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[bernardo]

Sur les lèvres du voyageur,un sourire de croque-mort,
Figé comme de la pierre,il regarda autour de lui-même,
Posant un regard circulaire,et lent d'huissier qui s'aime,
Méticuleux à souhait,il vit cependant dans la glace un sort.


Peu enviable,la glace de l'armoire réfléchissait sa laideur,
Toute la nuit mortuaire,il fixa ce miroir qui essaime
Ses plus âpres pensées,tête peuplée de ces rêves qui sèment,
Méandre d'un fleuve,se jetant dans notre cortex cérébral,avec fureur


Il cherchait cette lumière rouge,d'un feu qui devenait du sang clair,
Se trouvant mêlé à cet acide jaune,dont on ignore le nom,
Coulant dans ces veines,et un rire agita cet homme,dans sa chair,


Les yeux fermés, se tenant debout devant un glace tachées de verts,
Pâleur d'un visage,qui ressemble à une mort glacial, sur ce front,
Nous aurions hurlé de peur,en voyant ce visage,et nous fuirons...