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[vent]

Maintenu à sa barbe, le menteur
Ostensible, avait voulu s’en offrir
Une place aux hauteurs du l’heur.

Honnêtement, l’amour était mon sein
Et je n’avais pas pu revoir son téton
Tout autour des lèvres de mes matins

Sensibles, pour y laisser sur ses rives
L’action, l’honneur et l’initiative
Inouïe de mon génie et les séduire,

Mais j’en avais un regard en l’instant
Amusant qui brillait derrière les idées
Noires des mous perdus dans l’évidée.

Encore et encore, la plaie sangloterait
Sous vos regards de voleurs honorés,
Où le mensonge régnait hautain et bien

Nu tel le ciel d’été balayant les nuages
Tournoyants tout autour de son azuréen
Dos pour y laisser place au soleil mage.

Encore et encore l’estampe des regrets
Scintillerait en vos yeux qui resserraient
Vainement la couleur montrant les maux.

Où brillerait la menterie j’irais l'éteindre
Lentement à l’assise de quelques mots
Etourdissants pour mieux me comprendre,

Uni à ma personne, qui voulait un peu
Rire derrière les singes du monde piteux
Sans lui en dire qu’il ne serait jamais beau.



farid khenat.

en acrostiches: mouh et slimane sont des voleurs