Avenir sans avenir
Et tu noteras le nombre de fois
Où tu as contemplé l’écran
Noir, alors que dehors
Tu pouvais.
Ma politique ne fait pas dans la concession
Dans la larme
Elle propose
des armes
Je parle en clandestin
De vos tombes immondes
Je parle en sans papier
De ma haine torride
Pour les bornes morbides
Des esprits à sévices :
Désormais nos envies
Ressortent des polices
Or J’ai fait du chemin petit
Il m’arrive de me foutre
De ce qui est possible
Il m’arrive hors de doute
De regarder le ciel
Aux frontières moins fixes
Et de m’y réfugier.
Le monde comme un ensemble
De grandes communautés
Ne permet pas la paix
Ni l’amour perpétuels
Il autorise parfois des répits historiques
Des journées presque douces.
Les coriaces misères
Supportent les secousses
De tes étranglements
Tu portes en toi le monde
Comme un enfant d’ici
Pose quelques limites à toutes tes perspectives
Car le puits est profond
De ces atrocités
Avenir sans avenir
Mais
Je t’invite à aller.
Car le temps va venir
Des étoiles dodues
Des cœurs tout boursouflés
De n’en plus pouvoir
D’a ce point tout aimer
Et les autos rouleront
Avec de l’eau
Comme au tout début !
Tirées par des taureaux !
Et nous pourrons dormir
Manger des fruits
Et peut être aussi
Du bon chocolat !
Et migrer Vers Venus
Deviendra très branché
On inventera des us
Pour mieux nous assembler
Etcetera etcetera
Et Ca ira Ca ira
Je t’invite à aller
Car la vie est combat
Toujours renouvelé.
Et tu noteras le nombre de fois
Où tu as contemplé l’écran
Noir, alors que dehors
Tu pouvais.
Ma politique ne fait pas dans la concession
Dans la larme
Elle propose
des armes
Je parle en clandestin
De vos tombes immondes
Je parle en sans papier
De ma haine torride
Pour les bornes morbides
Des esprits à sévices :
Désormais nos envies
Ressortent des polices
Or J’ai fait du chemin petit
Il m’arrive de me foutre
De ce qui est possible
Il m’arrive hors de doute
De regarder le ciel
Aux frontières moins fixes
Et de m’y réfugier.
Le monde comme un ensemble
De grandes communautés
Ne permet pas la paix
Ni l’amour perpétuels
Il autorise parfois des répits historiques
Des journées presque douces.
Les coriaces misères
Supportent les secousses
De tes étranglements
Tu portes en toi le monde
Comme un enfant d’ici
Pose quelques limites à toutes tes perspectives
Car le puits est profond
De ces atrocités
Avenir sans avenir
Mais
Je t’invite à aller.
Car le temps va venir
Des étoiles dodues
Des cœurs tout boursouflés
De n’en plus pouvoir
D’a ce point tout aimer
Et les autos rouleront
Avec de l’eau
Comme au tout début !
Tirées par des taureaux !
Et nous pourrons dormir
Manger des fruits
Et peut être aussi
Du bon chocolat !
Et migrer Vers Venus
Deviendra très branché
On inventera des us
Pour mieux nous assembler
Etcetera etcetera
Et Ca ira Ca ira
Je t’invite à aller
Car la vie est combat
Toujours renouvelé.