La mer. La mer.
La mer. Uniquement la mer !
Pourquoi tu m'as apporté, père,
Dans les cieux ?
Pourquoi tu me désenterra
De la mer ?
Dans ces rêves, d’onde amère
Ou se jette mon coeur.
Tu voudrais lui apporter.
Père, au-delà de ce monde où tu m'as apporté
Là ?
La Mer. La Mer.
Started by bernardo, Feb 26 2006 10:50 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 26 February 2006 - 10:50 PM
#2
Posted 21 March 2006 - 12:05 AM
Citation (Ronsard @ Feb 26 2006, 10:50 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La mer. La mer.
La mer. Uniquement la mer !
Pourquoi tu m'as apporté, père,
Dans les cieux ?
Pourquoi tu me désenterra
De la mer ?
Dans ces rêves, d’onde amère
Ou se jette mon coeur.
Tu voudrais lui apporter.
Père, au-delà de ce monde où tu m'as apporté
Là ?
La mer. Uniquement la mer !
Pourquoi tu m'as apporté, père,
Dans les cieux ?
Pourquoi tu me désenterra
De la mer ?
Dans ces rêves, d’onde amère
Ou se jette mon coeur.
Tu voudrais lui apporter.
Père, au-delà de ce monde où tu m'as apporté
Là ?
Poème de Rafael Alberti, poète espagnol
La mer. La mer.
La mer. Rien que la mer !
Pourquoi m'avoir emmené, père,
à la ville?
Pourquoi m'avoir arraché, père,
à la mer ?
La houle, dans mes songes
me tire par le coeur
comme pour l'entraîner.
O père, pourquoi donc m'avoir
emmené ?
----------------
... et ce sera ma dernière intervention sur le sujet.
Ronsard, contrairement à ce qui vous avez écrit en commentaire vous n'étes pas interdit sur le site mais certaines de vos publications risquent d'être refusées ou déplacées dans le petit salon si vous persistez dans ce style...
-moderateur
#3
Posted 21 March 2006 - 02:53 PM
Je trouve le modérateur bien sévère ... Voilà un Génie qui par quelques ajouts bien sentis améliore grandement la qualité de textes d'auteurs qui sans cette intervention (quasi divine ose-je) resteraient cloîtrés dans un oubli qu'ils mériteraient presque.
Laissons, Monsieur le modérateur, oui, laissons le poète exprimer ainsi la qualité de son écriture, laissons-le s'adonner gaiement à ce talentueux exercice qui consiste à rajouter une cerise sur le gateau.
Merci d'avance de ne pas entraver la marche haletante de la poésie.
Laissons, Monsieur le modérateur, oui, laissons le poète exprimer ainsi la qualité de son écriture, laissons-le s'adonner gaiement à ce talentueux exercice qui consiste à rajouter une cerise sur le gateau.
Merci d'avance de ne pas entraver la marche haletante de la poésie.
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