Mis
Started by Eden, Jan 06 2006 05:16 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 06 January 2006 - 05:16 PM
Immaculées de soleil
Des pampilles d’ivoires s’improvisent
D’illusions et de voyages
Elles fraudent au dos du vent
Les métaphores de vie
Ranimées de reflets
Elles s’attardent en plein bleu
Caïeux de lumière
Incandescences tristes
Nuées sans gravité
Elles déchirent et suspendent
L’éclatant compte à rebours du temps
La figure du ciel ainsi gaufrée
Impassible s’émeut
Et les cimes faîtières accueillent
Les derniers hôtes blancs
Au cœur de l’âge mis à nu
Des pampilles d’ivoires s’improvisent
D’illusions et de voyages
Elles fraudent au dos du vent
Les métaphores de vie
Ranimées de reflets
Elles s’attardent en plein bleu
Caïeux de lumière
Incandescences tristes
Nuées sans gravité
Elles déchirent et suspendent
L’éclatant compte à rebours du temps
La figure du ciel ainsi gaufrée
Impassible s’émeut
Et les cimes faîtières accueillent
Les derniers hôtes blancs
Au cœur de l’âge mis à nu
#2
Posted 06 January 2006 - 06:45 PM
c'est bien mais le rythme est simple, sans grande prouesse. je pense que tu devrais être beaucoup plus audacieux, tant sur la découpe, que sur l'assemblage même de tes mots. franchement, jte dis, j'aime beaucoup, mais expérimente un peu plus ta propre poésie, quitte à faire de la merde.
#3
Posted 06 January 2006 - 06:54 PM
Je n'ai aucune culture en la matière ... Pas de critique donc, ca ne me touche juste pas.
mais j'aime le ton du commentaire précedent. Dis, Maitre, je peux avoir le même ?
mais j'aime le ton du commentaire précedent. Dis, Maitre, je peux avoir le même ?
#4
Posted 06 January 2006 - 07:16 PM
je sais vic tu me le répètes svt
alors va falloir que tu me files un cours de rythme
ou de a-rythmes
si tes poèmes sont des exemples en la matière, dis le !
je les lis en effet comme tu les livres, et mis à part une structure qui je revois régulièrement qui ne peut se copier pour tous mes poèmes mmmmmm genre cela :
Deux ailes fragiles
Pliables à tout moment des scythes
Une lumière
Une caresse
Un vent contraire à l’ouest des rîtes
La vie, les sexes
N’étaient pas roses, mais verts
Mais rouges
cad strophes courtes et vers plutôt courts entremelés de plus longs (on ne parle pas du fond... )
Mais j'aime ce rythme qui est d'ailleurs ponctué, ce qui n'est pas le cas de mon poème ici, donc en l'occurence libre à la lecture, seul le saut à la ligne et la ligne blanche impose un pseudo rythme... bref moi je le lis comme il faudrait mais dois je le destructurer pour lui donner une mélodie universelle...? je sais c'est chaud
Donc?
pas toujours envie de faire plus court pour faire mieux rythmé
en somme
question de prise de risque, je sais
écrire long complique l'affaire....
je ne suis pas encore à la poésie-haiku (pas la forme), je prends le temps
moi aussi j'arriverais à un truc plaisant, du moins qui me plaît pleinement !
peace
alors va falloir que tu me files un cours de rythme
ou de a-rythmes
si tes poèmes sont des exemples en la matière, dis le !
je les lis en effet comme tu les livres, et mis à part une structure qui je revois régulièrement qui ne peut se copier pour tous mes poèmes mmmmmm genre cela :
Deux ailes fragiles
Pliables à tout moment des scythes
Une lumière
Une caresse
Un vent contraire à l’ouest des rîtes
La vie, les sexes
N’étaient pas roses, mais verts
Mais rouges
cad strophes courtes et vers plutôt courts entremelés de plus longs (on ne parle pas du fond... )
Mais j'aime ce rythme qui est d'ailleurs ponctué, ce qui n'est pas le cas de mon poème ici, donc en l'occurence libre à la lecture, seul le saut à la ligne et la ligne blanche impose un pseudo rythme... bref moi je le lis comme il faudrait mais dois je le destructurer pour lui donner une mélodie universelle...? je sais c'est chaud
Donc?
pas toujours envie de faire plus court pour faire mieux rythmé
en somme
question de prise de risque, je sais
écrire long complique l'affaire....
je ne suis pas encore à la poésie-haiku (pas la forme), je prends le temps
moi aussi j'arriverais à un truc plaisant, du moins qui me plaît pleinement !
peace
#5
Posted 06 January 2006 - 07:24 PM
mon poème est en deux parties. je change définitivement la danse après le mot scythes, libérant ainsi un second poème, tout aussi fort, mais mort dans la chute. cette faute est volontaire, c'est un accrochement nuisible entre le scythe et la vie, de sorte à ce que tout se brise, partant dant chaque sens possibles et se retrouvant sur l'énumeration finale, symbole de paix, avec ses couleurs, avec toutes ses joies.
bref moi je le lis comme il faudrait mais dois je le destructurer pour lui donner une mélodie universelle...? je sais c'est chaud
non non, t'es fous, tu le gardes tel quel. enfin tu fais comme tu veux. mais si tu le kiffes, c'est plus qu'une question de goût.
bref moi je le lis comme il faudrait mais dois je le destructurer pour lui donner une mélodie universelle...? je sais c'est chaud
non non, t'es fous, tu le gardes tel quel. enfin tu fais comme tu veux. mais si tu le kiffes, c'est plus qu'une question de goût.
#6
Posted 06 January 2006 - 07:33 PM
ouais en fait je vois ce que tu me veux me faire entendre
de goût certes et aussi de lecture... qui est souvent très lié à notre écriture !
et oui c'est cela, tu m'as d'ailleurs donné une explication de ton poème, par sa syntaxe mais surtout par le sens que tu lui attribuais en l'écrivant... non ?
genre pour toi ou ton écriture, je pourrais espacer mes vers (en conservant ma logique d'écriture initiale bien entendu ) en cela :
Immaculées de soleil
Des pampilles d’ivoires s’improvisent
D’illusions et de voyages
Elles fraudent au dos du vent
Les métaphores de vie
Ranimées de reflets
Elles s’attardent en plein bleu
Caïeux de lumière
Nuées sans gravité
Elles déchirent et suspendent
L’éclatant compte à rebours du temps
La figure du ciel ainsi gaufrée
Impassible s’émeut
Et les cimes faîtières accueillent
Les derniers hôtes blancs
Au cœur de l’âge mis à nu
rapidement ???
de goût certes et aussi de lecture... qui est souvent très lié à notre écriture !
et oui c'est cela, tu m'as d'ailleurs donné une explication de ton poème, par sa syntaxe mais surtout par le sens que tu lui attribuais en l'écrivant... non ?
genre pour toi ou ton écriture, je pourrais espacer mes vers (en conservant ma logique d'écriture initiale bien entendu ) en cela :
Immaculées de soleil
Des pampilles d’ivoires s’improvisent
D’illusions et de voyages
Elles fraudent au dos du vent
Les métaphores de vie
Ranimées de reflets
Elles s’attardent en plein bleu
Caïeux de lumière
Incandescences tristes
Nuées sans gravité
Elles déchirent et suspendent
L’éclatant compte à rebours du temps
La figure du ciel ainsi gaufrée
Impassible s’émeut
Et les cimes faîtières accueillent
Les derniers hôtes blancs
Au cœur de l’âge mis à nu
rapidement ???
#7
Posted 06 January 2006 - 07:41 PM
Regarde, jte file le plus beau quatrain de Bonnefoy.
Ils s'attardaient, le soir,
Sur la terrasse
D'où partaient les chemins, de sable clair,
Du ciel sans nombre.
C'est ce putain de ciel sans nombre qui met la claque final à ce putain de quatrain. C'est une maintrise absolu de l'irrégularité rythmée dans la perfection. Tes vers, je pense, n'ont pas assez d'écart dans nombre de pieds.
Fait un quatrain, là pour tripper, avec ça comme rythme, dans ton style habituel.
6 vers
6 vers
6 vers, 4 vers
4 vers
Ils s'attardaient, le soir,
Sur la terrasse
D'où partaient les chemins, de sable clair,
Du ciel sans nombre.
C'est ce putain de ciel sans nombre qui met la claque final à ce putain de quatrain. C'est une maintrise absolu de l'irrégularité rythmée dans la perfection. Tes vers, je pense, n'ont pas assez d'écart dans nombre de pieds.
Fait un quatrain, là pour tripper, avec ça comme rythme, dans ton style habituel.
6 vers
6 vers
6 vers, 4 vers
4 vers
#8
Posted 06 January 2006 - 07:49 PM
tu veux dire pieds ou vers?
#9
Posted 06 January 2006 - 08:03 PM
Ouais, chui con. fait des pieds. Et mate bien le quatrain de bonnefoy. Tout le début est saccadé, mais la fin est une lumière. C'est ce contraste ultra-puissant qui sort au final de ce quatrain. Et puis ce fameux ciel sans nombre... un régal.
#10
Posted 09 January 2006 - 03:04 PM
Le decoupage d'origine ne m'apparait pas genant, car les images sont suffisamment evoquatrices pour s'approprier un rythme. C'est un poeme que l'on relit immediatement; j'aime cette spontaneite en fin de compte: un poeme, c'est une sorte de partition qui nous permet de partager les emotions de l'auteur.
Je l'aime tel quel, en puriste.
Je l'aime tel quel, en puriste.
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