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[Erre]

Mille pénis de marquis ! Mais que lis-je donc là?
On me traite d'oiseau, moi la noble girafe
Je m'en vais préparer mes plus beaux paragraphes
Montrer à ces pigeons qui ici fait la loi ! :evil:

Car je me souviens bien qu'en d'autres temps déjà
Une belle tentait de ravir mon aimé
Ce qu'il en est resté de la belle effrontée
Je ne peux le dire, vous ne me croiriez pas ! :twisted:

[Hauteur]

Je ne fais que passer en coup de vent (glacial) . . .
Je n'ai pas (encore) lu les autres commentaires . . .
Cela à peut-être été déjà dit, voila un charmant prince . . .
Qui parle joliment aux belles princesses . . .
Et à qui je m'en voudrais de ne pas serrer la pince . . .
La mouette en passages éclairs qui vient pour saluer ses " vieux " amis .
Corialement,
Jean-Michel .

Jean-Michel,

De vous y voir poser vos points de suspension,
Mon petit livre d’or, pourtant bien fréquenté,
(Tant par la quantité que par la qualité),
Aura plus de valeur que le fait commenté.

Je m’ennuyais de vous, de vos plumes nacrées,
Qui vinrent dans mes joutes parfois tant m’aider.
Me laisser un duvet de votre beau plumage
Même si à l’éclair vous volez vos ramages…

Merci Mouet ! Ô ! Combien ! De vos vifs passages !

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

Chers tourtereaux,
Qui roucoulez si bien, sous mes yeux, l'air de rien
Sachez que je ne suis, point dupe à vos manèges
Si le Chevalier veut honorer Blanche-Neige
Qu'il ne revienne plus rimer entre mes seins !

Je vous ai dit déjà, le fond de ma pensée
"Le verbiage excessif" et sa nécessité
Moi, la Duchesse d'Erre, à l'heure où vous jasez
Oui, je m'envoie en l'air avec le jardinier !

S'il ne sait point ce qu'est un bel alexandrin
Il se met à genoux quand je montre dentelles
A les meilleurs outils en matière de pelles
Concombre et autres fruits, navets de grand jardin.

De toute ma Hauteur, je me contrefous bien
De vos airs de pipeaux, de vos tristes refrains
Poursuivez, je vous prie, vos gentils badinages
Ne sauraient offenser mouches à mon corsage !
Ppff !
La Duchesse

Dame Erre,

Rimer entre vos seins ne peut m’être enlevé,
Que par vous, mon Amie, que pourtant je chéris.
Voyez tous les égards, que pour vous, elle a pris,
Celle que vous affublez d’un vil sobriquet.

Ne voulant vous ôter à mes nobles tourments,
Nonobstant quelque émoi, elle a quitté nos terres,
S’est retirée au loin, comme en grand monastère,
Que j’ai dû protéger de mille mécréants !…

Ce lieu que j’ai voulu grand-ouvert aux Princesses,
Je ne pouvais, galant, lui en fermer les portes.
D’autant que son scrupule, à son honneur, apporte.
Dès lors, mon amitié était à bonne adresse.

Nul n’ignore, au royaume, que je suis épris,
Et c’est de vos faveurs que tous ici m’envient.
Votre beauté ne peut, comme il sied à vos prix,
Par un gueux, jardinier, se trouver amoindrie.

Duchesse j’aimerais vous mener à l’église,
Vous y offrir mon nom et les terres alentour,
Si le Duc, votre époux, n’avait volé mon tour
Quand je portais le feu jusqu’en Terre Promise.

Me privant de l’hymen dont depuis je me meurs.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

Hauteur,

Je ne savais ma main semeuse d'un si beau feu,
le goût de l'attiser à nouveau me revient,
lorsque, sorties d'un songe, vos insolentes mains
pénétrent mon silence au cri de vos aveux.

Dès lors, moi qui, de votre peine me souciais,
je me vois, de votre désir, l'envie de goûter,
nul rêve n'est prisonnier d'un premier baiser
et mon pinceau sur toile l'a déjà dessiné.

Je sais Dame Erre en vos jardins assez volage,
c'est donc avec moins de retenue il est vrai
que je viens aujoud'hui vous offrir en partage
ce baiser retenu si longtemps désiré.

Levez les yeux au ciel Chevalier, au vent
doux du matin vous le trouverez transparent,
afin que sur votre coeur il ne laisse trace
de son ardeur à y trouver toute sa place.

balila

Balila,

De votre doux baiser j’ai reçu la promesse.
Il n’est pas un endroit de mon corps qui n’en veuille,
Que celui qui l’aura soit doré à la feuille
Pour que jamais, de vous, il n’oublie la caresse.

Fiers que vous leur confiez ce baiser, les grands vents
Ont porté jusqu’à moi le présent de vos lèvres.
En caressant ma joue, ils y ont mis la fièvre
Dont aucun médecin n’ôtera les tourments.

Toute affaire cessante, aux mains d’un messager,
Je remets un billet où j’ai couché les mots
Qui vous diront, Madame, combien se voient sots
Ces Rois qui n’on jamais contemplé vos beautés.

J’y dis comme à la Cour, on se languit, Princesse,
De votre compagnie auprès du Souverain.
Vous y lirez aussi quelques alexandrins
Dont vous tairez le sens même pour la confesse…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

le fond, la forme..tout contribue à un bien beau sonnet !

Qu'il vous charme, CHACAL, me remplis de fierté.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Lisange]

Il vaut bien la peine d'enlever une plume de mon corsage
Pour souligner vos joyeux et délirants passages.
Je m'en voudrais de passer en silence
Sans laisser une bise aux joues de l'auteur
Malgré sa noblesse et sa grandeur.
Amitiépoétque!

[Hauteur]

Il vaut bien la peine d'enlever une plume de mon corsage
Pour souligner vos joyeux et délirants passages.
Je m'en voudrais de passer en silence
Sans laisser une bise aux joues de l'auteur
Malgré sa noblesse et sa grandeur.
Amitiépoétque!

Lisange,

Votre bise, Princesse, manquait bien ici.
Votre preux Chevalier et vous, avez écrit
Une des plus fameuse joute de ces lieux.
Fleuve de mots d’amour qui coule de vos yeux…

Permettez-moi, tous deux, de vous en faire aveu.

Il est des gens ici qui n’y voient poésie.
Ceux-là même qui fusent de sombres écrits !
Pensant qu’au fond des mines se voit la lumière,
Ils trouvent niais qu’on puisse y préférer le clair.

Que nos déclarations les grattent encore longtemps…

Merci de vos faveurs, et si mes mots vous touchent,
C’est signe qu’ici-bas les romantiques vivent.
Les couleurs de la vie en sortiront plus vives
Et les guerriers marris, de bien plus froides douches.

Recevez mes hommages.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

tout simplement sublime et magnifique . belle image de la femme , j'adore le texte tout entier , je le savoure de ses saveurs parfumées d'un homme qui aime.

[Erre]

Comme le nuage sait
dissoudre la lune
Au gré des serments faits
à l'autre ou à l'une
Tu m'emportes...

[Lisange]

Oh! que si, vos mots me touchent cher Hauteur.
Que resterait-il de nous sans au moins un mot amoureux.
La vie aurait piètre saveur à mes yeux.
Je poserais bien un de mes doigts sur vos délicates lèvres.
Mais j'ai bien peur que Dame Erre ne m'en tienne riqueur.
Car je ne veux point prendre la place qui lui appartient
Mais seulement vous faire un amical câlin.
Comme une autre de vos dames de coeur.

[Mary14]

Mille pénis de marquis ! Mais que lis-je donc là?
On me traite d'oiseau, moi la noble girafe
Je m'en vais préparer mes plus beaux paragraphes
Montrer à ces pigeons qui ici fait la loi ! :evil:

Car je me souviens bien qu'en d'autres temps déjà
Une belle tentait de ravir mon aimé
Ce qu'il en est resté de la belle effrontée
Je ne peux le dire, vous ne me croiriez pas ! :twisted:

Scusez-moi votre honneur la duchesse mais il me semble que vous vous vantez un tant soit peu !! si je ne m'abuse vous avez eu droit à quelque chose comme ça vous et votre chevalier

A l’infidèle qui Erre


Monsieur, vous êtes fait, j’ai tendu un piège
Payé des indicateurs, mené mon l’enquête
Prenez donc garde à vous, fermez votre braguette
Oubliez vos greluches, éteignez votre cierge.


Fieffé menteur, gardez donc vos belles paroles
Je prépare les braises, il va vous en cuire
Je vais vous les griller pour mon plus grand plaisir
Mirez une dernière fois vos roubignoles


Je vais en faire un bien bon plat très succulent
Avec des herbes porteuses de maux violents
Que j’offrirai en cadeau à votre Duchesse


Quand elle en ressentira les effets voulus
Elle cherchera le p’tit coin pour poser son c.l
En attendant regardez-la serrer les fesses

[balila]

Balila,

De votre doux baiser j’ai reçu la promesse.
Il n’est pas un endroit de mon corps qui n’en veuille,
Que celui qui l’aura soit doré à la feuille
Pour que jamais, de vous, il n’oublie la caresse.

Fiers que vous leur confiez ce baiser, les grands vents
Ont porté jusqu’à moi le présent de vos lèvres.
En caressant ma joue, ils y ont mis la fièvre
Dont aucun médecin n’ôtera les tourments.

Toute affaire cessante, aux mains d’un messager,
Je remets un billet où j’ai couché les mots
Qui vous diront, Madame, combien se voient sots
Ces Rois qui n’on jamais contemplé vos beautés.

J’y dis comme à la Cour, on se languit, Princesse,
De votre compagnie auprès du Souverain.
Vous y lirez aussi quelques alexandrins
Dont vous tairez le sens même pour la confesse…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

Hauteur,

A posteriori, à vous je le confesse,
que votre missive reçue ce matin même
assoie mon très cher désir au point extrême
de parcourir pour vous les chemins de traverse.

Mais sur ces routes dangereuses j'entrevois
quelques furieuses princesses prêtes au combat,
et je ne sais si mon courage suffira
pour vous joindre sans passer de vie à trépas.

Je sens en moi une telle faiblesse ici
de vous avouer cette si triste infortune,
avant tout je crains votre déception mon Ami
vous qui m'offrez l'or de votre coeur en fortune.

Et je glisse au soleil levant une caresse,
qui viendra je l'espère éveiller un feu
au brûlant matin, hurlant si haut la tendresse
que j'aimerais tant pouvoir lire dans vos yeux.

balila

[Hauteur]

Mille pénis de marquis ! Mais que lis-je donc là?
On me traite d'oiseau, moi la noble girafe
Je m'en vais préparer mes plus beaux paragraphes
Montrer à ces pigeons qui ici fait la loi ! :evil:

Car je me souviens bien qu'en d'autres temps déjà
Une belle tentait de ravir mon aimé
Ce qu'il en est resté de la belle effrontée
Je ne peux le dire, vous ne me croiriez pas ! :twisted:

Dame Erre,

De tous les noms d’oiseau qu’on puisse vous donner
Il n’y a guère qu’« Ange » à pouvoir convenir…
Le souvenir « cuisant » qu’il vous plaît de sortir
N’est qu’ancienne aventure qu’il faut oublier.

Ne soyez courroucée…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

Moi, un ange ? Tu serais pas en train de te foutre
De ma pomme ? J'ai le diable au corps et bien pire encore !
Je veux pas être un ange, na ! Parce que ça n'a pas de culotte !

[Hauteur]

tout simplement sublime et magnifique . belle image de la femme , j'adore le texte tout entier , je le savoure de ses saveurs parfumées d'un homme qui aime.

Adele,

Comme vous dites bien que je suis, pour vous toutes,
Princesses qui venez au romantique puits,
Celui qui veut aider à remonter des soutes
Ce seau rempli d’amour qu’en bout de chaîne, luit.

Merci de savourer mon modeste crédit.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Erre]

Et un seau d'eau froide, sur la tête, à 23h30, en février, tu as déjà pris?

[Hauteur]

Comme le nuage sait
dissoudre la lune
Au gré des serments faits
à l'autre ou à l'une
Tu m'emportes...

Dame Erre,

Aux gestes d’amitié que je fis à une autre
Vous ne devez, ma chère, pas prêter l’oreille.
C’est vers vous que j’incline à demeurer apôtre
Aucune autre, en mon cœur, ne tient place pareille.

Laissez faire mes doigts, sur vos galbes si fiers,
Vous donner les émois des tempêtes d’antan.
Comme brûlait le ciel emplis d’éclairs zébrant
Vous aurez, de mes feux, les hommages offerts.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

Oh! que si, vos mots me touchent cher Hauteur.
Que resterait-il de nous sans au moins un mot amoureux.
La vie aurait piètre saveur à mes yeux.
Je poserais bien un de mes doigts sur vos délicates lèvres.
Mais j'ai bien peur que Dame Erre ne m'en tienne riqueur.
Car je ne veux point prendre la place qui lui appartient
Mais seulement vous faire un amical câlin.
Comme une autre de vos dames de coeur.

Lisange,

Je suis à vos câlins, tout acquis, croyez-moi.
De m’en faire, Madame, surtout n’ayez peur,
Le velours de vos doigts doit avoir la douceur
Que je lis dans les vers que vous écrites-là.

Ils furent tracés-là par un génie certain.
Ils sont le grain sucré d’une éducation noble.
Comme font, à grands soins, ceux des plus grands vignobles
Ces fruits sont de grands crus qui m’ont rosi le teint…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

A l’infidèle qui Erre
Monsieur, vous êtes fait, j’ai tendu un piège
Payé des indicateurs, mené mon l’enquête
Prenez donc garde à vous, fermez votre braguette
Oubliez vos greluches, éteignez votre cierge.

Fieffé menteur, gardez donc vos belles paroles
Je prépare les braises, il va vous en cuire
Je vais vous les griller pour mon plus grand plaisir
Mirez une dernière fois vos roubignoles

Je vais en faire un bien bon plat très succulent
Avec des herbes porteuses de maux violents
Que j’offrirai en cadeau à votre Duchesse

Quand elle en ressentira les effets voulus
Elle cherchera le p’tit coin pour poser son c.l
En attendant regardez-la serrer les fesses

Mary,

Vous fîtes à ma mie ce « cuisant » sonnet
Où vous ne cachez-pas de terribles projets !
La triste maladie, que vous voulez à Erre,
Qui plus est, infligée par mes parties entières !

Je suis un Chevalier qui même sans armure,
Ai pourfendu l’impie, mon épée à la main.
Et jamais les objets de vos obscurs desseins,
N’ont subît, malgré tout, la moindre égratignure.

Ce n’est pas vous, Madame, qui les pendrez au mur !

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

Hauteur,
A posteriori, à vous je le confesse,
que votre missive reçue ce matin même
assoie mon très cher désir au point extrême
de parcourir pour vous les chemins de traverse.
.../...
Et je glisse au soleil levant une caresse,
qui viendra je l'espère éveiller un feu
au brûlant matin, hurlant si haut la tendresse
que j'aimerais tant pouvoir lire dans vos yeux.
balila

Balila,

Les routes ne sont sures c’est un fait certain.
A m’ôter la luxure, louve veille au grain.
Mais j’ai, de vos soleils, un feu qui me consume
Dont les denses fumées font comme la brume.

Je veux que sur ma main vienne peser la vôtre
Et que vous me guidiez aux endroits défendus
Où vos sens enflammés n’auront de retenues
A vous faire préférer, à ce plaisir, un autre…

Je selle un destrier et vole vers vos terres…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

Moi, un ange ? Tu serais pas en train de te foutre  
De ma pomme ? J'ai le diable au corps et bien pire encore !
Je veux pas être un ange, na ! Parce que ça n'a pas de culotte !

.../...

Et un seau d'eau froide, sur la tête, à 23h30, en février, tu as déjà pris?

Dame Erre,

On vous a dit sorcière en un lointain passé
Et promise au bûcher, j’ai dû vous protéger.
De grâce mon amie, il ne faut avouer
Que le diable est en vous et qu’il vous fait danser !

Cela dit, vos culottes, soulignent vos courbes
Si vous êtes un Ange et donc n’en portez pas,
Je comprends la frileuse objection qui fut là.
Je vous préfère en fait possédée du grand fourbe…

Dans nos fougueux ébats, les Anges ne sont pas ! …

.../...

Quant à ce seau d’eau froide, proche de geler,
Qu’aux frimas vous voulez, sur ma tête, verser,
Sur mes envies de vous il n’aura point d’effets
Tant est forte la fièvre que vous m’inspirez.

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

:wink:

[balila]

Hauteur,

Il est des mots qui s’envolent sans trace laisser,
et d’autres qui dans l’air deviennent prisonniers
libérant le coeur lourd qui les attrappera
pour en faire les ailes d’un désir sans effroi.

La chaleur m’envahit de vous savoir venir,
mon trouble, mon émoi, impossibles à traduire,
m’emportent à cet instant, si ce n’est dans vos bras,
c’est au bord de mon corps qu’ils frémissent déjà.

Sur mes terres en jachère je vous emmènerai,
cueillir dans le mistral qui vous est inconnu
la douce lavande aux parfums de bienvenue
dont vous pourrez à l’envi goûter les bienfaits.

Ainsi enrubannés de ces couleurs nouvelles,
nous irons vagabonder, ma main dans la vôtre,
sur ces dévers luisants nous serons les apôtres
d’un vent brillant à la flamme d’une étincelle.

balila

[Hauteur]

balila,

Dos au septentrion, je vole vers vos terres.
Dieu ! Que la route est longue ! Mais toutes ces lieues,
Avalées, comme autant d’obstacles à mes vœux,
N’étant plus entre nous, me paraissent légères.

De relais en relais, sans repos, mes chevaux,
Comprenant l’impatience qui me fait venir,
Ont écumé de rage à ne jamais faiblir
Et gagner sur le temps avant d’être à l’enclos.

Bientôt je serai là, à vous tenir la main
Et un genou en terre, y poser un baiser.
Je savoure déjà, après tous mes hommages
Les doux moments où nous ne seront plus très sages…

Aller dans vos lavandes et sentir tous vos vents…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

murmurer pour que rien ne s'efface à jamais

:oops:

[Hauteur]

murmurer pour que rien ne s'efface à jamais

:oops:

Comme ferait un cri animé par l'écho
...

[balila]

balila,

Dos au septentrion, je vole vers vos terres.
Dieu ! Que la route est longue ! Mais toutes ces lieues,
Avalées, comme autant d’obstacles à mes vœux,
N’étant plus entre nous, me paraissent légères.

De relais en relais, sans repos, mes chevaux,
Comprenant l’impatience qui me fait venir,
Ont écumé de rage à ne jamais faiblir
Et gagner sur le temps avant d’être à l’enclos.

Bientôt je serai là, à vous tenir la main
Et un genou en terre, y poser un baiser.
Je savoure déjà, après tous mes hommages
Les doux moments où nous ne seront plus très sages…

Aller dans vos lavandes et sentir tous vos vents…

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur

Hauteur,

...Mes vents mais aussi mes tourments sans aucun doute
sachant combien, de votre royaume il vous coûte
d’en quitter le domaine et laisser là vos gens
mais encor’ la Duchesse qui vous y attend.

Ma main elle, n’attend que vous pour s’abandonner
à cet exquis baiser tout de velours couvert,
déjà l’aube s’annonce en mon coeur éveillé
par la lueur et le chant de votre univers.

Celui de Vega dans la nuit vous guidera,
elle brille haut sur les tours de ma citadelle,
lorsque le jour sur mes terres vous trouvera
elle fera briller mon regard de damoiselle.

Et nous nous rejoindrons loin de toute sagesse,
nous serons les nouveaux partisans d’Epicure,
rien d’autre ne sera que nos âmes d’ivresse
abandonnant l’ivraie aux Saintes Ecritures.

balila

[Hauteur]

Balila,

Que je parte en campagne, mes gens sont rompus.
Et je suis en campagne à vouloir la conquête
De vos tendres désirs, vous l’objet de ma quête.

Bien que son bel éclat, n’égale pas le vôtre
Je regarde Véga qui guide mon chemin.
J’arriverai bientôt pour goûter vos satins.

La bande de brigands qui voulait mes deniers
Fut en dix coups d’épée, au trépas, expédiée
J’ai pris, au contretemps, retard qu’il faut combler.

Avant qu’il soit deux lunes je me trouverai
Baignant dans la rivière à laver les affronts
Que je n’ai pris le temps d’effacer sur mon front.


Amitié
Hauteur

[balila]

Hauteur,

Du Royaume vous voilà bravant tous les dangers.
Mon Dieu que j’ai frémis en lisant votre pli,
mais que je vous admire de les avoir occis
ces bandits méprisant votre fougueuse épée.

Comment vous protéger de tous ces malandrins
tourmente fort mon esprit du soir au matin.
A mon tour Chevalier, je vous prie d’accepter
la présence de mes fidèles à vos côtés.

Je vous désire tout entier, sinon que ferais-je,
de tous ces feux sur lesquels nous avons veillés
depuis tous ces longs jours qui nous ont vu aimer
l’ombre de nos flammes, notre unique privilège.

Et si blessé il arrivait que vous soyez,
à l’eau de la rivière je soignerai vos plaies,
mes lèvres et mes mains, en baume salvateur,
seront remède au battement de votre coeur.

balila

[Erre]

Cette Dame ne sait qu'il fut un temps déjà
Où pour MON Chevalier je chantai cet air-là :

Et du haut du château, j'attends ton grand retour
Lance-toi au galop d'un cheval ruisselant
Puis quand tu lèveras ton heaume rutilant
Je verrai dans tes yeux les feux de notre amour

Alors sur notre couche aux baldaquins fleuris
Je panserai tes plaies de ma bouche amoureuse
Et je te donnerai ce que sait femme heureuse
La guerre et tous ses cris sombreront dans l'oubli...