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[Hauteur]

j'aimerais vous connaitre sieur
ce, malgré mon émoi
et de mon petit coeur
et de mes petits doigts !

vous semblez si épris
de gentes demoiselles
qui vous offrent leurs cris
quand passe une donzelle

aussi je viens doucement
et vous remercie pour
ce texte si charmant
aux princesses d'amour...

:oops:

Cyprine,

Je voue à ces Princesses de tendres pensées
Devant tant de noblesse ne puis résister
Aussi, de mes poèmes, j’aime à décocher
Des traits que je veux doux, à leur cœur adressés.

Vous le trouvez charmant, vous m’en voyez ravi.

Hauteur

[Hauteur]

Dames Erre, Balila, et Princesse Nady,

Ainsi vous vous liguez contre mes sentiments
Moi qui ne veux, en somme, que vous honorer,
Pour chacune j’ai tant de tendresse à donner
Que je suis déchiré que vous m’en vouliez tant.

Comme est triste mon sort, moi qui suis tiraillé
Entre vos agréments dont je suis entiché
Dame Erre est en moi, profondément ancrée
Tandis que Balila occupe mes pensées.

Récemment revenue de lointains parcours,
Nady vient à présent éveiller en mon cœur
Des histoires passées qui furent de bonheur
Me laissant souvenirs que j’eus, le souffle court.

Vous êtes mes Princesses et mon respect vous est
Tout acquit, nonobstant ce que croient les manants.
Laissez-moi vous chérir et vous dire pourtant
Combien vous êtes belle et les penchants que j’ai…

Hauteur

[Hauteur]

Mes dames, mes amies, je vous l'avais bien dit,
Notre homme est de retour, léger de tout tracas.
Repoudrons nos perruques, oublions nos ennuis,
Resserrons nos corsets, et ouvrons lui les bras.

La Princesse Petite Chose

Princesse Nady,

Comme vos mots sont chers à mon ouïe douloureuse,
Moi qui craignais que vous soyez toutes à cran,
Moi qui vous veux du bien, joie et rire pourtant,
Et n’être en votre cœur qu’une pensée heureuse…

Hauteur

[Nady-Mary]

Mes dames, mes amies, je vous l'avais bien dit,
Notre homme est de retour, léger de tout tracas.
Repoudrons nos perruques, oublions nos ennuis,
Resserrons nos corsets, et ouvrons lui les bras.

La Princesse Petite Chose

Princesse Nady,

Comme vos mots sont chers à mon ouïe douloureuse,
Moi qui craignais que vous soyez toutes à cran,
Moi qui vous veux du bien, joie et rire pourtant,
Et n’être en votre cœur qu’une pensée heureuse…

Hauteur

Ô mon tendre ami, votre retour est précieux
A mon coeur de verre vibrant tel un cristal.
Ne craignez point de moi, quelconques mots odieux,
Ni poison qui pourrait bien vous être fatal...

La Princesse Petite Chose

[Eden]

A abattre ?

bonjour Kimono,

Il y a en effet beaucoup de lectures et de com sur cette joute, laissant croire que cela amuse un certain nombre de poètes.

Grand bien leur en fasse, ça n'a pas d'autre ambition que de nous amuser à l'écrire, aussi si cela distrait, j'en suis ravi.

Mais, Su, pourquoi "abattre" ???

Je n'ai pas tout compris.


Amitié
Hauteur

Prends de la hauteur alors

Amicalement

eden aime taquiner

[balila]

Dames Erre, Balila, et Princesse Nady,

Ainsi vous vous liguez contre mes sentiments
Moi qui ne veux, en somme, que vous honorer,
Pour chacune j’ai tant de tendresse à donner
Que je suis déchiré que vous m’en vouliez tant.

Comme est triste mon sort, moi qui suis tiraillé
Entre vos agréments dont je suis entiché
Dame Erre est en moi, profondément ancrée
Tandis que Balila occupe mes pensées.

Récemment revenue de lointains parcours,
Nady vient à présent éveiller en mon cœur
Des histoires passées qui furent de bonheur
Me laissant souvenirs que j’eus, le souffle court.

Vous êtes mes Princesses et mon respect vous est
Tout acquit, nonobstant ce que croient les manants.
Laissez-moi vous chérir et vous dire pourtant
Combien vous êtes belle et les penchants que j’ai…

Hauteur

Hauteur,

Penchez-vous Chevalier sur les mots de mon coeur,
jamais à votre égard, une quelconque offense,
n'a de ma plume coulée au flot des ardeurs
qui viennent chaque jour nourrir mon existence.

Vous quitter est un déchirement croyez moi,
mais il est des libertés n'ayant pas de prix,
vous redonner la vôtre c'est garder aussi
vos fidèles pensées à jamais gravées là.

Là, au creux de mon coeur, au bord de l'au delà,
ici, au bord de mes pas, au creux de mes mains,
vos serments y fleuriront jusqu’à mon trépas
là où nous promenions de si beaux lendemains.

Mais...

Voilà votre coeur ouvert écartant mes doutes,
ma main d’un revers écourte le sacrifice
qui brûlait mon âme aux flammes de la déroute
et vient à votre feu offrir ses artifices.

balila

[Hauteur]

Ce vent de lassitude, de vous émanant,
vient à laisser sur moi des traces de remords,
d'avoir ainsi ravi votre si doux amant.

Vous savoir dans la peine me touche beaucoup,
aussi je viens ce soir dans cette brume lourde,
alléger votre tristesse, fuir le courroux.

De mes pas graciles aux frontières brumeuses,
j'irai loin désormais, portée par d'autres vents,
de vos terres amères aux nacres nébuleuses.

L'Alezan toujours est dans son pré, il se meurt,
n'avoir pas de maître le rend fou chaque jour,
dites au Chevalier qu'il vit ses dernières heures.

Dites-lui aussi qu'il peut venir le brider,
sans que votre peine exprimée soit plus profonde,
à son approche, mes contrées j'aurais quitté.

balila

Balila,

Je m’apprête à partir et chercher l’alezan
Qui dans son pré enrage de n’être monté.
Je forme ici les vœux qu’une fois débourré
Vous puissiez chevaucher sur ce noble présent.

J’ai lu que vous vouliez, pour ne point offenser
La Dame de mes jours, déserter vos contrées.
Comme il serait cruel que je ne puisse pas
Déposer à vos pieds l’hommage qu’il se doit.

Vous revoir est pour moi le plus doux des cadeaux.
Plus que ce beau pur-sang, vos allures ont en moi,
L’écho, qu’à mes barrières, à survécu l’émoi.
Je vous sais en mon cœur plus que l’est mon sang chaud.

Hauteur

[Hauteur]

Ô mon tendre ami, votre retour est précieux
A mon coeur de verre vibrant tel un cristal.
Ne craignez point de moi, quelconques mots odieux,
Ni poison qui pourrait bien vous être fatal...

La Princesse Petite Chose

Princesse Nady,

Je n’ai, à ces poisons, succombé à ce jour,
Et vous savoir tout près vaut tous les antidotes.
Je veux, à l’instrument, jouer toutes les notes,
Entendre de vos sons, tous les gracieux velours.

Je ne suis musicien mais à vos disciplines,
J’entends toute nuance, même la plus fine.
Je puise en vos accords, aux harmonies divines,
Ce que la Harpe fait aux pas des ballerines

Hauteur

[Hauteur]

Prends de la hauteur alors

Amicalement

eden aime taquiner

Eden,

Je me le tiens pour dit, vous aimez taquiner…
Le sang des Chevaliers est parfois trop pressé
A bouillir aux affronts qu’ils ont imaginés
Sans que fut l’intention de vouloir offenser…

Vous m’en voyez confus, recevez mes excuses…

Amitiés,
Hauteur

[Erre]

A force de sagesse, à force de tourments
Puisés au temps qui passe, irrémédiablement
Je me dis qu'il me faut être Grande à présent
User de complaisance à l'égard d'un amant

Qui ne peut être à moi, étant Prince d'abord
Etant homme, ma foi, à chavirer les coeurs
Une Dame se doit de comprendre l'ardeur
Qui fouette le pur-sang, le jour, la nuit encore

Allons, batifolez, mon tendre Chevalier
Quel grand homme n'eut pas, de maîtresse à son pied
Pour la bagatelle, je ne vais me froisser
Il est de bon aloi, d'être cent fois trompée

[balila]

Balila,

Je m’apprête à partir et chercher l’alezan
Qui dans son pré enrage de n’être monté.
Je forme ici les vœux qu’une fois débourré
Vous puissiez chevaucher sur ce noble présent.

J’ai lu que vous vouliez, pour ne point offenser
La Dame de mes jours, déserter vos contrées.
Comme il serait cruel que je ne puisse pas
Déposer à vos pieds l’hommage qu’il se doit.

Vous revoir est pour moi le plus doux des cadeaux.
Plus que ce beau pur-sang, vos allures ont en moi,
L’écho, qu’à mes barrières, à survécu l’émoi.
Je vous sais en mon cœur plus que l’est mon sang chaud.

Hauteur

Hauteur,

Que vos désirs se posent à l’ombre des serments,
votre sang chaud déjà m’envahit de sa fièvre,
du rose à mes joues et du baume sur mes lèvres
abondent par l’écho qu’ici bas il étend.

Votre émoi rend fébrile mon corps qui frissonne,
aucun regret en moi à vos mots qui résonnent
comme autant de voix dans le dédale du coeur
fleurissant ma peau de vos éclats de sueur.

Je vous attends...

balila

[Nady-Mary]

Princesse Nady,

Je n’ai, à ces poisons, succombé à ce jour,
Et vous savoir tout près vaut tous les antidotes.
Je veux, à l’instrument, jouer toutes les notes,
Entendre de vos sons, tous les gracieux velours.

Je ne suis musicien mais à vos disciplines,
J’entends toute nuance, même la plus fine.
Je puise en vos accords, aux harmonies divines,
Ce que la Harpe fait aux pas des ballerines

Hauteur

Je vous imagine Monsieur à chaque pas,
Au bras de ces autres Dames, et à leur sourire,
Dans notre parc où nous marchons aussi parfois,
Et dans lequel, par amour, je voudrais mourir.

S'il est versé un poison dans votre breuvage,
Je me sacrifierai pour sauver votre coeur,
Allongée près de vous pour mon dernier voyage,
Vous confiant que ce vin était un pur bonheur.

Sur votre forte épaule ma tête reposée,
J'attendrai que la mort vienne m'enlever,
M'agrippant à vos yeux une dernière fois,
Le poison prendra mon corps, jamais mon émoi.

La Princesse Petite chose

[Hauteur]

A force de sagesse, à force de tourments
Puisés au temps qui passe, irrémédiablement
Je me dis qu'il me faut être Grande à présent
User de complaisance à l'égard d'un amant

Qui ne peut être à moi, étant Prince d'abord
Etant homme, ma foi, à chavirer les coeurs
Une Dame se doit de comprendre l'ardeur
Qui fouette le pur-sang, le jour, la nuit encore  

Allons, batifolez, mon tendre Chevalier
Quel grand homme n'eut pas, de maîtresse à son pied
Pour la bagatelle, je ne vais me froisser
Il est de bon aloi, d'être cent fois trompée

Dame Erre,

Cent fois vous ne saurez être par moi trompée.
J’ai pour d’autres Princesses quelques doux élans
Et je ne puis mentir à taire mes tourments.
Mais c’est auprès de vous que vivent mes pensées.

Vous avez grand esprit à tolérer mes sens,
Et faites ainsi le lit que d’aucun pourrait prendre
A courir en tous sens, à d’autres cous se pendre,
A devenir chasseur à la moindre fragrance.

Sachez que je ne suis celui qu’on dit parfois.
En disant mon amour à certaines rivales,
Je ne me permets pas de lutines cavales
Et les respecte tant qu’elles savent, en vous, ma foi.

De votre Chevalier vous n’aurez à rougir
Il n’est qu’en votre lit où je trouve l’extase
Il n’est qu’à votre doigt que j’ai mis ma topaze
Bijou qui fait symbole de mes doux désirs…

Hauteur

[Hauteur]

Hauteur,

Que vos désirs se posent à l’ombre des serments,
votre sang chaud déjà m’envahit de sa fièvre,
du rose à mes joues et du baume sur mes lèvres
abondent par l’écho qu’ici bas il étend.

Votre émoi rend fébrile mon corps qui frissonne,
aucun regret en moi à vos mots qui résonnent
comme autant de voix dans le dédale du coeur
fleurissant ma peau de vos éclats de sueur.

Je vous attends...

balila

Douce balila,

Demain je prends la route et viens en vos contrées.
Il me tarde de vous présenter mes hommages
Et voir mon Alezan qui écume de rage.

Vous sentir près de moi, sera, sur le chemin,
Comme gain d’un tournoi, aux joutes sans mercis
Quand au péril des jeux il est craint pour ma vie.

Je viens vers vous…

Hauteur

[Hauteur]

Je vous imagine Monsieur à chaque pas,  
Au bras de ces autres Dames, et à leur sourire,  
Dans notre parc où nous marchons aussi parfois,  
Et dans lequel, par amour, je voudrais mourir.  

S'il est versé un poison dans votre breuvage,
Je me sacrifierai pour sauver votre coeur,
Allongée près de vous pour mon dernier voyage,
Vous confiant que ce vin était un pur bonheur.

Sur votre forte épaule ma tête reposée,
J'attendrai que la mort vienne m'enlever,
M'agrippant à vos yeux une dernière fois,
Le poison prendra mon corps, jamais mon émoi.

La Princesse Petite chose

Princesse Nady,

Comme est noire la vie, quand vous parlez ainsi.
Vous évoquez la mort, vous prenant dans ses bras
Quand je voudrais pour vous que fleurissent les bois,
Et qu’à votre plaisir soit suspendu mon cri.

Chassez ces sombres vents, soyez une lumière,
Ouvrez vos bras si grands que s’y loge la mer
Je veux votre sourire et les tous petits plis
Qu’il fait au bord des yeux quand vous êtes ravie.

Je vous offre mon bras, soyons auprès des mouettes
Quand se couche le soir sur l’Océan calmé
Par les vents de ma terre venant le lisser,
Après qu’un jour entier, aura chauffé ses crêtes.

Hauteur

[thierry]

Balila, Erre, NadyMary, Hauteur,


Simplement dire que je me délecte de vos joutes verbales en alexandrins. Vous me faites un beau remake du film "Shakespeare in Love"...
Mais tout ce marivaudage, comment va t'il finir ? (sourires...)

Amitiés à tous, et bonne continuation...


Titibou.

[Erre]

Ah ! Enfin les voici, ces mots que j'attendais
Ces serments réservés, ces promesses certaines
Je le savais bien, moi, que j'étais une reine
Pour le Haut Chevalier que toutes convoitaient

Point ne regretterez, mon coeur, mon bel Amour
De m'avoir choisie, je vous en serai gré
Au fond de ce grand lit, à moi seule cité
Nous mordrons dans les fruits, de merveilleux labours

Que voulez-vous tirer des stupides suçons
D'une délirante amoureuse de vos pieds
D'une jeune rêveuse en attente figée
D'un Roi si magnifié qu'il en perd ses roustons ?

[Nady-Mary]

Princesse Nady,

Comme est noire la vie, quand vous parlez ainsi.
Vous évoquez la mort, vous prenant dans ses bras
Quand je voudrais pour vous que fleurissent les bois,
Et qu’à votre plaisir soit suspendu mon cri.

Chassez ces sombres vents, soyez une lumière,
Ouvrez vos bras si grands que s’y loge la mer
Je veux votre sourire et les tous petits plis
Qu’il fait au bord des yeux quand vous êtes ravie.

Je vous offre mon bras, soyons auprès des mouettes
Quand se couche le soir sur l’Océan calmé
Par les vents de ma terre venant le lisser,
Après qu’un jour entier, aura chauffé ses crêtes.

Hauteur

Je vous caresse Monsieur, à chaque regard,
Sur le papier couché de mes tristes yeux,
Qui ne s’illuminent qu’à votre image d’hussard
En monture, faisant bondir mon cœur bienheureux.

Je vous rejoins Monsieur, avec la même émotion,
Traversant les salons, à la surprise de mes tantes,
Depuis que vous m’avez avoué votre inclination,
Sur l’île du lac, aux étoiles fascinantes.

La Princesse Petite chose

[balila]

Douce balila,

Demain je prends la route et viens en vos contrées.
Il me tarde de vous présenter mes hommages
Et voir mon Alezan qui écume de rage.

Vous sentir près de moi, sera, sur le chemin,
Comme gain d’un tournoi, aux joutes sans mercis
Quand au péril des jeux il est craint pour ma vie.
 
Je viens vers vous…

Hauteur

Hauteur

De risques ne prenez à me venir trop vite
le temps s’est arrêté au bout de votre main,
quand de vos doigts si fins se coulait l’eau bénite
cadeau de nos adieux infiltrée en mon sein.

J’en ai laissé venir des mots à la dérive,
noyés au bénitier où ils se sont nourris
je les ai convertis en lettres qui se vivent
au souvenir de vous, vous qui m’avez souris.

Souvenez vous...

Et ce temps suspendu descendra sur le fil
au pas de l'Alezan qui déjà vous attend,
dans la campagne brune il trottera gaiement
sur le lit de nos heures où le couchant défile.

balila

[balila]

Balila, Erre, NadyMary, Hauteur,


Simplement dire que je me délecte de vos joutes verbales en alexandrins. Vous me faites un beau remake du film "Shakespeare in Love"...  
Mais tout ce marivaudage, comment va t'il finir ? (sourires...)

Amitiés à tous, et bonne continuation...


Titibou.

Merci de ta visite Titibou, et de ta fidélité à nous lire.

balila

[Nady-Mary]

Balila, Erre, NadyMary, Hauteur,


Simplement dire que je me délecte de vos joutes verbales en alexandrins. Vous me faites un beau remake du film "Shakespeare in Love"...  
Mais tout ce marivaudage, comment va t'il finir ? (sourires...)

Amitiés à tous, et bonne continuation...

Titibou.

En effet, merci à toi Titibou de nous lire...

J'espère que cela ne va pas finir en drame :wink:

Amitiés

La petite chose empoisonnée

[Hauteur]

Balila, Erre, NadyMary, Hauteur,


Simplement dire que je me délecte de vos joutes verbales en alexandrins. Vous me faites un beau remake du film "Shakespeare in Love"...  
Mais tout ce marivaudage, comment va t'il finir ? (sourires...)

Amitiés à tous, et bonne continuation...


Titibou.

Titibou,

Merci de vos lectures, quant à la question,
Je vous dois de vous dire que parfois, ici,
Aucun de nous ne sait où s’en ira l’esprit
La joute nous entraîne, au gré de ses passions…

Amitiés,
Hauteur

[Hauteur]

Ah ! Enfin les voici, ces mots que j'attendais
Ces serments réservés, ces promesses certaines
Je le savais bien, moi, que j'étais une reine
Pour le Haut Chevalier que toutes convoitaient

Point ne regretterez, mon coeur, mon bel Amour
De m'avoir choisie, je vous en serai gré
Au fond de ce grand lit, à moi seule cité
Nous mordrons dans les fruits, de merveilleux labours

Que voulez-vous tirer des stupides suçons
D'une délirante amoureuse de vos pieds
D'une jeune rêveuse en attente figée
D'un Roi si magnifié qu'il en perd ses roustons ?

Dame Erre,

Espérer ces labours, espérer les sillons,
De vos terres fertiles cultiver l’envie,
Penser à ces récoltes qui comblent ma vie
Tel un bon paysan, quand est bonne saison…

Si je ne suis habile des travaux des champs,
J’aurai pour votre corps les soins appropriés,
Pour que nulle jachère ne vous soit laissée.
Je ne veux la broussaille en votre corps charmant.

Tourner et retourner, briser la motte encor,
Ne laisser un endroit où ma main n’est venue
Ameublir et lisser ce que vous m’offrez, nue,
Les nuits où nous laissons aller tous nos transports…


Hauteur

y'en a seize pages comme ça ? la vache !

[Hauteur]

Je vous caresse Monsieur, à chaque regard,  
Sur le papier couché de mes tristes yeux,  
Qui ne s’illuminent qu’à votre image d’hussard  
En monture, faisant bondir mon cœur bienheureux.  

Je vous rejoins Monsieur, avec la même émotion,  
Traversant les salons, à la surprise de mes tantes,  
Depuis que vous m’avez avoué votre inclination,  
Sur l’île du lac, aux étoiles fascinantes.  

La Princesse Petite chose

Princesse Nady,

Caressé par vos yeux sous le soleil couchant
Vous me voyez ravi que la tiédeur du soir
En bougeant vos cheveux, me donne les espoirs
De toucher votre cœur à mes tendres accents.

Je sens, sur votre main, des frissons que le froid
N'est pourtant pas capable, ce soir, d'attiser.
Qu'ils viennent de nos cœurs saurait bien me charmer,
Tandis que vers vos sens iront tous mes émois.

En ce lieu si propice aux oublis romantiques
Je rêve d’un baiser déposé sur vos lèvres,
Fruits gonflés qui me hantent, et me donne la fièvre,
Quand loin de votre peau, votre absence me pique.

Nous avions sur cette île, vu un arbre à paons,
Tout surpris que la nuit, ces grands oiseaux si perchent
Mes souvenirs de vous, depuis que je vous cherche,
Sont perchés sur mon âme à me faire tourment...

Amitiés,
Hauteur

[vallée]

"They hug you and kiss you and tell you more lies
than crosses on the railroad or stars in the sky"

(anonyme, USA, 3ème tiers du XIXème siècle)

[Hauteur]

"They hug you and kiss you and tell you more lies
than crosses on the railroad or stars in the sky"

(anonyme, USA, 3ème tiers du XIXème siècle)

Et pour les incultes francophones, vous vouliez dire quoi ?

[Hauteur]

y'en a seize pages comme ça ? la vache !

Vous l'avez dit... Meuhhh

[vallée]

Paroles, paroles...

[balila]

"They hug you and kiss you and tell you more lies
than crosses on the railroad or stars in the sky"

(anonyme, USA, 3ème tiers du XIXème siècle)

And the sun is shining on our mind !

balila