Poème à La Poe
Started by Ramiel, May 05 2006 06:15 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 05 May 2006 - 06:15 PM
Images nées du sentiment de peur
Dans la nuit noire on voyait des couteaux
Qui scintillaient en entrant dans la chair;
L’acier brillait, plus affreux que l’enfer,
En reflétant les lueurs des flambeaux.
Le sang coulait comme un torrent vermeil
Et jaillissait partout à gros bouillons;
Les loups hurlaient, baignés par des rayons
Qui méchamment les privaient de sommeil:
L’orbe d’argent de la Lune éclairait
Les bois touffus jusqu’au fond des marais,
Où les crapauds coassaient par milliers.
Les cris hideux des combattants farouches
Rappelaient ceux des anciens chevaliers
Quand les dragons les mettaient dans leurs bouches.
Dans la nuit noire on voyait des couteaux
Qui scintillaient en entrant dans la chair;
L’acier brillait, plus affreux que l’enfer,
En reflétant les lueurs des flambeaux.
Le sang coulait comme un torrent vermeil
Et jaillissait partout à gros bouillons;
Les loups hurlaient, baignés par des rayons
Qui méchamment les privaient de sommeil:
L’orbe d’argent de la Lune éclairait
Les bois touffus jusqu’au fond des marais,
Où les crapauds coassaient par milliers.
Les cris hideux des combattants farouches
Rappelaient ceux des anciens chevaliers
Quand les dragons les mettaient dans leurs bouches.
#2
Posted 05 May 2006 - 08:42 PM
d'autres vies, un ailleurs lointain,
par delà et deçà les morts,
sans serpent les crapauds peuvent
croassaient
par delà et deçà les morts,
sans serpent les crapauds peuvent
croassaient
#3
Posted 06 May 2006 - 03:39 AM
Citation (labelledeschamps @ May 5 2006, 07:42 PM) <{POST_SNAPBACK}>
d'autres vies, un ailleurs lointain,
par delà et deçà les morts,
sans serpent les crapauds peuvent
croassaient
par delà et deçà les morts,
sans serpent les crapauds peuvent
croassaient
Merci de ce petit et joli commentaire. Mais je ne comprends pas "croassaient". Cela se dit des corbeaux, non ?
#4
Posted 06 May 2006 - 09:12 AM
j'aime beaucoup ,trés bel homage a Edgar Poe .
#5
Posted 06 May 2006 - 09:57 AM
Citation (Baggins @ May 6 2006, 08:12 AM) <{POST_SNAPBACK}>
j'aime beaucoup ,trés bel homage a Edgar Poe .
Merci, Bilbo (Frodo ?).
En fait, je l'ai écrit dans le cadre d'une activité avec des élèves de Seconde : Comment créer des symboles ? On prend un sentiment, et on essaye de forger des images qui lui correspondent. Ces images doivent tisser un tableau cohérent. J'ai moi-même traité trois sentiments : la joie (le poème a été édité aussi sur ce forum), la peur (ici présent) et la colère (que j'éditerai prochainement). J'ai choisi la forme du sonnet, que j'aime bien.
Pour Poe, à vrai dire, je l'ai cité parce qu'il y avait un sujet sur Novalis et qu'il a été comparé à Poe, et aussi parce qu'on m'a dit, sur un autre forum où je l'ai publié, qu'il rappelait cette école romantique et fantastique américaine dont Poe est un si beau représentant. Je dois dire, en fait, que j'ai réellement créé les images en me concentrant sur ce que j'assimile spontanément à la peur. Les crapauds doivent peut-être beaucoup, quand même, à Lovecraft. J'avais adoré un passage où il évoquait la Lune et les crapauds qui coassaient dans les marais, annonciateurs de la venue d'un dieu maléfique d'outre-espace.
#6
Posted 06 May 2006 - 05:00 PM
Citation (Ramiel @ May 6 2006, 04:39 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Merci de ce petit et joli commentaire. Mais je ne comprends pas "croassaient". Cela se dit des corbeaux, non ?
je pense qu'il n'y a rien à comprendre
ce devait être un autre verre.
#7
Posted 08 May 2006 - 01:52 PM
Bravo,
ce poême nocturne est très évocateur.
Artemisia
ce poême nocturne est très évocateur.
Artemisia
#8
Posted 08 May 2006 - 02:16 PM
Citation (Artemisia @ May 8 2006, 12:52 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Bravo,
ce poême nocturne est très évocateur.
Artemisia
ce poême nocturne est très évocateur.
Artemisia
Merci.
#9
Posted 08 May 2006 - 02:29 PM
Citation (Ramiel @ May 5 2006, 05:15 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Images nées du sentiment de peur
Dans la nuit noire on voyait des couteaux
Qui scintillaient en entrant dans la chair;
L’acier brillait, plus affreux que l’enfer,
En reflétant les lueurs des flambeaux.
Le sang coulait comme un torrent vermeil
Et jaillissait partout à gros bouillons;
Les loups hurlaient, baignés par des rayons
Qui méchamment les privaient de sommeil:
L’orbe d’argent de la Lune éclairait
Les bois touffus jusqu’au fond des marais,
Où les crapauds coassaient par milliers.
Les cris hideux des combattants farouches
Rappelaient ceux des anciens chevaliers
Quand les dragons les mettaient dans leurs bouches.
Dans la nuit noire on voyait des couteaux
Qui scintillaient en entrant dans la chair;
L’acier brillait, plus affreux que l’enfer,
En reflétant les lueurs des flambeaux.
Le sang coulait comme un torrent vermeil
Et jaillissait partout à gros bouillons;
Les loups hurlaient, baignés par des rayons
Qui méchamment les privaient de sommeil:
L’orbe d’argent de la Lune éclairait
Les bois touffus jusqu’au fond des marais,
Où les crapauds coassaient par milliers.
Les cris hideux des combattants farouches
Rappelaient ceux des anciens chevaliers
Quand les dragons les mettaient dans leurs bouches.
qui "mechamment" les privaient les privaient de sommeil
MAIS CA FAIT PEUR!!!
#10
Posted 08 May 2006 - 02:52 PM
The steeples are white in the wild moonlight
And the trees have a silver glare ;
Pas the chimneys high see the vampire fly
And the harpies of upper air,
That flutter and laugh and stare.
And the trees have a silver glare ;
Pas the chimneys high see the vampire fly
And the harpies of upper air,
That flutter and laugh and stare.
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