2 replies to this topic

[sweetyoffire]

Il était toujours assis au fond de la classe
Isolé des niaiseries des autres,
Il semblait toujours éloigné de la réalité même
Il était souvent animé de tics étranges

Qui lui donnaient la même fébrilité qu’un chiot
A peine sorti du ventre de sa mère
Avec un regard pure et neutre sur les choses
Sans cesse étonné et étourdit par tout ce qui lui arrive.

Je me retrouve en lui,
Il est ce que j’aurais voulu être :
Un écrivain, un compositeur,
Un musicien, un dessinateur…

Son regard semble pourtant toujours sombre,
Comme si derrière son apparence
Se cachaient des douleurs que l’on ne soupçonnerait pas.
C’était sans doute cela qui lui permettait de créer à l’infini

Je voudrais le connaître,
Mais tout ce que je sais de lui,
C’est seulement ce qu’il a bien voulu me dévoiler
Et tout ce que mon imagination m’insuffle.

Je m’ennuis,
Et lui aussi il s’ennuie.
Je ne rêve plus,
Mais lui n’a jamais cessé de le faire.

Je suis le poète déchu,
L’écrivain sans plume,
Le peintre sans toile,
La musicienne sans instrument,
La chanteuse sans voix.

Au fond de moi veille un instinct,
Un besoin,
Un souffle de vie extérieur à ce monde,
Une force qui deviendrait bien incontrôlable
Si je la laissais s’étendre.

Et lui,
Il est tout ce que je ne suis plus,
Tout ce que j’aurais voulu être,
Tout ce que j’ai perdu
Et qui ne naîtra sans doute jamais plus.

Je me range ainsi aux côté de ceux
Qui admirent l’art sans y participer
Qui regardent le tableau,
sans même savoir comment on peint.

Sweetyoffire :!:

[Gaston Kwizera]

j'aime bien ton parcours poétique

[smoke]

...
Au fond de moi veille un instinct,
Un besoin,
Un souffle de vie extérieur à ce monde,
Une force qui deviendrait bien incontrôlable
Si je la laissais s’étendre.

Et lui,
Il est tout ce que je ne suis plus,
Tout ce que j’aurais voulu être,
Tout ce que j’ai perdu
Et qui ne naîtra sans doute jamais plus.

Je me range ainsi aux côté de ceux
Qui admirent l’art sans y participer
Qui regardent le tableau,
sans même savoir comment on peint.

Sweetyoffire :!:

Commentaire peut-être à côté de la plque parce qu'on ne sait jamais trop bien de quoi ni d'où nait un poème.
Cependant, je me permets m'appuyant sur mon expérience . Ose laisser chaque jour un peu plus de place à la force de ton instinct. Et écoute le. Parle avec lui. C'est lui qui te relie à la terre et pourra te donne l'équilibre dont nous avons tous besoin. Ne te range pas au côté mais avec ceux qui font l'art .
Amicalement