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[Hauteur]

Gouttes





Et je redeviens pluie, inéluctablement,
Quand mon état liquide a traversé les feuilles,
Labyrinthe où le temps semble prendre son deuil
De trop de frondaisons pour que j’arrive à temps…

A Temps pour éviter mon évaporation
Au feu qui vient de vous, qui dessèche mes lèvres,
Je dois rester de l’eau, pour éteindre la fièvre,
J’ai trop d’amour pour vous et j’en mourrais, sinon.

Et je redeviens pluie, inéluctablement,
Quand mon état liquide a traversé vos yeux,
Qu’une perle salée tombe sur les cheveux
Dont vous cachez vos mains et tous leurs tremblements.




Et je redeviens pluie, inéluctablement,
Quand mon état liquide a traversé mon corps
Pour entrer dans le vôtre, où je pénètre encore,
En suivant le chemin que prendra notre enfant…




Hauteur

[Paname]

Gouttes
Et je redeviens pluie, inéluctablement,
Quand mon état liquide a traversé les feuilles,
Labyrinthe où le temps semble prendre son deuil
De trop de frondaisons pour que j’arrive à temps…

A Temps pour éviter mon évaporation
Au feu qui vient de vous, qui dessèche mes lèvres,
Je dois rester de l’eau, pour éteindre la fièvre,
J’ai trop d’amour pour vous et j’en mourais, sinon.

Et je redeviens pluie, inéluctablement,
Quand mon état liquide a traversé vos yeux,
Qu’une perle salée tombe sur les cheveux
Dont vous cachez vos mains et tous leurs tremblements.
Et je redeviens pluie, inéluctablement,
Quand mon état liquide a traversé mon corps
Pour entrer dans le vôtre, où je pénètre encore,
En suivant le chemin que prendra notre enfant…
Hauteur

ça, c'est de l'Amour ou je ne m'y connais pas !
Sublime déclaration...

Juste un petit bémol : j'aurais plutôt vu "...et j'en mourrais, sinon.", car vous avez manifestement en tête un conditionnel, et non un imparfait.

Bien à vous, et en Hauteur,
Paname.

(permettez-moi de guetter, et sans malice, la répose de Balila, votre muse adorée)
[i]

[Artemisia]

Hauteur, votre retour est un enchantement.

J'aime l'inéluctable de votre (re) transformation en eau bienfaisante...
Cette pluie de vos vers, douce et fluide, glisse à l'oreille
telle un torrent , inéluctable... comme l'amour quand il nous captive et nous capture...

Amitié

Artemisia

[Félice]

Sans doute un texte qui vient du ventre.

Heureuse de votre retour, cher, j'ose espérer que vous n'en doutiez point.

Félice.

[Hauteur]

ça, c'est de l'Amour ou je ne m'y connais pas !
Sublime déclaration...

Juste un petit bémol : j'aurais plutôt vu "...et j'en mourrais, sinon.", car vous avez manifestement en tête un conditionnel, et non un imparfait.

Bien à vous, et en Hauteur,
Paname.

(permettez-moi de guetter, et sans malice, la répose de Balila, votre muse adorée)
[i]

Bonjour Paname

Votre bémol est sur une blanche pointée...
J'ai corrigé, et vous remercie, oeil de lynx...

Votre passage me fait du bien, l'ami.

Au plaisir.

Amitié
Hauteur

Hauteur, votre retour est un enchantement.

J'aime l'inéluctable de votre (re) transformation en eau bienfaisante...
Cette pluie de vos vers, douce et fluide, glisse à l'oreille
telle un torrent , inéluctable... comme l'amour quand il nous captive et nous capture...

Amitié

Artemisia

Bonjour Artémisia,

Votre joli commentaire coule lui aussi ! ...
Merci à vous

Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Sans doute un texte qui vient du ventre.

Heureuse de votre retour, cher, j'ose espérer que vous n'en doutiez point.

Félice.

Bonjour Chère,

Du ventre ?

Né du ventre, et de l'âme, je trahis ma faiblesse,
Les décors en carton dont je m'entoure sans cesse.
Du fin fond de l'orgasme éclatant d'un orage,
Ce texte sort du trou d'où l'a tiré ma rage.

Sans doute est-ce importun, peut-être cavalier,
S’éveiller un matin sans l’envie de porter
Cet énorme fardeau avec lequel on croit
Pouvoir courir ainsi sans en sentir le poids !

Comme s’il suffisait de bien fort, y penser…

Au nom de tous les siens, de ceux qu’il faut porter,
Qui vous toisent de haut, sûr de votre santé,
Ces branches qu’à jamais, les arbres porteront…

S’oublier jusqu’au point de n’être plus qu’un tronc.

Un retour, Chère ?
En fait je n’en sais rien, Hauteur dormait en moi à l’ombre de ses rêves.
Peut-être n’est-ce qu’un bâillement…

Cela dit, je ne doute pas un instant, non, que vous en fussiez heureuse, vous ne m’avez jamais voulu plus de mal que je ne vous en aie voulu, je pense !

Mes hommages, Chère.


Amitiés,
Hauteur

[LisAbelle]

Enfin vous revoilà !
Bien amicalement.
Lisa.

[balila]

Inéluctablement, je recueille vos gouttes
Nourriture affective au désert de mon coeur
Etendu dans la nuit, ignorant la déroute
Lorsqu'en moi s'imiscent ces perles de bonheur.
Une pluie qui tempête au rebord de mes lèvres
C'est l'amour qui ruisselle et fait monter ma fièvre
Travers de vos remous qui cherchent le chemin
A l'affût des vallons aux douces harmonies
Balbutiant dans vos yeux et coulant dans vos mains
Le nectar essentiel purifiant votre esprit.
Enchanteurs sont les vents et la pluie de votre âme
Mélodie de pudeur et d'aveux pénétrant
En mon coeur transpercé par la fougue et la flamme
Nous projetant tous deux dans le même océan
Terre et ciel immergés, inéluctablement...

Pour ces gouttes de vous, qui pénètrent mon coeur...

Merci, mon poète...

balila

[Paname]

J'avais dit "guetter" la réaction de Balila.
Je ne suis pas déçu !!!
Heureux poète que celui qui vit en Hauteur...

Très bel acrostiche Balila
Amicalement à vous deux, poètes...

Paname

[irena]

Ce n'est pas une surprise que je sois également heureuse de te lire à nouveau.....

Les mots sont forts, touchants, remplis d'amour,
c'est un doux chant qui nous pénètre aussi,,,,,
Ta réponse à Félice est profonde,

Quand à celle de Balila pour toi, encore sublime........

Amitiés , Valérie

[Hauteur]

Enfin vous revoilà !
Bien amicalement.
Lisa.

Bonsoir LisAbelle !

En voilà un accueil, comme on va me jalouser...

Merci de votre lecture.

Amitié
Hauteur

[balila]

J'avais dit "guetter" la réaction de Balila.
Je ne suis pas déçu !!!
Heureux poète que celui qui vit en Hauteur...

Très bel acrostiche Balila
Amicalement à vous deux, poètes...

Paname

Heureuse poétesse, qui guettait le commentaire...

Merci, Paname.

balila

Ce n'est pas une surprise que je sois également heureuse de te lire à nouveau.....

Les mots sont forts, touchants, remplis d'amour,
c'est un doux chant qui nous pénètre aussi,,,,,
Ta réponse à Félice est profonde,

Quand à celle de Balila pour toi, encore sublime........

Amitiés , Valérie

Sublime est le poète...

Grand merci, Valérie.

balila

[.ds.]

Joyeuses fêtes et belle vie à tous et pour cet enfant !
Des bisous.