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[vent]

Traînarde, sur ses sombres voiles,
La nuit revenait souvent s’étendre
Et la lune, de son castel, impériale,
Elle les éraflait pour la surprendre.

Elle abandonnait courte sa réaction
Entre les recrues nouvelles, retenues
Brûlantes toutes autour des actions
Qui pénétraient les masques, ténues.

Elle reprenait son silence au chemin
Menant à ses tréfonds pour maintenir
Sombres : ses distances et son teint,

Et au sommet où elle aimait bien courir
L’aube, souvent luisante, ses moments
Elle les édifiait flamboyants, bravement.

Le temps, sous ses plissements, boiteux
Avançait, proférant quelques timides
Rais pour illuminer son ton et ses creux
Avant le lever qui l’énoncerait limpide.

Le jour s’accommodant uni en sa prison
Pour céder son cangue à la nuit éteinte,
Raccompagnait son temps à sa saison,
Jusqu’à sa fin, ouvertement d’une étreinte.

Et le soleil vouant : douceur et chaleur
Aux cieux, brillait fortement sa mise
Pour maintenir saisonnier le grand heur
Que nous aimions escorter à ses prises.



farid khenat et dorothée.


Oct 2006 00:05:28 +0200
À: farid_khenat@yahoo.fr
Objet: Sur ses sombre voiles la nuit.
De: webmaster@abcpoesie.net Ajouter au carnet d'adresses
Bonjour Khenat Farid,

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