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[JustNothing]

Comme une plume, je me laisse emporter dans la douce, douce, solitude. Un silence apaisant, un vide étonnant, tel qu’une pièce aux murs blancs aussi vide que tranquillisant. Cette sérénité s’étend, le noir s’y prend. Pas un noir qui nous sombre dans ces ténèbres mélancoliques, mais un noir vide. Un noir analgésique, nostalgique, oubliant une vie ridicule de déboire. Sans un son, mes membres s’engourdies pour ne plus être les miens. Ils ne m’appartient plus. Je n’ais plus de vie. Je n’ais plus de corps. Qu’une âme pure qui vole innocemment dans le vide. Sans soucies, sans passé. Je me sent bien, excessivement bien. Je n’ais plus rien, je ne suis plus rien. J’ai enfermé mes idées dans une boite scellé. Je n’ais plus d’idées, aucune pensée et je m’enivre de ce silence, je le déguste. Cette paix, ce moment de repos où je ne suis plus moi-même. J’ai envie de pleurer, de m’accroupir en fœtus, de crier. Je veux hurler. Je sort alors de cette transe, je respire enfin. Je suis revenue à mon ego, à mes déboires, à ma déprime. Je suis redevenue moi-même, encore. Je me relève et retourne à mes gestes qui n’ont rien de marginaux, robotisé.

[Gaston Kwizera]

si je puis me permettre, d'après le peu que j'en ai compris, ça ressemble plus à une "divagation" qu'à une "méditation", nan ?

kwiz'

[JustNothing]

J'ai peut-être un peu divagué en repensant à ma méditation... ou plutôt, non. C'est une pure divaguation que de ne pas prendre quelques secondes à penser à rien, à ce sentir un rien léger.

[becca]

je sais pas pour toi mais , moi, c'étais exactement ça la sensation durant la méditation. l'impression que tu n'est plus dans ton corp de n'etre que du vide mais pas du coté négatif, c'est comme une paix intérieur. bon ok j'ai l'air parti dans ma tete là mais en fait je croix que tu là bien exprimé.