En journées défaites
Scribouille un mot sans fin
La larme d’hémoglobine
Trop fier de son silence
Jette les ailes fines chrysalides
En boule de papier jauni
A fond d’une corbeille en nuit
Enfuit
Mots d’ecchymoses sanglotés
En blues balaient la syllabe lovée
Le point défait trop inventé
Revient la mémoire du cri bâillonné
Et la porte lourde soudain scellée
Pressant la clef dans sa poche
De son silence trop fier
Freiner, freiner, freiner…
Il pleut des larmes de crocodiles
Et le cheval au galop…
Sombre, incapable manœuvre
Flash back
Des pattes de mouches sur vélin
Calligraphie d’encre sépia sur lin
Et le pare-brise pleut des lames
Verrouille les mots sans fin
En journées défaites
En larmes rosées d’hémoglobine
En regard Méphisto sur la vitre croisée
A boire le vain nectar, l’élixir
Trop fier de son silence
De son sourire
La clef au fond de sa poche
Teintée ciselée polie oubliée
Pleure une vapeur de sang
Un dernier embrasement
Puis serre le poing avouant
Le poumon, la lettre scellée
La fleur en souffle crevé
Meurt de secrets oubliés
Le cri strident