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iahhel

Member Since 14 Sep 2006
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In Topic: Au Large Croise La Houle Couroucé...

07 December 2006 - 07:56 PM

Citation (socque @ Dec 7 2006, 05:29 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Oui, le rythme me paraît meilleur comme cela, plus heurté...

Il reste quelques fautes de langue que j'indique ci-dessous :
"Au large croise la houle courroucée"
"au moire reflet du temps" : le mot "moire" est un nom féminin, qu'on ne peut pas employer comme adjectif ; si vous voulez employer le participe passé du verbe "moirer", il faut écrire "au moiré reflet du temps"
"chaste s'animer,"
"nocives ..." (et non pas "nocsives")
"quelques années," (je n'avais pas relevé cette faute la première fois)

oupss merci...

In Topic: Au Large Croise La Houle Couroucé...

07 December 2006 - 03:57 PM

Ok

Merci pour les corrections..

j'ai essayer de chager la rythmique..

cela donne ceci :


Au large croise la houle courroucée

Au crépuscule du jour
au moiré reflet du temps
il s'étale sur l'écume
le vague de nos tourments.

L'océan pleure ;
il irrigue les salines
de chacune de ses lames ;
déposant sa blancheur
en larmes orphelines,
sur cette rive opaline
bercée de solitude,
acide.....

Au large croise
la houle courroucée,
laissant dans son sillage
sur l'onde maculée,
les débris du naufrage
d'un monde déraciné,
d'une société meurtrie
au respect bafoué.

Sur l'embarcadère,
désert ;
assis et immobile
je regarde l'étendue
chaste s'animer,
s'échouer en déferlantes
successives
qui s'ourlent,
nocives ...

Puis,
le vague de mon regard s'embrume ;
Mes pensées,
qui peu à peu dérivent
au naufrage d'une illusion
se perdent,
sombrant dans ce passé
à l'avenir défait,
imparfait...

Au vent,
la rose s'est camée ;
le ciel d'orage qui s'avançait
à ses épines s'est piqué !
Tout est calme.

Pourtant,
la déflagration gronde déjà.
L'atmosphère est lourd,
électrique ;
la menace qui plane
au bord de ce rivage
ne pardonnera rien !

Quelques minutes,
quelques heures,
quelques années,
qu'importe,
l'aiguille est enfoncée ;

Et,
le piston en butée
répandant sa chaleur,
l'illusion terminée
nous arrachera le cœur...

iah-hel

In Topic: J'ai Vu L’astre De Lumière, Inondé D’éprouvante Vision,

06 December 2006 - 12:19 PM

Citation (Zapiski id podpolia @ Dec 4 2006, 10:45 PM) <{POST_SNAPBACK}>
T mur pour le pavillon des dingues l'ami.


Le pavillon des dingues mais t'es le premier à être dedans....
Ouvre les yeux l'ami et sort de ta visions aveuglée par ce que tu crois être !

Ce que tu vois n'est pas, reviens à la réalité ; vois la beauté de ce qui nous entoure qui se meurt... (la faute a qui?)
A chacun des pas de l'homme, une ombre monstrueuse prend racine...
Elle absorbe tout sur son passage, car l'homme ne pense qu'a lui.... et pas à ce qui l'entoure...

Certaine personne ici ont les yeux grand ouvert et vois un peu plus loin que leur nombril... ce qui n'est pas le cas de tous le monde ...

poétiquement

iah-hel

In Topic: Je M’assieds, à Travers Ce Dépeuplement Tranquille.

06 December 2006 - 11:22 AM

Citation (bernardo @ Dec 5 2006, 10:48 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Souvent le soir je m'assieds, ici,
Sur ces plaines désolées,
Qu’un vent glacial, me remplit de froideur
Avec ce ciel, qui semble onduler encore,
Et je regarde avec tristesse, ce gaspillage ténébreux,
Je regardais les étoiles s’embraser, bien haut
Dans le bleu le plus pur de vos yeux,
Réfléchir le lointain de la mer :
L’univers qui scintille avec des pétillements
Je m’assieds, à travers ce dépeuplement tranquille.
Et alors, oui ! J’arrange mes yeux sur ces clartés

Cela me paraissait, encor, être ces mêmes lueurs
Sur un regard qui se pose, sur de vastes vallées de songes
Ce monde est une mer, si vaste ou s’engloutisse nos espérances
Amour qui se perd dans ces écumes, ou l’oublie vous terrasse
Dans cette terre, où l'être humain n'est rien,
Il demeurera complètement inconnu : et vous regardiez fixement
Dans ce ciel, encore infiniment éloigné,
Le visage, le regard, des étoiles,
Cela me paraissait, comme un brouillard
Ou pas un seul homme au monde, n’y échappe
Car nos étoiles, elles sont infinies par le nombre et la masse,
À ce soleil d'or amour, qui s’accroche à votre nudité lascive
Vous étiez cet inconnu, dans le ciel,
Où vous paraissiez comme un petit point
De lumière embuée de beauté, comme se dévoile
Le monde : devant vous a l’état brut, avec ses tares,
Alors oui, j’aurais des pensées d’enfants
O espèce humaine ? Vous si attentif dans votre état
Ici au-dessous de qui votre astre, que vous supportez.
La terre sera le témoin de votre fin,
Vous insulterez encore la nature en périls,
Mais cela du reste ne paraît pas surpassé,
L’agonie de votre civilisation.
Alors, la race humaine si appauvrie, quelle pensée
Aura-t-elle de vous ! Si finalement elle perce votre coeur ?
J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié..


Alors je reste assis sur l'arrête de la brèche et m'imprègne du souffle aux fragrances de souffre ;
ces relents évanescents, âcres, nauséabonds, cette odeurs qui remonte à l'aplomb de ce gouffre.

La terre est ouverte et ses entrailles projettent béantes, toute la pourriture de notre race...
Qui doucement s'efface...
Des courbes que l'on trace...

"J’ignore encor, si rire où pleurer, domine ma pitié.."


Merci pour ce texte empreint de réalité....

poétiquement

iah-hel

In Topic: La Fonction Poétique De Roman Jakobson

06 December 2006 - 10:25 AM

Citation (Félice @ Dec 4 2006, 01:55 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Nous sommes conditionnés, oui. Mais pas que.


Certe mais le "conditionné" prend le pas sur le "pas que" et c'est domage. wink.gif

Iah-hel