à une jeune morte
Started by corres @rts, Aug 14 2005 02:27 PM
8 replies to this topic
#1
Posted 14 August 2005 - 02:27 PM
à Sylvie
C’est que tout homme voit le ciel avant la terre
Sur les chemins en épines et en fleurs
Le matin a bercé le glaive lumineux
D’un soleil volage
Le soir a bu l’arc sombre
D’une lune sage
Ni le regard qu’ont nos yeux sur la vie
Ni la parole dite de nos espérances au loin
Qui s’en vont ne te retrouveront réelle
La pluie est passée sur un rêve
Effaçant le visage qui part qu’on ne reverra plus
L’heure de la mort s’est faite immuable
Qu’est-ce ? Rien n’a plus d’espace
Alors que meurt le souffle que meurt le vent
Que meurt ta vie emportant le temps
Un peu de nous déjà
Te laissant à nos souvenirs vains
Te laissant morte dans la seule ombre
La nuit tombe est tombée
Nulle nuit n’est pourtant sépulcre
A ta mémoire aux brumes nocturnes
Pareille à une mer reposée sereine
Où ce corps ? Qui reflétait le mouvement
Faisait l’esprit de la vie ou enfin de rien
Ballet fou de la terre en univers désolé
Languissante est une demeure
Où la mort y trouve sa note
Endormie la naissance d’un silence
Des yeux aveugles aux oreilles sourdes
Pas un hélas pas un ne comprend
Songes muets des défunts
Que vous vouliez vous taire
Que les meilleurs printemps
Partent avec habitude
Et que le ciel continu en terre
C’est que tout homme voit le ciel avant la terre
Sur les chemins en épines et en fleurs
Le matin a bercé le glaive lumineux
D’un soleil volage
Le soir a bu l’arc sombre
D’une lune sage
Ni le regard qu’ont nos yeux sur la vie
Ni la parole dite de nos espérances au loin
Qui s’en vont ne te retrouveront réelle
La pluie est passée sur un rêve
Effaçant le visage qui part qu’on ne reverra plus
L’heure de la mort s’est faite immuable
Qu’est-ce ? Rien n’a plus d’espace
Alors que meurt le souffle que meurt le vent
Que meurt ta vie emportant le temps
Un peu de nous déjà
Te laissant à nos souvenirs vains
Te laissant morte dans la seule ombre
La nuit tombe est tombée
Nulle nuit n’est pourtant sépulcre
A ta mémoire aux brumes nocturnes
Pareille à une mer reposée sereine
Où ce corps ? Qui reflétait le mouvement
Faisait l’esprit de la vie ou enfin de rien
Ballet fou de la terre en univers désolé
Languissante est une demeure
Où la mort y trouve sa note
Endormie la naissance d’un silence
Des yeux aveugles aux oreilles sourdes
Pas un hélas pas un ne comprend
Songes muets des défunts
Que vous vouliez vous taire
Que les meilleurs printemps
Partent avec habitude
Et que le ciel continu en terre
#2
Posted 14 August 2005 - 02:32 PM
Poignant, émouvant...
un bel hommage que tu rends là
amitiés,
un bel hommage que tu rends là
amitiés,
#3
Posted 14 August 2005 - 03:22 PM
Texte magnifique
qui fait appel à notre intelligence et à notre sensibilité.
De temps en temps sur le site il y a des textes d'une très grande poésie; celui ci en fait partie.
qui fait appel à notre intelligence et à notre sensibilité.
De temps en temps sur le site il y a des textes d'une très grande poésie; celui ci en fait partie.
#4
Posted 14 August 2005 - 03:44 PM
merci LoupdesArcans pour ton passage amitiés
#5
Posted 14 August 2005 - 03:46 PM
merci djibril pour tes mots très touché amitiées
#6
Posted 14 August 2005 - 03:51 PM
On aimerait te lire sur des sujets plus heureux..mais c'est un beau moment que tu nous fais partager.
En toute sympathie.
:-))
En toute sympathie.
:-))
#7
Posted 14 August 2005 - 03:55 PM
merci roseaupensant amitiés
#8
Posted 15 August 2005 - 06:35 AM
trés émouvant, trés beau
amitié
amitié
#9
Posted 15 August 2005 - 07:18 AM
merci cher Lacape de ton commentaire amitié également
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