Prémisses à L'ultime Décadence
#1
Posted 12 July 2006 - 05:33 PM
D’un désordre d’agonies septembrales
Et la lune chevaucheuse
Ecarlate la maison aux cent rêves
Où tu dors comme un arbre
Mais moi
Sais-tu que je dors
Comme l’ombre de l’ombre du vent
Impalpable aux cent bouches
Aux cent bouches du dégoût de ma vie
Hédonique et chienneuse
Un trait
Une rature de sang
Sous la lune chevauchée par le fleuve
C’est ton rire (ou le mien)
Nous sommes les enfants du bourreau
Punis et malveillants
La nuit se saigne à l’âme
Ton absence entoure ma paupière
D’un feuillage d’agonies septembrales
Et je dors comme l’automne
Un champ de pavots sur la lèvre
Un trait de sang descend
Les ratures de ma lèvre
L’escalier de mes reins
Et je ris de ton rire (ou du mien)
Sous l’ombre de l’ombre de l’arbre
#2
Posted 12 July 2006 - 05:38 PM
en te lisant
rien de tel!
bises
Charlie
#3
Posted 13 July 2006 - 02:44 PM
Votre lecture est un ...
Plaisir égoiste.
Finalement, non, je ne vous préfère pas.
Je crois que je vous aime.
Lonesome Infonte
#4
Posted 13 July 2006 - 03:30 PM
je veux dire qu'après,
on est toujours un peu différent qu'avant.
Meilleur ou pire ? vas-tu demander.
Ni meilleur, ni pire: différent.
Comme si on revenait d'une brèche dans l'espace temps
et qu'on y ait aperçu
l'ultime de l'ultime petite lueur de l'humanité.
Amitié
Artemisia
#5
Posted 13 July 2006 - 04:35 PM
bises affectueuses
#6
Posted 13 July 2006 - 05:04 PM
un frisson à te lire !!
bizz !!
#7
Posted 14 July 2006 - 10:44 AM
en te lisant
rien de tel!
bises
Charlie
Merci Charlie
Commencer un 14 juillet en lisant ton com
Rien de tel pour mettre du baume au coeur
Bien à toi
#8
Posted 14 July 2006 - 03:35 PM
Le titre m'a effrayée, quand même un peu. J'me suis dit... ça y est, c'est le début de la fin.
Sérieusement, j'apprécie le texte et le style toujours ténébreux, tatillon. Ténébrillon. "L'ombre de l'ombre"... comme un déluge incontrôlable.
J'aime "les ratures de ma lèvre"... puisque j'attendais "la rature de mes lèvres". Je te le redis, Helo, tu es une mère pour tes textes.
Jaguar.
#9
Posted 15 July 2006 - 08:00 AM
Votre lecture est un ...
Plaisir égoiste.
Finalement, non, je ne vous préfère pas.
Je crois que je vous aime.
Lonesome Infonte
Not so lonesome Infonte
As I read you
There are many lovers in you heart
Some kisses for you
#10
Posted 15 July 2006 - 08:48 PM
Sais-tu que je dors
Comme l’ombre de l’ombre du vent
Impalpable aux cent bouches
Aux cent bouches du dégoût de ma vie
Hédonique et chienneuse
Tant qu'y a du désir y a de la vie, y a de l'espoir...
Biz
#11
Posted 16 July 2006 - 08:47 AM
je veux dire qu'après,
on est toujours un peu différent qu'avant.
Meilleur ou pire ? vas-tu demander.
Ni meilleur, ni pire: différent.
Comme si on revenait d'une brèche dans l'espace temps
et qu'on y ait aperçu
l'ultime de l'ultime petite lueur de l'humanité.
Amitié
Artemisia
C'est un réel compliment Artemisia
Ecrire est aussi une aventure
On met le pied dans un espace que l'on croit délimité par sa volonté
Et d'un coup tout nous échappe
On ne reconnait plus rien
Après l'écriture il faut se reconstruire
Ou rester différent
Comme tu l'as dit
#12
Posted 16 July 2006 - 09:46 AM
#13
Posted 16 July 2006 - 10:50 AM
passage
rapide
Mais il est
des textes
d'êtres
vivants
encore
toujours
qu'il ne faut pas
rater
Jamais
Amitiés
Maud
#14
Posted 16 July 2006 - 05:31 PM
bises affectueuses
Alors tant pis si tu ne me lis pas
Mais je préfère que tu ailles bien
Ne soies pas désolée
Je ne vais pas si mal
Mais ma vie est en train de prendre un virage à 90°
Kisses for you
#15
Posted 16 July 2006 - 09:35 PM
Enfin, je veux dire j'ai beaucoup aimé.
J'ai eu du mal à me décider à le lire, mais super, non pas déçu.
A+
Ben pourquoi t'as eu du mal à te décider à le lire ?
Bises pour toi
#16
Posted 17 July 2006 - 02:06 PM
La zibeline zébré de sang rend les mots plus artiste que le silence, même avide.
Bravo
#17
Posted 17 July 2006 - 03:28 PM
Une rature de sang
Sous la lune chevauchée par le fleuve
C’est ton rire (ou le mien)
Nous sommes les enfants du bourreau
Punis et malveillants
magnifique et superbe !
#18
Posted 17 July 2006 - 08:52 PM
Trop septentrional pour moi.
Glaciaire en somme...
et je me dis que cette beauté-là
est trop dépouillée pour moi,
et j'ai froid dans le dos...
Mais c'est certainement voulu de ta part,
Et c'est grandement réussi.
#19
Posted 17 July 2006 - 09:02 PM
un frisson à te lire !!
bizz !!
C'est plutôt bien ce frisson glacial Domi
Compte tenu de la canicule !
Bizzzzzzz
#20
Posted 18 July 2006 - 09:14 PM
Le titre m'a effrayée, quand même un peu. J'me suis dit... ça y est, c'est le début de la fin.
Sérieusement, j'apprécie le texte et le style toujours ténébreux, tatillon. Ténébrillon. "L'ombre de l'ombre"... comme un déluge incontrôlable.
J'aime "les ratures de ma lèvre"... puisque j'attendais "la rature de mes lèvres". Je te le redis, Helo, tu es une mère pour tes textes.
Jaguar.
Mais oui Fée-Fée
Je les bichonne mes textes
Et même après les avoir postés, il me vient encore des envies de changements
Plus ça va, plus il me faut du temps pour écrire un malheureux texte de 3 strophes
Bien à toi
Biz
Le désir ne manque pas
Mais la vie peut-être...
Quant à l'espoir
Bien sûr il me soutient
Mais le chemin est court de l'espoir au désespoir
Bien à toi
Buio ?
C'est un mot que je ne connais pas
Et que mon traducteur ne reconnait pas non plus
Tu peux me donner la signification
Bises
#21
Posted 18 July 2006 - 09:35 PM
que ton arbre resplendisse encore, un texte avec quelques fulgurants eclairs.
Serge
#22
Posted 20 July 2006 - 06:40 AM
passage
rapide
Mais il est
des textes
d'êtres
vivants
encore
toujours
qu'il ne faut pas
rater
Jamais
Amitiés
Maud
Merci de ton passage Maud
J'ai vu que l'un de tes textes (très beau) avait recueilli un nombre impressionnant de coms
bien à toi
#23
Posted 20 July 2006 - 07:03 AM
Votre lecture est un ...
Plaisir égoiste.
Finalement, non, je ne vous préfère pas.
Je crois que je vous aime.
Lonesome Infonte
Franchement, Infonte, je ne vous comprends guère ! Héloïse (et elle me détestera pour ces mots mais tant pis ! je ne fais que lire et ne mêle pas mes amitiés à mes lectures) est infiniment supérieure : ni idéologie ni bavardage dans ce qu'elle écrit. Toujours à même la peau, le nerf, la névrose parfois. Ses accès à la beauté sont multiples et imprévisibles. J'aurai, pourtant, la même conclusion que vous.
Votre vieux poète gauche gauchiste débauché et labré
#24
Posted 20 July 2006 - 12:34 PM
La zibeline zébré de sang rend les mots plus artiste que le silence, même avide.
Bravo
J'aime ton image de la douleur
Et ta zibeline zébrée de sang
Tu sais associer les mots de manière vénéneuse
C'est une bonne manière
A mes yeux !
#25
Posted 21 July 2006 - 03:08 AM
#26
Posted 21 July 2006 - 05:58 AM
C'est fou la metempsychose nocturne !
#27
Posted 21 July 2006 - 06:33 PM
magnifique et superbe !
Quelquefois, les mots viennent simples et faciles
Ce fut le cas pour cette strophe
Merci de l'avoir soulignée
#28
Posted 24 July 2006 - 06:45 PM
Trop septentrional pour moi.
Glaciaire en somme...
et je me dis que cette beauté-là
est trop dépouillée pour moi,
et j'ai froid dans le dos...
Mais c'est certainement voulu de ta part,
Et c'est grandement réussi.
Pas si glacial
Mon texte a les couleurs chaudes de l'automne
Mais bien sûr il n'a pas la chaleur de l'été
Je préfère les saisons froides
Sans doute le titre
(ou bien la lecture de ton dernir poème Octobre dont je suis sorti quelque peu ébranlé)
Ben t'as l'air solide pourtant !
Il est vrai que je fais rarement dans le bonheur serein
Que veux-tu ! Ce qui est trop doux et gentil m'ennuie
Bises pour toi
#29
Posted 25 July 2006 - 10:09 AM
que ton arbre resplendisse encore, un texte avec quelques fulgurants eclairs.
Serge
Peut-être un peu démone parfois
Ah cet arbre !
Un symbole pour moi (pas celui du père qui a surtout brillé par son absence )
Bien à toi
Votre vieux poète gauche gauchiste débauché et labré
Je crois que je t'aime
Dur au coeur tendre
Bien à toi
#30
Posted 29 July 2006 - 08:29 PM
Je connais ton style très noir Héloïse mais je manque parfois de recul et c’est pourquoi je dois choisir mes moments de lecture. Merci de ta bienveillance. Je ne sais pas dire merci pour un poème comme le font certains (pas encore…) alors je te redis Bravo !
Bravo pour ton poème car c’est avant tout de ça qu’il s’agit.
(je viens de le relire, ça me plait toujours autant)
Merci n'est qu'un mot parmi d'autres
Je t'ai rencontré, brièvement, mais j'ai un instinct sûr de femme-louve
J'te kiffe bien
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