jymstark

Le temps maudit
Battait mes frêles épaules
Tandis que mon corps cherchait refuge.
Toute la mélancolie du monde habitait mon coeur
-" Que dis-je !?"
Mon esprit.
...Pourtant...
Tout autour de moi
La vie bat son plein
Et le monde s'y donne.
Il l'anime, l'amuse, la colore
De teintes trop vives pour être réelles
Etalées sur des notes grinçantes, faciles, légères, affriolantes.
..." Oui ! mais ?"...
La vie bat son plein
De mirages dont seul l'Amour sait effacer
Mais à quel prix?.
Combien de douleurs doit-on supporter pour seulement rêver le désir convoité?.
Donner au chirurgien le fil d'argent pour refermer la plaie déjà gangrénée par la vie frauduleuse...
-" Que faire? "
Quand l'on voit sans cesse
Le pavé gris et mouillé.
..." La révolte! "...
Les bras au ciel ?
Sans trop en comprendre la signification.
Les mots orduriers ?
Craché sans rancune
Parce-que, il n'y-a pas rancune.
Et de nouveau le mirage s'estompe et donne l'espoir à d'autres être semblables, qui ne veulent, non plus, admettre l'ordre des choses.
Non pas...
Le rêve réalisé
Mais
Le rêve irréalisable
L'indompté...L'éphémère...La Liberté
L'AMOUR!!!
L'Amour d'un tout, d'un rien, d'un Un...Ou de Une pour ne point parître mysogine, mais qui nous retransporte dans,
Le rêve réalisé.
Maudite soit la vie
Fantastique esr l'espoir...
Et,
De rêves en mirages
D'un pas ou d'une course
Du noir au blanc
Ou de la vie à la mort, le corps demeure et l'esprit habite.
Le sommeil demeure
Et l'on a peur de s'endormir
Le réveil attend
Et l'on redoute le dernier sommeil.
S'endormir à jamais
Pour ne connaitre que l'éveil...
Mais l'angoisse persiste,
Le noir incommode
Et l'on choisit le néon...
Aussi mystérieux et invisible mais...
Que le mirage est bon!.
...Consolant de tristesse...
Que la fuite est belle à contempler l'empreinte de son passé.
Et le passé, de repasser d'un pli de blanchisseuse, sa vie déjà marquée, du trait bien soigné.
Entrainé par la foule,
Sur un terrain de jeux où, tout les coups sont permis
Et l'arbitre de battre la mesure.
Vainqueur sortirons-nous?
Au sommeil qui nous anime...
Le réveil...
Malsainité du vainqueur, que le vaincu accepte de bonne grâce.
Le choix n'est pas permis mais...
Possible de choisir pour ceux, dont le coeur reste humble.
-" Le suis-je? "
Le mirage déjà m'enveloppe...
J'y croyais pourtant!
-" Non! "
Je veux encore y croire!
Et le mirage s'estompe,
Sur un rideau noir, tissé à l'encre d'espoir...

Espoir d'un nouveau jour
D'une nouvelle vie
La conquête reste même
De désirs toujours vains
D'un passé sans nuit
Ou d'une nuit non passée
A broder ses phantasmes
De lignes doucement courbées
Pâles ou bien bronsées
De remouds passionnés
Au nectar chaud et parfumé.

Je vous aime et puis vous hais
Désirs naïfs et puis coquins
Que d'être seul
Devant merveilles
A ennivrer toutes mes passions
D'une pomme pleine de liqueurs.

En la nuit
Pourtant
L'espoir nous guette
D'un nouveau jour et plus de nuit.
...Il faut une nuit pour faire le jour
Je ne dois pas la voir dormir
La contempler, obscure et froide
Sans ne jamais lui donner jour
La caresser et l'extasier
La laisser noire emplie de rides
Tissée d'une toile d'araignée.

Les jours ne sont plus
Et la nuit sans étoile
Le sagittaire est mort
Devant la vierge vêtue de deuil.

L'aurore en érection
Met fin à mes désirs
Elle n'est plus là
Je ne l'entends plus

Finie la nuit
Bonjour la pluie
La pluie s'estompe
Et je raconte
Aux murs, au lit
Une prison
Un jardin de roses
Une maison
L'histoire d'une vie
D'une terre aride
Pleine de moissons
Sans eau ni sel
Sans pain sans vin
Sans crime sans rien
D'espoir peut-être
Que la mort cesse
Issue d'un jour
Grand comme l'Amour
Et d'un coin d'ombre pour vous aimer.

Les arbres
Pointés hauts
Dans la palette d'ange
Me contemplent
Nargant mes malheureuses et courtes années.

Leurs ramages étalés
De vert d'ombre et violet
Me protègent
Ignorant par Amour
Enracinés aux terres feuillues
Echevelées de tiges grâcieuses
Velours vertical
Au tissage printannier
Que...
Sous mes sensibilités frémissantes
Au monde de mes ancêtres
se cachent cauchemars mécaniques
Aux crocs bleuis
Prêt à tout détruire
Pour écarter les orteils
Et oublier les poumons.

Dans la foule
Se cache un être
Traqué, inquiet, désespéré...
...Seul
Seul au centre de la foule.
-"Maudites gens " pense t'il.
Et ces femmes,
parfumées violent ou discret
vétues leger, provoquant ou l'air de rien
aux sourires cachés, malins, rougeoyants ou pincés
-" Que veulent-elles?."
-" Que nous veulent-elles ?."
NOUS, les hommes, musclés ou gringalets... Matchos toujours!
NOUS, le masculin éffaçant le " E " des phrases pour couples.
LUI, ce membre infâme, violeur ou dépuceleur.
(Pensif) Suis-je donc grossier et si peu poétique?.
-" Mais qui le pense, le dit ou le crie?."
-" Qui?."
Bien-sûr c'est nous qui le portons mais là...
...Pas neuf mois mais... Toute une vie
C'est tout naturel... Notre corps est si laid.
Oui mais,
Il nous fait créer la grâce qui nous manque, apprécier les saveurs que seules les femmes détiennent,
et l'on modèle la belle créature d'un corps ondulé,
De nos mains on poli son galbe tandis que nos yeux fleurissent sa peau de tendres bourgeons et...
...Sensible on murmrure
" Qu'elle est belle "
Je les sent rire nerveusement, rejetant d'un geste toujours calculé, la tête en arrière, laissant dégouliner leurs cheveux sauvages à la conquête d'une descente cambrée, tandis qu'elles dévoilent plus aisément un cou prométeur.
Seule, l'imagination nous apporte l'offrande.
Mais cela ne suffit pas à donner l'Amour!.
C'est ainsi que l'on souffre d'une musique trop pleine de miséricorde ou d'un texte désespéré.
(Pensif) Pourquoi vouloir connaitre l'Amour?.
Il n'est que tristesse implorante.
Qu'elle dérision tout celà!!!
Je m'en vais tout leur dire...
Allons, courage
Il ne faut plus reculer
      Je m'approche
-" Bonjour je...Enfin voilà..."
Souriante, ELLE me regarde de tout son corps empli d'ombres et de lumières et, je suis là,
Là... A bégayer
La gorge nouée devant ces lignes imaginaires et déjà le rêve de parcourir mon esprit et de façonner à n'en plus finir.
Elle me prend par la main comme un petit garçon et bientôt poserais ma tête sur son sein
     NON! NON! NON!
Toujours le même piège grossier que je rends subtil, affiné, tranchant
Et,
Perfide, elle me coupe chaque jour une partie de mon âme,
et mon âme est Amour...
Combien de temps celà va t'il durer?.
Suis-je donc inépuisable et condamné à souffrir eternellement cet Amour impossible?.
(Pensif) -" Bien-sûr il-y-a l'espoir."
Espérer que la femme comprenne l'homme et lui d'expliquer l'Amour.
Mais, Dieu seul en connait les pulsions
Que faire?...
Ne rien dire...
...Oublier que l'on est homme
Et l'être devient stérile.
C'est ainsi que fini le monde
Que l'on oublie la foule.
Mais rien ne meure tel l'arbre éffeuillé par l'hiver que l'on croit sans vie.
Seul
La flamme secrète demeure, patientant son Hymen,
        "  Le Printemps "
C'est alors la résurection et la main de trembler à nouveau sur du papier à musique...
        ...Puis
A nouveau la flamme brûle à nouveau notre corps et consume notre âme
           Tandis que...
Les saisons passent,
Inéxorablement
Sans trêve
Et le coeur de battre le temps.
C'est ainsi que le monde devient fade, gris et d'oublier que l'on existe, que l'on vit, nous laissant transporter par de douces pensées d'un Amour sincère.
Alors qu'elle vit, sourit, s'epanouit,
On devient l'archer fébrile accordant son violon sur des notes nouvelles dans l'espoir de trouver celle qui pincera le coeur de nos souffrances.
Que de larmes amères d'injustice et d'effoert vains à contempler le reflet de son imagination, dessinant dans des ondées de bonheur la vague ondulée, prometteuse de tentations d'un fruit défendu.
C'est ainsi que l'on regarde le ciel parsemé d'étoile à chercher celle qui nous est destinée,
           Filante
Elle parcourt notre corps et transperce notre esprit.
Nul doute!!!
-" C'est elle que j'aime!"
Inutile d'espérer aileurs, sur des terres  lointaines où peut-être,
Les fleurs foisonnent et le soleil ne se couche point.
Insensé de vouloir oublier ce qui nous garde en vie.
Le destin a ses prisons et l'éviter c'est mourir un peu.
Je ne puis mourir et la faire souffrir,
Non c'est impossible
Elle ne peut que m'aimer,
Je l'ai vu me sourire,
L'ai senti le coeur battant
Et,
Les paupières mi-closes,
Libérer son âme à l'encontre du souffle divin dont seul l'Amour sait offrir.
O! Amour
Par pitié
Ne t'amuse plus avec mes sentiments, mon âme ne peut combattre sans limite, pour toi seule.
Le monde refuse de comprendre mes douleurs et raille ce qu'il ne peut ressentir
             C'est ainsi,
             Oui ainsi
Que je dois fuir sans cesse cette foule qui m'obsède.
J'ai trop longtemps rêvé que tu m'aimais et ne puis l'oublier,
Mais cruelle, tu m'a fait fuir par des promesses et des sourires hypocrites.
Oh! Naïf que je suis
J'ai semé des fleurs et demandé aux oiseaux d'accompagner tes pas vers l'union promise.
J'ai prié Dieu pour te revoir même quelques minutes.
J'ai pensé que tu garderais une place en ton corps au côté de ton âme.
J'ai rêvé que plus rien n'existait sinon notre Hymen.
J'ai souhaité
J'ai pensé, rêvé, prié, pleuré, crié, écrit et...
            Seul
L'espoir me chuchote
-" Patience "
-" Patience "
...Ainsi... Seul
Je me cache parmi la foule
Traqué
Inquiet
Désespéré
Seul...Seul...Seul...
...Seul l'Amour sort vainqueur et de nouveau, au temps qui m'accompagne,
Je compose sur tes lèvres de tendres baisers,
je te cherche sans cesse,
Au détour d'une rue ou d'un rêve,
Et mes yeux se brouillent de larmes acides où reflètent sans cesse ton visage, ton corps et ton âme.