17 replies to this topic

[Alba]

La nuit puait Noël, lui, flairait l' abandon
En propète averti, la culotte bouffante
Le poulbot du quartier en bée contemplation
Au mythe poireautait le regard de l'attente,

Ses yeux ensevelis, sans lierre et sans veillée
Bleue matérialité issue d'un coeur de pierre
Sans miracle oublié devant la cheminée
Décor d'aliénation, l'enfance sans matière

Un clan de père noël distendu au plafond
S'émoustillait au vent, rêvant aux vieux santons
Feu gâteaux et bonbons furent émus de l'oubli.

Du rêve familier sortent les matadors,
Quand se lovant faiblement au tapis s'endort
La nuit, au soupson étoilé, du Tout-Petit.

[socque]

J'aime beaucoup le premier quatrain ! "La nuit puait Noël", ça a vraiment de la gueule...

Après, je trouve le poème moins percutant (encore que "Bleue matérialité issu d'un coeur de pierre" emporte mon adhésion), je me dis qu'il aurait sans doute gagné à être davantage travaillé... Il y a quelques fautes aussi, déjà le "issu" dans la citation ci-dessus, lequel devrait être au féminin.

Bonne continuation Alba !

[belvis]

A ce tout petit qui semble être personne,

comme oublié...

[Alba]

il est vrai que je reste aussi dubatative sur la fin
la fragilité de l"enfance a trop retenu mes mots
il faut sans doute y accentuer un peu plus de douleur, plus profonde
reste la pirouete de la fin,(le plus diffcile à travailler)


Merci de tes bons conseils, toujours

[Dolce66]

La nuit puait Noël, lui, flairait l' abandon
En propète averti, la culotte bouffante
Le poulbot du quartier en bée contemplation
Au mythe poireautait le regard de l'attente,

Ses yeux ensevelis, sans lierre et sans veillée
Bleue matérialité issu d'un coeur de pierre
Sans miracle oublié devant la cheminée
Décort d'aliénation, l'enfance sans matière

Un clan de père noël distendu au plafond
S'émoustillait au vent, rêvant aux vieux santons
Feu gâteaux et bonbons furent émus de l'oubli

Du rêve familier, sortent les matadors
Quand se lovant faiblement au tapis s'endort
La nuit, au soupson étoilé, du Tout-Petit.

J'en ai des frissons...

[Alba]

Version finale du sonnet retravaillé,

La nuit puait Noël, lui, transi d'abandon
Utopique averti, la culotte bouffante
Le poulbot du quartier en bée contemplation
Au mythe rivetait le regard de l'attente.

Ses yeux ensevelis sans lierre et sans veillée,
Bleue matérialité issue d'un coeur de pierre,
Un phénix démuni devant la cheminée
D'un feu en extinction, l'enfance mortifère.

Spectral Père Noël dispensé d'immixtion
Souffre au lieu dépourvu de son habitation
Reclus comme un jouet qui hurle dans l'oubli.

Du tourment familier sortent les matadors,
Quand se lovant de peine au tapis il endort
Un ruisseau étoilé, linceul du Tout-Petit.

[socque]

Oui, c'est mieux je trouve ! Plus costaud. "Spectral père noël", par exemple, c'est fort.

(Attention, le vers neuf justement, celui du spectral père noël, ne comporte pas douze pieds.)

[Alba]

j'ai rectifié, j'espère cependant que le vers n'est pas trop chargé en images
Merci pour ton appréciation
T.bonne journée

[Pachane]

Hé bé.
ça me fait penser à une barque.
On sent la houle, et en même temps une certaine pression.
C'est vraiment très beau.

[Alba]

Merci de ton appréciation,

pt'it plus--->le lierre en décor à noël signifie l'affection

[belvis]

Dommage pour la 1ère version...

Mais ce n'est qu'un avis de simple amateur.

[Alba]

j'aime tous les avis, amateurs et autres poètes
donne-moi des détails concernant ta déception à la lecture de la 2ème version
je reste sur ma faim....

[belvis]

J'en préfère les images...

Elles me semblent tellement plus monstrueusement...belles,

comme injustes au coeur de l'enfant.

Mais je ne suis que celui-là,

et j'aime imaginer...

C'est ma prédilection pour les ambiances.

Oui...pour quelques retouches,

et mon oreille en aurait été satisfaite.

[Paname]

Un peu (seulement) d'accord avec Belvis.
"utopique averti", "mortifère" me gênent, sans pourtant que je puisse dire pourquoi.

Toute la troisième strophe était bien meilleure à mon humble avis.
Mis à part le très fort "Spectral Père Noël", qui est une belle trouvaille, et l'alliance mots du "jouet qui hurle", qui me parle.
Le reste m'apparaît comme confus, et surtout d'un vocabulaire très nettement décalé par rapport à celui de l'ensemble du poème.

Ce n'est que mon avis, mais vous en souhaitiez, n'est-ce pas ?

De toute façon sincèrement bravo, et bien à vous.
Paname

(excusez le "prof", mais un "s" à reclus et pas de "t" à transi, ça m'irait mieux...)

[Alba]

que des critiques constructives merci Belvis pour le retour
et j'excuse le prof, tout est bienvenue, on ne maîtrise jamais tout,
même en essayant de faire au mieux
il est certain qu'après tout cela un remodelage interviendra..........

---------
Quant à Scoque notre correcteur orthographique qui m'a laissé dans l'ombre des fautes
merci de m'avoir fait cherché "car je n'ai pas suivi le protocole"
En vérité, il faudrait souvent passer par le salon "à corriger" quand on a un doute
lol

et, malheureusement, je n'avais pas trouvé la totalité des mots à rectifier
alors Merci aussi à Paname

[socque]

(...)
Quant à Scoque notre correcteur orthographique qui m'a laissé dans l'ombre des fautes
merci de m'avoir fait cherché "car je n'ai pas suivi le protocole"
En vérité, il faudrait souvent passer par le salon "à corriger" quand on a un doute
lol
(...)

Ma foi, j'applique un principe de précaution : il m'est arrivé de me faire incendier parce que je m'étais permis de signaler des fautes de français dans des textes publiés. (J'ai déjà hésité à signaler le vers de treize syllabes, je l'ai fait parce qu'il a été écrit suite à une modification du texte.) Pour ne pas me faire engueuler, j'essaie de limiter mes remarques formelles à l'espace prévu pour ça...

Et sinon, Alba, fais-moi plaisir : mon pseudonyme, c'est socque, sans majuscule. Désolée de pinailler là-dessus, mais ça m'est aussi pénible de le lire écorché que de voir des fautes de français...

[Alba]

[Félice]

La nuit puait Noël, lui, flairait l' abandon
En propète averti, la culotte bouffante
Le poulbot du quartier en bée contemplation
Au mythe poireautait le regard de l'attente,

Ses yeux ensevelis, sans lierre et sans veillée
Bleue matérialité issue d'un coeur de pierre
Sans miracle oublié devant la cheminée
Décor d'aliénation, l'enfance sans matière

Un clan de père noël distendu au plafond
S'émoustillait au vent, rêvant aux vieux santons
Feu gâteaux et bonbons furent émus de l'oubli.

Du rêve familier sortent les matadors,
Quand se lovant faiblement au tapis s'endort
La nuit, au soupson étoilé, du Tout-Petit.

Oui, mises à part les remarques déjà faites et avec lesquelles je suis assez d'ac... je trouve qu'il y a vraiment de la matière.

"ses yeux ensevelis, sans lierre et sans veillée"... juste pour l'oreille, c'est vraiment délicieux, par exemple.

Félice.