31 replies to this topic

[Henri.]

Les rimes d'Alice
…
Les rimes d'Ursule
…
Les rimes d'Horace
…
se poussent du coude
ont l'eau à la bouche
font des pieds de nez
s'offrent à l'œil.

Allez, ressers m'en un doigt !

"Le Crime du Tage"
…
"Le Jardin de Gênes"
…
La Motte du Caire"
…
Le Gland se dé-Chêne"
…

tout autant de titres
sans particules
évoquant des suites
défunts
morts de faim.

Envies ?

Suites…

"La Jarre et la Motte"
"Le Crime du Gland"
"Ô Tage ; des chênes"

Et je
passe la main.

[kékun]

Et m. . . . !
voilà un texte plein d'humour et de qualités
et personne n'est foutu , aprés lecture , de dire à son auteur :
"Encore , encore . . .!"

Et trés amicalement

[Joa]

J'adore...

Reste plus qu'à trouver une suite...qui suit bien...

Bisous Henri

[Henri.]

Kékun, merci beaucoup.
Je me demandais bien comment serait accueilli ce texte que je trouve moi même un peu bizarre.
je n'ai pas trop l'habitude d'écrire comme ça. C'était expérimental.
Alors ton com me fait bien plaisir.

Amicalement
Henri

Chère Joa, bonsoir (pour moi)

oui, quelles suites. tu t'y colles ?

Bise

Henri

[MarieM]

Les rimes d'Alice
…
Les rimes d'Ursule
…
Les rimes d'Horace
…
se poussent du coude
ont l'eau à la bouche
font des pieds de nez
s'offrent à l'œil.

Allez, ressers m'en un doigt !

"Le Crime du Tage"
…
"Le Jardin de Gênes"
…
La Motte du Caire"
…
Le Gland se dé-Chêne"
…

tout autant de titres
sans particules
évoquant des suites
défunts
morts de faim.

Envies ?

Suites…

"La Jarre et la Motte"
"Le Crime du Gland"
"Ô Tage ; des chênes"

Et je
passe la main.

O Tage, déchaîne
Mes maux éperdus
Otage de chaînes
Me voilà perdue!

Paires de lunettes
Perdues au jardin
Lune êtes vous prête?
Donnez-moi la main

Qu'enfin je retrouve
Mes yeux et ma vue
Zut voici la louve
Qui vient et m'a vue!

Loup veux-tu , belle âme,
Me prêter la main ?
Amen dit la dame
Je passe la main!

Edited by MarieM, 05 February 2006 - 11:02 PM.

[Joa]

Chère Joa, bonsoir (pour moi)

oui, quelles suites. tu t'y colles ?

Bise

Henri

Cher Henri..bonsoir et presque bonne nuit

Je ne suis pas d'humeur collante...lol...à toi la suite...

Bisous
Joane

[Henri.]

Les rimes d'Alice
…
Les rimes d'Ursule
…
Les rimes d'Horace
…
se poussent du coude
ont l'eau à la bouche
font des pieds de nez
s'offrent à l'œil.

Allez, ressers m'en un doigt !

"Le Crime du Tage"
…
"Le Jardin de Gênes"
…
La Motte du Caire"
…
Le Gland se dé-Chêne"
…

tout autant de titres
sans particules
évoquant des suites
défunts
morts de faim.

Envies ?

Suites…

"La Jarre et la Motte"
"Le Crime du Gland"
"Ô Tage ; des chênes"

Et je
passe la main.

O Tage, déchaîne
Mes maux éperdus
Otage de chaînes
Me voilà perdue!

Paires de lunettes
Perdues au jardin
Lune êtes vous prête?
Donnez-moi la main

Qu'enfin je retrouve
Mes yeux et ma vue
Zut voici la louve
Qui vient et m'a vue!

Loup veux-tu , belle âme,
Me prêter la main ?
Amen dit la dame
Je passe la main!

Quand passe la main...

La motte sévère
à l'air courroucé
promène ses airs
de veuve affligée.

Le jars se promène
jusqu'au clair matin
oubliant ses peines
près d'un gourgandin.

Cette pauvre louve
à l'oeil acéré
arrête son mouve-
ment effronté.

Louve, volage
belle âme perdue
ris tu sous l'orage
au chêne pendue ?

Lune, libertaire
tu crois en demain
ombrée de mystères...
je passe la main.

[Carla.]

Original, drôle et léger. A suivre biensûr.

[pallio]

ch'ais pas si j'ai tout suivi, mais bon, j' suis quand même arrivé, c t cool!

[lacape]

hello henri !
je te suis, original ! continue, éclate toi, délire à mort cela fait du bien !
bonne journée, on va bien se croiser dans la journée, j'ai pas école aujourd'hui (lol)

[Pierre-Yves]

.

[Manuel De Col]

[font=Arial]
Une bien belle tentative,
pour quelqu'un qui d'habitude
n'écrit pas comme ca...

Merci Manuel

[MarieM]

Que luise la lune
Mon coeur est bien lourd
J’abreuve ma Muse
A l’eau d’Halibour

A claire fontaine
Où vont se baignant
Lise et Madeleine
Je noie mes tourments

Le loup s’exaspère
A nos jeux mutins
Je crois qu’il espère
Croquer le satin

De leur peau luisante
Sous l’astre moqueur
Mais il n’ épouvante
Que le jars frondeur

Je meurs sous la neige
De leurs bras dodus
Lise n’est pas sage
Madelon non plus

Au diable prudence :
Au chêne moussu
Je pends ma confiance
Et tue ma vertu

La lune se penche
Oubliés mes maux
Que leur peau est blanche
Et noir leur galop !

Amen dit la dame
Je passe la main

Edited by MarieM, 06 February 2006 - 01:37 PM.

[Joa]

"La Jarre et la Motte"
"Le Crime du Gland"
"Ô Tage ; des chênes"

Et je
passe la main.

Victime en jardin
Se perd sous chêne
Rosée de gland
À fleur du matin

Pas pu résister...
La tentation était...trop douce...
Bisous

[Henri.]

[quote name='MarieM' date='Feb 6 2006, 01:29 PM' post='296182']
Que luise la lune
Mon coeur est bien lourd
J’abreuve ma Muse
A l’eau d’Halibour

A claire fontaine
Où vont se baignant
Lise et Madeleine
Je noie mes tourments

Le loup s’exaspère
A nos jeux mutins
Je crois qu’il espère
Croquer le satin

De leur peau luisante
Sous l’astre moqueur
Mais il n’ épouvante
Que le jars frondeur

Je meurs sous la neige
De leurs bras dodus
Lise n’est pas sage
Madelon non plus

Au diable prudence :
Au chêne moussu
Je pends ma confiance
Et tue ma vertu

La lune se penche
Oubliés mes maux
Que leur peau est blanche
Et noir leur galop !

Amen dit la dame
Je passe la main


Alice se glisse
dans l'antre du loup
tandis que vorace,
Horace,
y rampe. Itou.

Ursule bouscule
le temple niché
érige colonnes
s'arrime à ton dos
charmante vestale
à la peau si pâle...

Lise et Madeleine
épuisent leur cou
à mirer la lune
hostile aux hiboux.

Madelon, superbe
autant que marrie
par trop d'avanies
à bout d'avatars
unique et fidèle
marche vers le puits
d'où le jars, hagard
lache quelques rots.
Le son y résonne
s'envole Pégase
dont la peau est blanche
et noir le galop !
Absous ! dit l'étoile.
Je passe la main...

[Joa]

Horace
Se tartine
Les douceurs
Sur la peau
De la blanche Alice

Tandis que le loup
Hurle à l’intrus
Mais la lune se taie
Dans le lit de Pierre

Cognant les clous
De son insomnie
Sur les murs
En désordre d’amour
Pour le corps D’élise

Et je passe la main...

[MarieM]

La nuit se tourmente
A chercher le jour
Lise provocante
Ote ses atours
Je tourne et je vire
A la contenter
Le coq déjà chante
A l’amirauté !

Je penche et m’épanche
Sans fin dans ses bras
Le jars se déhanche
Vers le coin du bois
Où le loup tenace
Attend le gibier
Horrible menace
Que sa gueule en biais !

Mais l’amour l’emporte
C’est morte saison
Pour cette cohorte
De loups en factions
L’innocence gagne
Sur la cruauté
Courons la campagne
O tendres beautés

La nuit s’exaspère
Sur les bords du jour
Et tourne la Terre
Sa valse d’amour
Les coléoptères
Rongent à foison
C’est élémentaire
En cette saison

Si tombe la grêle
Du ciel triomphant
Nous irons ma belle
A dos d’éléphant
Ouvrir l’escarcelle
Des oiseaux de nuit
Cachés sous le lierre
Et qui trop s’ennuient

Des pierres de lune
Sur nous tomberont
Et des escarcelles
Tant rejailliront
Que là-haut la lune
Nous jalousera
De cette fortune
Qui nous comblera

Je donne la pierre
A qui la prendra !

[vallée]

Et tue ma vertu

laturlututu
le chapeau pointu
et la paille au cul
ni vu ni connu

(et je sais
parfaitement
de quoi je parle)

la main passe
bout de l'ongle
(doigt tendu ?)

[Pascale]

Les rimes d'Alice
…
Les rimes d'Ursule
…
Les rimes d'Horace
…
se poussent du coude
ont l'eau à la bouche
font des pieds de nez
s'offrent à l'œil.

Allez, ressers m'en un doigt !

J'adore le rythme, presque espiègle !
"Je m'en ressers un doigt" ...
Moi aussi !
Bonne journée Henri
Pascale

[Henri.]

Au bar de son oncle
Médard
Alice, au calice,
boit. Fatiguée.

Lise, dans l'église
joue,
secoue l'escarcelle
la récolte est belle Marie
à la jouvancelle
sourit.

Le loup, sa blessure
confortent la nuit
à errer de lune
en lunes
en lits
en terres fertiles
en gardiens de nids
en prudes pucelles
en corps assoupis.

Du bout de son ongle,
tendu,
le jars se compose
une noble pose.
Emu,
le vent souffle
délicat dévoile
les corps des poètes
qui,
tombés de la lune
cherchant la fortune,
ici
battaient la campagne
traquaient la beauté
jusque sous les pierres
les creux de la terre
les gouffres hantés.

Leurs peaux se dessinent
se maillent, combinent
et sur ces vallons
ces courbes
ces lignes
ces formes, sillons
tout doux et mutin
à fleur de matin
je passe la main...

joli

[Henri.]

joli

merci
de notre part

[Joa]

De Pierre
Et de lune
Sur loup qui s'y frotte
Le mal dans les eaux
Au corps des angles
Courbes voluptueuses
Attrape Jeanine
Qui se retourne
La valse en deux temps
Au goût de la peau
Qui fait bondir
Son Arthur
L'arme à la main
De pose ancestrale
Le corps en alerte
Pour une tite aventure
À six mains
Un soir de perles

[MarieM]

La fée Mélusine fabrique son pain
De fine farine et de bon levain
Le vin sur la table
Luit comme rubis
Repas délectable
Au cœur de la nuit

Quelques pirouettes
De maints farfadets
Animent la fête
Où dansent cadets
La chouette hulule
La reinette crie
Pour les noctambules
Ennemis du lit

Marie se démène
Auprès du foyer
Où Henri amène
Fagots de genêts
Il faut faire un philtre
Pour contrecarrer
L’effet maléfique
De son joli nez

Son minois de blonde
A beaucoup déplaît
Qui donc à la ronde
L’a ensorcelée ?
C’est la Cunégonde
Qui boîte d’un pied
Ou bien la Golconde
Aux cheveux noués !

La caille courcaille
Minuit sont sonnés
Approche les herbes
Henri, du brasier
Rapprochons nos têtes
Afin qu’on ne voit
La fétide absinthe
Cueillie dans le bois !

Des cœurs de grenouilles
Baves de crapaud
Un vieux clou qui rouille
Au fond du tripot
De la colombine
Du vieux pigeonnier
Voilà la combine
Pour me délivrer

Approche ta gourde
Mon très cher Henri
Mon Dieu qu’elle est lourde
Je bois tout tant pis :
Si cette mixture
Me change en crapaud
Fais bonne figure
Henri, s’il le faut !

Qu’est –ce qu’elle a ma tête ?
Tu ris à présent !
Suis-je donc la bête
Du grand Gévaudan
Ou bien la Tarasque
Qui mangeait enfants
Figure simiesque
Ou nez d’éléphants ?

Parle je t’en prie
Henri, tu m’effraies !
Ton rire dantesque
Dans les bois se fraie
Apeure la louve
Fait partir la jars
La cane qui couve
Prend un air hagard !

Alice s’étrangle
Au coin du buffet
Suis-je donc étrange
Pour tant effrayer
Eden se tortille
Poursuivant Joa
Je vois des guenilles
Recouvrir mes bras !

Paname s’approche
Traînant des sabots
Suis-je donc si moche
Porc en son enclos
Qu’on sonne la cloche
A tire la rigot !

La cape discrète
Voile mes haillons
Une main secrète
Recouvre mon front
Cache ma figure
Aux yeux étonnés
Horrible aventure
Qui m’est arrivée !

Riez, les poètes
L’avatar à l’eau
Joue les trouble-fêtes
J’éclate en sanglots

Aux coups du destin
Je passe la main !

Edited by MarieM, 07 February 2006 - 05:52 PM.

[Paname]

et je passe la main...
et je passe la main...
et...je passe la main...

Attention, y va bientôt y avoir une "éruption", comme dans "In Bed" de l'enfant Sébastien...!

[Henri.]

Hélas ! Tarasque, ou Bête du Gévaudan,
seraient faciès aimable, paysage charmeur
Au regard du spectacle, funeste, désolant
De ce triste avatar, ce cauchemar frondeur.

Marie ! vous fûtes belle, divine, adulée
Souffrez, qu'ayant eu port de reine, buste obusier
Cette fesse altière, ce jarret, vous soyez
D'un sourire d'hyène, aujourd'hui affublée.

Dieux ! que le sort est rude, le coup violent
Faire bonne figure ? en vain, je m'y emploie
Mes mots sont inutiles, langage flatulents.

Prions ! qu'une ode mirifique, un souffle surhumain
D'un Homère, un Virgile au plus haut de l'exploit
Annule sortilège. Je lui passe la main.

[MarieM]

Hélas ! Tarasque, ou Bête du Gévaudan,
seraient faciès aimable, paysage charmeur
Au regard du spectacle, funeste, désolant
De ce triste avatar, ce cauchemar frondeur.

Marie ! vous fûtes belle, divine, adulée
Souffrez, qu'ayant eu port de reine, buste obusier
Cette fesse altière, ce jarret, vous soyez
D'un sourire d'hyène, aujourd'hui affublée.

Dieux ! que le sort est rude, le coup violent
Faire bonne figure ? en vain, je m'y emploie
Mes mots sont inutiles, langage flatulents.

Prions ! qu'une ode mirifique, un souffle surhumain
D'un Homère, un Virgile au plus haut de l'exploit
Annule sortilège. Je lui passe la main.

Sonnet désespéré qui me va droit au cœur
Sonnez, ô destinée, la trompe avec ardeur
Proclamez haut et fort l’horrible forfaiture :
Henri ne m ‘aime plus car il hait ma figure !

Quoi, de cette amitié dont j’étais honorée
De ces serments fameux qu’il m’avait dédiés
Il ne resterait rien pour cause d’apparence
Voilà de quoi plonger dans la désespérance

Un cœur moins aguerri que celui de MARIE
Qui vous tourne le dos, malappris, et qui rit !
Vous ne verrez ainsi pas ma triste figure
Mais le bas de mon dos et ses jolies guipures !

Je n’appellerai point Virgile à mon secours
Ni Homère non plus , pas plus que troubadours
J’estime qu’un ami vous doit rester fidèle
Même si votre nez ressemble à une pelle !

Lors donc, laissant Henri je m’en vais m'enivrer
Non pas de beaux flacons mais de mots bien rimés
Tout en passant la main à celui qui la veut
Pour fustiger Henri d’avoir rompu ses vœux !

[MarieM]

Pour ne point qu'on oublie d'accéder à mon voeu
Je vous passe la main, mesdames (ou messieurs)!

[Marygrange]

Je n'ai pas de suite, mais je trouve ça trop bon pour le laisser se perdre dans les pages. Vraiment, bavo Henri et aussi MarieM pour ses suites

Amitiés,
Béa

[irena]

[je l'avais pas lu celui ci , plutôt une réussite pour une expérience nouvelle non ?? on adhère, pour ma part, je laisse ma place ..............

Amitiés, valérie