Gérer les comptes
Pour être prêt
A rencontrer
Des petits envois
De la mort.
Le matin … ouvrir les yeux
Pour observer ces cieux
Dernier fois.
Et la chambre d’hôtel:
Un lit, une tabourette.
Vider son âme de la chaleur,
D’une trahison et de l’envie.
S’intéresser à la mère, qui pleure
Et dire ‘‘adieu’’ à notre vie.
Téléphonner au bureau
Et informer l’assistante,
Que lundi prochain tu seras absent.
Et tous papiers à toi – brûler
Avec un sentiment heureux
De l’assassin virtuel.
Embracer la porte de l’voisine,
La femme de quarante ans,
Dont le cœur était saisi
Pendant plusieures convoitises.
A la question ‘‘Comment ça va ?’’
Repondre avec l’amour malade:
‘‘Ça va, mais ça viens de finir’’
Comme nous entrons ce monde au cheval
Avec un but unique s’anéantir
Avant goûter les fruits du mal.
La peur caché
En cœur tremblant
Lentement
S’approcher
A la fenêtre ouverte.
Nez au nez, soufler vers le verre …
C’est la blague qui achève la route,
C’est une allée benie des rois:
Fusillés, enterrés, disparus
Selon les légendes patoises.
Vider son âme de la chaleur,
D’une trahison et de l’envie.
S’intéresser à la mère, qui pleure
Et dire ‘‘adieu’’ à notre vie.
Comme un philosophe dégénéré
Started by DavidKarape, Aug 16 2005 05:07 AM
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