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[Hauteur]

La joute.


- Dédié à celles et ceux avec qui j’ai eu l’honneur de croiser le fer, même parfois brièvement :

Luce-Île, Erre, Balila, Violaine, Roseau-pensant, Infonte, Nady-Mary, MaxiMome, Diva, Mary14, SergeL, Zeek, Serpen, Héloïse, Baz, Nicadoume…

- Adressé à celles et ceux à qui ce jeu pourrait plaire :



Que la Joute commence ! Osez prendre la plume
A ce jeu les auteurs deviennent les acteurs.
Le scénario s’écrit sans que ses rédacteurs
Ne sachent si ils sont le marteau ou l’enclume.

Les intrigues se nouent, les alliances se croisent
Tour à tour un ami deviendra le rival
Tandis que l’ennemi vient vous ôter le mal
Qu’une belle inconnue aura mis sur l’ardoise.


Laissez-moi vous planter le décor que je sens :


Notre champ de bataille ? La France de jadis !
Où la chevalerie attirait la noblesse,
Jouvenceaux, troubadours, damoiseaux et Princesses,
Bateleurs et faucons, destriers et novices.

Quelle arme je choisis ? De beaux alexandrins,
Rimes A-B-B-A, ou règles du sonnet,
Tournés à la façon que Molière aurait fait.
Galants et ciselés seront tous nos quatrains…

Venez tous mes amis et risquez donc un vers !
Les trois coups du théâtre n’attendent que vous,
Que la foule applaudisse en se tenant debout.
Ne craignez la critique acerbe de vos pairs.







Chapitre I


« Oh –là ! Palefrenier il n’est point temps encore
« De bailler en ces lieux tant il y a d’ouvrage !
« Nos chevaux sont fourbus, mes hommes d’avantage,
« Fais-bien tout ce qu’il faut, nous partons à l’aurore.

..« Messire n’ayez crainte au sort de l’équipage
..« Allez vous restaurer, l’auberge est accueillante
..« Le pain est juste cuit, et du vin, l’on se vante
..« Qu’il vous donne l’éclair, sans le poids de l’orage…

..« Mais où allez-vous donc ainsi à grande allure ?
« Après mission du Roy nous rentrons sur mes terres.
« Un an chez les païens, aux courbes cimeterres,
« A défendre la Croix sans pitié ni captures.

« Auréolés de gloire, et bientôt au château,
« Ces Dames nous feront grandes festivités
« Bénissant le retour de leurs preux Chevaliers
« Et la fin d’abstinences qui leur pesaient trop.

« Sonneront les tocsins ! Hauteur est de retour !
« Quarante Chevaliers et cent trente soldats !
« Gageons qu’en notre absence, aucun félon n’aura
« Osé troubler la paix dans tous les alentours.


Hauteur



Voilà ! A vous la main ! Prenez un personnage !
Que se créent les idylles, couvent les complots.
Bourgmestres, maraudeurs, marquise ou jouvenceau,
Mesdames charmez-nous, Messieurs ne soyez sages.

Je ferai quelquefois « la voix off » qui liera les tirades et aiguisera parfois les caractères et intrigues, ajoutant parfois des contraintes.

L’humour est bienvenu…

A vos plumes…



Amitiés.
Hauteur.

[Michel]

désolé je ne prend pas part aux joutes
mais j'apprécie vos vers discrètement
je souris de votre performance médiévale

ma plume n'est pas trop classique
pour ferrailler sur ce terrain là

Amicalement
Michel

[roseaupensant]

« Auréolés de gloire, et bientôt au château,
« Ces Dames nous feront grandes festivités
« Bénissant le retour de leurs preux Chevaliers
« Et la fin d’abstinences qui leur pesaient trop.



Hauteur de risquait rien, il avait fait l'emplette,
Pour ne craindre qu'à sa Dame ne soit compté fleurette,
D'une ceinture de fer que l'on nomme chasteté,
Et ne peut se vanter de sa fidélité.


:-))

[interzone]

Un défi, ola !!

Preux chevalier je suis, j'éviterai la fuite,
Sans armes ni monture le courage m'habite
J'avance le coeur pur et tentes une aubade,
A ma mie qui s'ennuie de toutes mes enfilades.

En tissant ses tapis parfois elle désespère,
De son homme parti voguant vers d'autres mers,
Mais son vibro aidant elle garde la flamme,
En attendant ma bite qui revient à la rame.


humm..
bon..
j'ai fait de mon mieux :twisted:

Pendant ce temps au château ....


Au plus haut de la tour, l’étendard flotte au vent
De plus vil ennemi du maître de séant
Infâme il profita de la trop longue quête
Pour s’attaquer en lâche au château, est-ce honnête ?
Les dames ont lutté, courageuses bretteuses
Mais le forban gagna, en force trop nombreuse.

Violaine l’indomptée, jamais ne capitule
Refusant d’obéir à l’intrus sans scrupule
Au donjon enfermée, elle attend sans mot dire
Fomentant un complot contre le triste sire.

Au matin un coursier saute de son cheval
Fourbu et fatigué, il porte un pli vital
A la Dame au donjon, trop longtemps confinée.
« ma Dame vos tourments sont enfin terminés
Tous nos preux chevaliers, rentrent de guerroyer
Il vous délivreront, de votre vil geôlier »


.....

[Michel]

Salut à toi Interzone


Ton mieux pourrait choquer
J'ai repris ton écrit
Moins brillant qu'il n'est dit
En des mots moins salés


Un chevalier sans cœur ne connaît point la fuite
En armure montée aucune peur l’habite
Quand il garde en son âme un doux secret d’amour
Soumis à gente mie qu’il chante en troubadour

Les nuits sans son Seigneur sa mie se désespère
En ce brillant parti dont elle n’est que princière
Mais tissant tout le jour elle garde la flamme
En espérant l’amour que son cœur lui réclame

.......

Au dela de tes vers n'étant plus inspiré
je te prie pour Violaine de finir en beauté

Amicalement
Michel

[interzone]

Merci michel de ton aide

la sale bête qui m'habite aime trop la farce,
pour rester sérieux aussi longtemps..

tu remarqueras que je partais sérieusement,
mais au bout du 4ème vers,
un ennui mortel m'a saisi..
et j'ai dévié de ma course
mea culpa..

[roseaupensant]

En ce point du récit, j'avoue que j'y perds,
Je ne sais qui est qui, cela me déséspère.
Quel est donc le félon ? il faudrait le nommer
Connaître ses raisons, son nom de Chevalier.
Car enfin on ne peut vouloir dresser gibet
Sans avoir entendu ganelon s'expliquer.

:-))

hummm je crois qu'il me faut expliquer cher Roseau que chacun choisit son propre rôle, j'ai lancé l'idée d'un félon usurpateur, séquestrant une des dames du chateau ... qui jouera le rôle du félon? sachant que parfois l'histoire commence d'une manière, mais le méchant n'est pas toujours celui que l'on pense ...
alors à chacun son rôle...
Bizzz à plus tard ....

Vio

[Olivannecy]

Je suis faux paladin
Qui s’incruste aux ripailles,
Habile de mes mains
Je pille ceux qui se gouaillent

En ce joyeux festin annoncé du retour
Je me suis infiltré, occis le troubadour…

Que de sombres larcins
Mon passé encourage,
En épargnant aucun,
Je me fi des outrages.

Quel que soit le vilain
Qui fit ici tapage,
Ceux qui arrivent enfin
En sont pleins de bagages…

Car point décor d’histoire
Ne vit de souffle pur ;
Je fais gare à ma poire
Tout en rasant les murs...

[roseaupensant]

Je connais Olivier compagnon de Rolland,
Preux et fidèle ami , vassal de Charlemagne
Or Voici qu'Annecy nous envoie l'olifant
Honteusement dérobé par l'évadé du bagne.

Il faut lui reconnaître le mérite estimable
De faire une fracassante entrée à notre table,
Nous cherchions le héros qui fait la nique au diable ,
Sire Olivannecy ? Chouette il est détestable !


:-))


Amitiés.

[Olivannecy]

Que l’air est vivifiant,
Que de beaux chevaliers
Sur leurs chevaux piaffants…
Ils font donc leur entrée.

Pour me réjouir d’avance
En me frottant les mains,
Je mire leur arrogance
Et leur joli butin.

[Hauteur]

Bonsoir Michel.

Votre plume n’est pas trop classique ?

Après vous avoir lu retoucher Interzone,
On peut se demander ce qu’il vous manquerait
Pour briguer d’être là, au milieu du banquet !
On sent votre talent ! Ne restez-pas aphone !


Amitiés,
Hauteur

[Hauteur]

Roseau,

Pour savoir ces détails encore eût-il fallut
Que vous vous approchiez de la belle en question !
M’est avis qu’à ce jeu vous n’avez pas les pions
Ma Dame, voyez-vous, ne souffre de berlue…


Amitiés,
Hauteur

[Hauteur]

Interzone,

Bienvenue…


Amitiés,
Hauteur

[Hauteur]

La troupe est repartie au lever du soleil.
Dans deux jours, tout au plus, les créneaux du château
Entendront le tonnerre annonçant ses chevaux.
Un groupe d’éclaireur arrivera la veille.

Chevauchant bien en tête, Hauteur semble penser…
Trop longtemps éloigné de ses terres fécondes,
Il a craint, trop souvent, que des fiefs à la ronde,
Son bien, mal défendu, soit la proie des dangers.

La faible garnison restée à sa défense
Ne pouvait repousser une forte invasion.
Il n’a dit mot aux hommes des supputations
Qui le faisaient rentrer avec tant d’impatience…


Hauteur

[Hauteur]

CQFD .....

:wink:


Bienvenue, Violaine

Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Salut à toi Interzone


Ton mieux pourrait choquer
J'ai repris ton écrit
Moins brillant qu'il n'est dit
En des mots moins salés


Un chevalier sans cœur ne connaît point la fuite
En armure montée aucune peur l’habite
Quand il garde en son âme un doux secret d’amour
Soumis à gente mie qu’il chante en troubadour

Les nuits sans son Seigneur sa mie se désespère
En ce brillant parti dont elle n’est que princière
Mais tissant tout le jour elle garde la flamme
En espérant l’amour que son cœur lui réclame  

.......

Au dela de tes vers n'étant plus inspiré
je te prie pour Violaine de finir en beauté

Amicalement  
Michel

Mmmmmmmm Délicieux...

Bienvenue ici

Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Olivannecy,

Je découvre un bretteur au talent surprenant !

Soyez le bienvenu.

Croyez en mon respect...


Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Que l’air est vivifiant,
Que de beaux chevaliers
Sur leurs chevaux piaffants…
Ils font donc leur entrée.

Pour me réjouir d’avance
En me frottant les mains,
Je mire leur arrogance
Et leur joli butin.

"La voix off":

Prenez garde Messire, on ne plaisante pas
Avec les monte-en-l'air au sein de ce château !
Le dernier qui fut pris s'est vu battre le dos
Au delà des limites que font le trépas...

A bon entendeur...

:wink:

[interzone]

Bon je participe moi aussi...
j'aime les efforts collectifs,
c'est très sain..


-------------------------
Ô Rome antique.
sous-tite: Pour en finir avec les romantiques..

En passant par la Rome antique
Quelques poètes lymphatiques
Me firent lire leurs vers désuets
Dont le charme les faisait baver.

Baver de joie et de fierté
Devant le ton joliment niais,
Ils récitaient avec la ferveur
Du bon elève au professeur:

"Regardez comme c'est joli
Quand je parle de la mélancolie,
Quand je radote sur les fleurs,
L'amour, les violons moqueurs.

Parfois moi-même je m'étonne
Je pleure en voyant l'automne,
L'amour fou, les longues caresses
C'est bien plus propre que les fesses.

J'enfile les vers avec osmose
Comme Jourdain fait de la prose,
Et j'abhore la vulgarité,
Des petites gens des ouvriers.

Moi je navigue dans les sphères
Les hautes couches de l'atmosphère,
Et je contemple avec mépris
Ceux qui se gaussent et qui rient."


moralité:
Dans un geste de pure bonté
Il me fallut les achever,
Muni d'une clef à molette
Je dévissais leur petites têtes.


PS:
voila, et j'ai été sérieux jusqu'au bout.
cette fois.

[Olivannecy]

Inscrit le: 08 Sept, 2004
Messages: 1945
Localisation: Bretagne

La date sur ce compteur nous indique-t-elle que la guerre est déjà finie !

Olivannecy,  
Je découvre un bretteur au talent surprenant !  
Soyez le bienvenu.  
Croyez en mon respect...  

Depuis qu'arrivé ici
J'admire votre valeur
D'en d'autres rixes d'amis
Où s'amusent les jongleurs,
Une verve de jeunesse
Se rappelle à mon souvenir;
Mais si allez je la laisse,
Attendez vous au pire... :twisted:

amitiés et merci pour l'ouverture...

[roseaupensant]

Roseau,

Pour savoir ces détails encore eût-il fallut
Que vous vous approchiez de la belle en question !
M’est avis qu’à ce jeu vous n’avez pas les pions
Ma Dame, voyez-vous, ne souffre de berlue…


Amitiés,
Hauteur

La Dame en ses regrets me fit part sans ambage,
De ce verrou d'acier qui lui servait de cage..
Mais vous ne perdez rien, quelques soient vos hommages,
Roseau avance ses pions et ne perd pas courage :

La Dame en confidence me fît part de ses goûts,
Et je sais qu'à présent vous n'êtes plus dans le coup !

:-))

Amitiés.

[Olivannecy]

passage en pensées secrètes :

Méfions nous de ces gens
Car étranger je suis…
Armons nous double gants,
Que je sois semblable à la nuit
Qui tout en les enveloppant
Leur fait oublier qu’ils languirent
Sur d’autres fronts errants.
Partout pourrais me nuire …


Oliv

Pendant que se morfond
la Dame en son donjon
les chevaliers errants
les chevaliers entrant
jalonnent sans ambage
tout au long de ces pages
des jets de bon aloi
mais ça ne suffit pas !
qui viendra donc là-haut
sauver de son tombeau
la dame en son donjon
Messires !!! allons voyons !
Je me meurs d'impatience
vous qui avez la science
de vous battre sans peur
qui sera mon sauveur ?

[Olivannecy]

Que n’entendrais-je des cris là haut ?
Une damoiselle en pleurs appelle par son nom
Son mari, ce meneur guerrier des Salomon…
Qu’importe dans ses parages là n’est pas ma question,
Surtout qu’un autre drille énervé, quoique agile,
Cherche depuis des plombes un moyen de s’ouvrir
Une voie hyménée pour son chakra viril
Triple buse sans la clef tu ne peux que férir ( queue faire rire ? )

[interzone]

Bon je me dévoue,
faut que je travailles mon image,
leur rôle comme disent les gens ici,
je sens que mon éjection est proche sinon
-------------------------------------------------

Affrontant le croque-mitaine
J'avais jeté ma vieille laine,
Qui pue et qui m'encombrait,
Pour rapidement dégainer.

D'un coup vigoureux sur la nuque,
J'ététais cet immonde eunuque,
Et courais jusqu'au grand donjon,
Pour rencontrer la fée Lassion:

Elle était belle, ses dents brillaient,
On aurait dit un oreiller.
Ses épaules étaient fabuleux,
Et dessus tombaient ses cheveux.

Je tairais la fin de l'histoire
Car les mots seraient dérisoires,
Pour évoquer nos longs ébats
Je dirais Abracadabra..


PS:
sans peurs et sans reproches,
Chevalier Bayard vous fera les poches...

[roseaupensant]

:-))

[roseaupensant]

Que n’entendrais-je des cris là haut ?
Une damoiselle en pleurs appelle par son nom
Son mari, ce meneur guerrier des Salomon…
Qu’import dans ses parages là n’est pas ma question,
Surtout qu’un autre drille énervé, quoique agile,
Cherche depuis des plombes un moyen de s’ouvrir
Une voie hyménée pour son chakra viril
Triple buse sans la clef tu ne peux que férir  ( queue faire rire ? )

Voici le sermoneur et sa boîte à outils
Qui cherche sa burette pour entrer au logis !
J'attends que le barbon aille cuver son vin
Afin, sans effraction de lui prendre la main.

Et quand je dis la main vous l'aviez deviné
Je compte tout aussi bien lui chatouiller le nez !

:-))

le nez ? ou les né...

[Olivannecy]

PS:  
sans peurs et sans reproches,  
Chevalier Bayard vous fera les poches...

Comme ta rime la dîtes,
Les poches tu feras,
Mais ce ne sont que mites
Que ta main trouvera,
Car de mes doigts fertiles
Pendant que chevalier Bavard
Haut lieu de rester coi,
Sans même pris un retard,
J’ai déjà quelques milles
Amassés dans les bois…