3 replies to this topic

[Maxime Szadek]

Le vent souffle entre les deux clochers de l'église
Et les arbres discrets s'agitent sans un bruit
Au-dessus des passants souffletés par la brise
Mais les arbres géants tremblent en cette nuit
Sous le lunaire zénith où l'aurore point
Obscure et à la fois absente du ciel noir
Les trottoirs reluisent içi de gel où maints
Flocons de lumière sont autant d'abreuvoirs
Pour les ombres gisant sur le sol vivement
Flétri par des années de longue soitude
Ce sol est comme l'homme abandonné marchant
Dessus et baissant la tête sous l'hiver rude

[serioscal]

Il y a une ambiance que j'aime beaucoup dans ce poème. Certains détails me chiffonnent : le vers est-il alexandrin ? Si oui, il est fautif (absence de césure, flottement de l'e muet), ce qui n'est pas vraiment un problème car la phrase poursuit un rythme personnel et juste sous le vers réglé.

Toi aussi, tu as remarqué qu'on s'approchait de l'hiver ? Brrr.

[Artemisia]

j'ai lu ce poème comme on regarde un tableau.
Ou plutôt une belle photo en noir et balnc.
l'ambiance est bien décrite, des touches de lumière,
des ombres...

Artemisia

[Deirdre]

J'apprécie la musicalité de ces vers.
Welcome Maxime