LES DESHERITES DE LA VIE
L’hiver est arrivé claironné en fanfare !
Les restos sont ouverts pour les froides années,
Les miséreux viennent attirés par ce phare,
Falote lumière, pour âmes assassinées.
Toutes les faims sont là, indigence profonde !
Avec humilité, ils n’osent lever les yeux,
Honteux d’être pauvres dans un si riche monde,
Ils ouvrent leurs cabas et remercient les cieux.
Tristes réalités de nos insouciances,
Par un trait de plume... des chèques sont signés,
Tranquillisant en nous la paix de nos consciences...
Laissant les mal-nourris, dans leur cœur, résignés.
Quand le soleil du soir allonge ses ombres,
Etend son voile noir dans une triste nuit,
Lovés sous des cartons, voisinant les décombres,
Les pauvres sans abri meurent seul et sans bruit.
Vous êtes si nombreux, mais nul n’entend vos voix
Ni vos pleurs étouffés en ces jours de détresses !
Mais quand hisserons-nous le plus grand des pavois
Célébrant pour toujours la fin de ces tristesses?
CANDIDO
LES DESHERITES DE LA VIE
Started by Candide, Nov 25 2005 05:51 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 25 November 2005 - 05:51 PM
#2
Posted 25 November 2005 - 10:09 PM
Citation (candido @ Nov 25 2005, 05:51 PM) <{POST_SNAPBACK}>
LES DESHERITES DE LA VIE
L’hiver est arrivé claironné en fanfare !
Les restos sont ouverts pour les froides années,
Les miséreux viennent attirés par ce phare,
Falote lumière, pour âmes assassinées.
Toutes les faims sont là, indigence profonde !
Avec humilité, ils n’osent lever les yeux,
Honteux d’être pauvres dans un si riche monde,
Ils ouvrent leurs cabas et remercient les cieux.
Tristes réalités de nos insouciances,
Par un trait de plume... des chèques sont signés,
Tranquillisant en nous la paix de nos consciences...
Laissant les mal-nourris, dans leur cœur, résignés.
Quand le soleil du soir allonge ses ombres,
Etend son voile noir dans une triste nuit,
Lovés sous des cartons, voisinant les décombres,
Les pauvres sans abri meurent seul et sans bruit.
Vous êtes si nombreux, mais nul n’entend vos voix
Ni vos pleurs étouffés en ces jours de détresses !
Mais quand hisserons-nous le plus grand des pavois
Célébrant pour toujours la fin de ces tristesses?
CANDIDO
L’hiver est arrivé claironné en fanfare !
Les restos sont ouverts pour les froides années,
Les miséreux viennent attirés par ce phare,
Falote lumière, pour âmes assassinées.
Toutes les faims sont là, indigence profonde !
Avec humilité, ils n’osent lever les yeux,
Honteux d’être pauvres dans un si riche monde,
Ils ouvrent leurs cabas et remercient les cieux.
Tristes réalités de nos insouciances,
Par un trait de plume... des chèques sont signés,
Tranquillisant en nous la paix de nos consciences...
Laissant les mal-nourris, dans leur cœur, résignés.
Quand le soleil du soir allonge ses ombres,
Etend son voile noir dans une triste nuit,
Lovés sous des cartons, voisinant les décombres,
Les pauvres sans abri meurent seul et sans bruit.
Vous êtes si nombreux, mais nul n’entend vos voix
Ni vos pleurs étouffés en ces jours de détresses !
Mais quand hisserons-nous le plus grand des pavois
Célébrant pour toujours la fin de ces tristesses?
CANDIDO
Voilà, un beau sujet d'une brûlante actualité
je m'étonne assez peu de son manque de commentaire
Certes tout est dit d'une émouvante manière mais, comme aussi il est plus plaisant de se chatouiller le nombril plutôt que de regarder en face les tristes réalités de ce monde dont, nous sommes tous un peu coupable d'accepter tant de misères
merci de nous rappeler à nos devoirs Amitiés
#3
Posted 26 November 2005 - 12:24 PM
;Simplement pour te dire que je n'y suis pas indifférente.
Ton texte est plein d'humanité; cetains osent se révolter pour eux mais ils sont vite rentrés dans les rangs.
J'ai, pour ma part, honte de devoir leur faire l'aumône.
Amicalement
Martine
Ton texte est plein d'humanité; cetains osent se révolter pour eux mais ils sont vite rentrés dans les rangs.
J'ai, pour ma part, honte de devoir leur faire l'aumône.
Amicalement
Martine
#4
Posted 26 November 2005 - 10:58 PM
Bonjour...
Un jour, un paradis, partout sur cette terre ?
J'aimerais l'annoncer à l'échelle planétaire,
Décréter,pour de bon, un monde égalitaire:
Les coeurs sont pleins d'amour, ce n'est plus le contraire!
:-)
Un jour, un paradis, partout sur cette terre ?
J'aimerais l'annoncer à l'échelle planétaire,
Décréter,pour de bon, un monde égalitaire:
Les coeurs sont pleins d'amour, ce n'est plus le contraire!
:-)
Edited by Luce-Île, 26 November 2005 - 10:59 PM.
#5
Posted 27 November 2005 - 05:32 AM
Citation (minautore @ Nov 25 2005, 10:09 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Voilà, un beau sujet d'une brûlante actualité
je m'étonne assez peu de son manque de commentaire
Certes tout est dit d'une émouvante manière mais, comme aussi il est plus plaisant de se chatouiller le nombril plutôt que de regarder en face les tristes réalités de ce monde dont, nous sommes tous un peu coupable d'accepter tant de misères
merci de nous rappeler à nos devoirs Amitiés
je m'étonne assez peu de son manque de commentaire
Certes tout est dit d'une émouvante manière mais, comme aussi il est plus plaisant de se chatouiller le nombril plutôt que de regarder en face les tristes réalités de ce monde dont, nous sommes tous un peu coupable d'accepter tant de misères
merci de nous rappeler à nos devoirs Amitiés
#6
Posted 27 November 2005 - 05:57 AM
Le monde est ainsi fait.
La poésie se doit de poser aux tréfonds de nos âmes un peu d'humanité.
Si nous parlons de fleurs, du vol de l'hirondelle
Personne ne saura que ce monde imparfait
Détient toute les clés de cette citadelle
Qui garde prisonnier les trésors du bienfait.
Humainement à toi. Candido.
La poésie se doit de poser aux tréfonds de nos âmes un peu d'humanité.
Si nous parlons de fleurs, du vol de l'hirondelle
Personne ne saura que ce monde imparfait
Détient toute les clés de cette citadelle
Qui garde prisonnier les trésors du bienfait.
Humainement à toi. Candido.
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