche, partir en gondole
sous le pont des soupirs, s'embrasser

[heloise]

A la lueur des torchères
Sur une ottomane de velours pourpre
Je me languis de toi
Mon loup de velours noir est tombé
Où es tu mon amour ?
Mes lèvres tièdes te réclament
Mon sein soupire tes caresses

[lacape]

je suis là ma douce
dans la nuit je te regarde
cette robe XVIII ième
te va à ravir
laissant les épaules et le cou dénudées
tes lévres carmine sont un appel
ta poitrine se soulève en rythme saccadée
de ma bouche je frole ta main je la fais glisser
le long de ton bras j'insiste à la jointure, je continue
jusqu'à l'épaule, puis ton cou, ta joue enfin ta bouche
que j'embrasse dans un long baiser passionné

[heloise]

Là où je suis sans toi
Tout est gris, même s'il fait soleil
Mais tu es là
Et Venise redevient belle
Le 18e siècle nous va bien
Belle libertine, charmant lbertin
Tous les plaisirs nous sont permis

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