Quand les vents qui se calamistraient loin,
Où la neige revêtait blanchâtre sa couleur,
Où les bois plissaient leur lourdeur, nains,
Où les vagues s’affermissaient de frayeur,
Essouffleraient aveuglement leur crainte,
Hardiment, j’accorderais ma lyre à l’air
Des geignements berçant leur complainte
Pour pleurer à ma manière le morne hiver.
J’avais déjà prisé cette brillance hivernale,
Que le printemps m’accommodait souvent
A chaque douaire qui l’envoyait à son aval,
Mais elle n’avait pas son visage captivant,
Pour la comparer au printemps des rêves,
Qui me faisait chantonner où les flammes
Adoucissaient mes sentiments à leur sève,
Mais je l’avais pleuré de toute mon âme.
Je l’avais prisé, où les neiges éminçaient,
La blancheur qui recouvrait ma sensation
Je l’avais aussi chantonné où trépassaient
Les rais qui poursuivaient leur orientation,
Mais je ne l’avais pas chanté où l’amour
Roupillait, silencieuse son opiniâtreté
D’un long silence que craignait le jour,
Pour en faire en mon cœur un nouveau été.
dorothée par farid khenat.
samuel, rabah, ariane, orange, samir, le blond piégeur, houcine, phorest slimane kahina raphael, djamel le docteur love kamel, amar said, ahmed et salim et mouhamed massi, , n'ont rien avoir ici.
Enregistré le 27 Mai 2006 à 22:10
par 1807657
Oeuvre Originale
Auteur :
dorothée et farid khenat.
Jongleursuite
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Sous Les Vents.
Started by vent, Nov 10 2006 08:09 PM
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