Admirant un golfe marin azur:
Ce miroir que caresse l'astre des nuits.
(Qui sait la chanson des cascades
N'ignore point les secrêts de la mer...)
L'Ospédale comme un vieux nid d'aigle
Taillé dans la pierre des montagnes,
Couvertes d'odorants maquis
Et rafraîchies par les sources.
Quand invisible dans l'aurore cendrée,
Une légère brise soulève le murmure
Des écûmes marines qui moussent
Illuminées dans l'éveil de la baie,
Une volubile volée de passereaux
Picorent à s'en étourdir
Une pâtisserie de châtaigne.
L'arôme du café, le pain frais, les fruits pourpres
Et l'heureux miel des jours d'été coule
Comme la sève sous l'écorce du dernier orme...