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[bernardo]

Dôme céleste, soleil d’or, jailli d'un ciel, sans bornes.
s’enfonçant, dans l’armée des hommes, cette immobile mer,
Et pour son suprême adieu baigne,dans un sang rose éclair
Le givre pétille sur nos oublis,à la cime des mornes.

En une sombre complainte, et d’un languissant soupir,
Le souffle du vent des hauts du ciel, sur des crevasses remplies d'ombres.
Agitant de l'or pour sa chevelure,ou doucement l’amour sombre
Là !Ou les merles siffleurs viennent s'y assoupir.

Parmi les arbres, et les fleurs épanouies,
Son corps entier, et ses lèvres qui ne feront que m'émouvoir
Qui s’exhale en union, dans la respiration du soir
Ces doux parfums des bois, comme dans ces rêveries.
Une étoile jaillit de son regard, d'un bleu azur dans la nuit,

Toutes pétillante, et frémissante dans sa blancheur, qui s'emperle
Puis la mer des Astres, dans ces mondes perdus qui déferlent
Et embrasent tous les flots, dans son éternité qui éblouit.

Toute l’âme, qu’elle contemple sur elle−même puis s’oublie
Dans la parfaite harmonie, d’un murmure divin,
J’étais sans regret et ni désirs, tout en reconnaissant, que tout étais vain,
Dans l’irréalité d’un rêve éternel, qui s’abîme et s’ensevelit...

[DJ-b.]

ronsard, j'aime ton poème.
il est un peu ivre
mais ne s'abimera pas
Amitié

[callinira]

Leconte de Lisle qui dort
Depuis longtemps au fond des âges,
Pointera-t-il le nez dehors
En découvrant le noir carnage
Que tu fais de son "Orbe d'Or" ?

Callinira