Autour d’elle, souvent lorsque elle récupère
Noire, ses velums de part en part pour régner,
Grise la lune, s'allonge pour briser sa sphère.
Quelle mêlée ! Le jour qui piaffe silencieux
Sur sa distance a laissé ses soldats au chemin
Menant à sa demeure pour fuir l’air hideux
De la chasseresse le traquant, aveugle et nain.
Le temps trémoussant sous sa crinière noire
A foncé ses fardes sombres sur sa frimousse,
Pour raccompagner seul, la nuit à sa gloire,
Et l'aurore au carcan, suffoque toute rousse.
Quelle fin ! La loi de la nature est bien nette
De janvier à décembre sous toutes ses formes ;
Ses saisons finissent l’une après l’autre lestes
Au même moment, au même seuil des réformes ;
Et nous, jour et nuit, nous estimons les heurs
Que nous poursuivons du matin au soir, noyés
Dans : nos douleurs, nos regrets et nos peurs.
farid khenat
Comme Nous.
Started by vent, Nov 02 2006 08:51 PM
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