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[vent]

Derrière ses pas, comme un cavalier vaillant
J’avais repris l’audace du jour et ma gloire
Sans appréhension pour rattraper son séant
Voulant séduire l’amblyope l'huant, un soir.

Le silence qui régnait était celui des morts ;
Le temps vibrant agile sur son voile de gris,
Matinal, il en avait repris les espaces à tort,
Et au creux où il geignait il faisait bien nuit.

Quel parcours ! Il ne l’avait pas pris le jour
Pour le fermer au crépuscule devant sa foi ;
Il ne savait pas que la haine, après l’amour
Courait preste, pour ruiner la reine et le roi ;

Et le ton qu’il avait pris comme l’amblyope
Qui l’attendait souvent cupide au chemin
Pour l’accompagner habilement à sa trempe,
Il l’avait perdu vain entre ses grands ceins.

Quelle dureté ! Nous n’avions pas ce temps
Bien à l’œil comme autrefois pour le percer
Et en nos yeux nous l’avions laissé longtemps
Grandir mais en son creux noir il s’était froissé.



moi farid khenat

" ne te fatigue pas monsieur akli, nous n'avons rien de pareil et ne me suit pas vers ma perte. t'as intérêt."

je n'ai rien avoir avec l'oranais mohamed slimane le vétérinaire et compagnie.

les ceins et non les seins.
ceins= bordures, limites etc.


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Date: Fri, 13 Oct 2006 00:08:33 +0200
À: farid_khenat@yahoo.fr
Objet: Loin des tom, tom et le temps.
De: webmaster@abcpoesie.net Ajouter au carnet d'adresses
Bonjour Khenat Farid,

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