(15 ans déjà…)
Oui ! il me brûle encore la mémoire.
Mes mains en offrande vers la pluie,
Son galop sur un étang de moire
Résonne en moi, quand le ciel est nuit.
Toi qui vagabondes dans les vents
Emportant l’étincelle égarée
Du souvenir meurtri par le temps
Dans nos cœurs en partage, étoilés.
Alors, dans mon cœur encore sombre,
J’entends, parfois, ton souffle de brume.
Ta robe éclatante, vêtue d’ombre,
Aux saisons sans trace d’amertume…
Cheval depuis longtemps transparent…
Entends la voix obscure des larmes
Qui monte vers toi, infiniment,
En volutes de nuages parme….
Le 10 septembre 2005
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