ezotam

Cette petite garce aux mirettes frétillantes
Qui autrefois laissait fièrement miroiter
Son imposture d’une allure fascinante
Artifice flamboyant de son intégrité
Le sourire sur ses lèvres tremblantes
Le cœur chaviré par la houle
Elle s’était confiée dans la foule
A mon âme bring ballante

J’ose espérer t’avoir consoler
Toi qui était, si touchante
Et ajouter à ton humeur
Un peu de sucre,
Un peu de lait

La Madone des grands boulevards

Marie laisse moi écouter ton doux chuchotement
Aux songes d'une robe de lin moite
Tes cheveux bouclé caressent sensuellement
Ton épaule découverte au teint matte

Marie figure divine douce mère
Mère des orphelins et des âmes en peine
Toi l'unique raison me sublime ô ma reine
Toi qui tempère mes douleurs amer

A genou je te serre et j'en chiale
Je chavire mes pensées et j'en crève mon coeur
Noyé sous des larmes cinglantes, la rancoeur
Emporté par les vagues, mon visage flotte pale

C'est le froid qui m'emporte marie
Ma geule pleine sifflotant le dernier des souffle
Sur le pavée glacé comme le vent qui souffle
Enfin, te voila qui sourie...

Aux creux du bleu profond des abysses, ou des cieux
Il sombre doucement les cheveux comme des algues
Les deux bras grand ouvert, le parfum sur les lèvres
Ce baiser, tu l'avait mériter pauvre vieux