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[Maxime Szadek]

Aussi vrai que le ciel gris se défile aux vents,
La toundra s'anime aux lueurs de la bruine
Et les divins piliers poussent en écoutant
Leurs feuilles tomber plus bas que toutes les mines.

Aux colonnes de givre fondent les cratères,
Trous sacrés, pauses providentielles, éclairs vides.
Aux étendues uniformes de Cielcouvert
Se rencontrent la paix et les éphémérides.

Au pradis des drogués tombent le flocons
D'une mort annoncée, de ce monde engivré
Dont les blanches caches paralysent les monts
Surpris de leur splendeur, dans les cieux prosternés.

Par un voyage sur la glace, je fuis l'enfer.
Quatre tours de Mercure, dans le froid écroulées
Font naviguer le froid hivernal sur la mer.
La hauteur du Salut par les anges est volée.

La nuit des vents tombent sur de violents orages.
Jupiter lance sa furie sur le Nord.
Le gris se mêle au bleu, l'obscurité des mages
Dans la tempête de grêle, s'en va sans effort.

Des tourbillons de lumière obscure la vie
Se fige, laissant des traces glacées sur la terre.
Sur le froid intense, les dieux tombent à l'envi;
Dans l'immensité des contreforts ils s'enterrent.

Malgré la lueuer en crue des étoiles blanches,
L'écume s'immobilise en d'infâmes mains,
La chair à vif dans un sang de marbre bleui,
Et la foudre s'abat sur un astre d'embruns.

Trouver la haine à l'ancien point de non-retour.
Rester sans fleur, sans couronne et sans honneur.
Dispersé dans son sillage par son amour,
Je découvre le froid, la brise, par la douleur.

Gel, dévastation. A leurs ombres défilantes
Se glissaient d'impitoyables esprits malins.
Le rêve de délicieuse chairs approbantes.
De haut en bas, le temps s'inscrit, dans son écrin.

La renaissance du héron griffe de ses
Gelures - La pénombre enfouie de la caverne.
Le labyrinthe glissant par elle avancé.
Un lobo des neiges bleu, seul sur le balnc terne.