Froid, revivifie torride sous ses draps de soie
L’envie qui a mouillé son sommeil d’autrefois.
Chaque matin, quand l’aube défrise toute éprise
Ses tresses blondes, entre les couleurs des éloges
Le jour s'étale, pour renvoyer la nuit à sa loge.
Le soir jaloux, chamarrerait-il l’ombre qui frise
Ses mèches entre toutes ses flammes horizontales
Pour raccompagner l’aveugle nuit à son dédale ?
O temps félon ! Nuit amblyope ! Flots et lises !
Oui ! La noirceur, longtemps, où elle se grime,
La nuit cantonne, le jour roupille, la lune s’élime.
O plaine assise ! Rives endormies ! Vent et bise !
Levez-vous ! Le temps est un guerrier esclave
Qui traque les lueurs qui brillent toutes suaves.
Le jour au carcan, viderait-il toutes ses surprises
Quand il briserait ses chaînettes d’un lever ardent
Pour raccompagner le doux soleil à ses tréfonds ?
Oui ! Le temps est frondeur entre ce qu’il divise.
Oui ! Le jour est le couturier qui le rhabille ;
Ses tenues saisonnières souvent scintillent
Quand le soleil redessine nette toute sa mise.
farid khenat et non kamel idir et compagnie.
Edited by vent, 31 October 2006 - 09:25 PM.