131 replies to this topic

[céjibé]

MERCI MAZAL TOUJOURS AUSSI SYMPA

[céjibé]

????????????

[céjibé]

vous pouvez retrouver mes textes sur le forum

" L'arche des poètes amateurs"

toutelapoesie.net

super!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

super!super!!!!!!!!!!!!!!!!

je ne veux pas que mon pote le poète tombe dans l'oublie

[céjibé]

merci pour Madrid !!!!!!!!!!

[céjibé]

un remontage pour ma douce sarha

ça me rappelle quelque chose que moi j'avais écrit suite aux assassinats en kabylie. Du coup je les mets en ligne, peut être vous ferez un parallèle.

[céjibé]

je n'ai pas trouvé votre texte

[céjibé]

RE MERCI MILA MAIS POUVEZ ME DIRE OU JE TROUVE VOTRE TEXTE????????

salut céjibé leslovène vient de me dire que tu as édité un receuil ....bravo mon gars c'est super.dis moi si ce texte est dans le bouquin?????

[Titon]

Un poème qui vous prend par les tripes. Des mots doux pour décrire une horreur. Félicitations vraiment sincères.

[céjibé]

oui Mazal je viens de sortir un receuil qui est en librairie dans ma région et vente par correspondance directement chez l'éditeur
" la société des écrivains " rue saint Honoré à Paris

merci pour ton soutient

[céjibé]

merci aussi à leslovène qui me soutient depuis toujours !!!!!!!!!!!!!

[céjibé]

merci TITON ....... ton commentaire me touche beaucoup

[céjibé]

bonne année à tous

bonne année à toi mon pote

Pour Cejibe et "Mouet" de la part de Philippe...
11 mars , Madrid , Soleil noir

De mémoire ces mots, d’un poète, Saint-Martin je crois :
« seul, mot qui désigne celui qui perçoit ».

Il y a trois nuits la lune avait son air bête,
celui qu’elle prend quand en haut de sa tête,
manque une calotte au lieu d’un croissant,
dans cette phase où sa forme descend
son crâne bancal comme trépané,
une espèce de mal finie , d’œuvre inachevée.
Une blessure moche ,mal cicatrisée,
une sorte de crime dont elle aurait réchappé .

J’ai un peu honte d’en parler de travers,
mais elle faisait penser à une crêpe vulgaire.
Jusqu’à ce que je vois sa couleur étrange.
Je l’aime tellement lorsqu’elle devient orange
que j’aurais dû comprendre sa teinte de folie,
remarquer sa douleur et en être surpris.
En quelques minutes ,basse au-dessus des toits,
elle devint démoniaque et d’une humeur sanguine,
sa surface s’était troublée d’une lueur assassine.
Je ne savais pourquoi , elle me fit un peu peur
et je rentrai chez moi habité d’ une vague frayeur.

C’était un onze mars ; Madrid s’éveillait.
Quand on dort vraiment aucun rêve ne paraît,
Et il n’est aucun bruit qui puisse vous troubler.
Je ne compris pas que j’entendis hurler
ces milliers d’Espagnols au-delà des Pyrénées.
Déchirés dans des trains, des corps ensanglantés
cet horrible matin dans mon réveil soudain ,
je ne soupçonnais rien de l’ignoble destin
de tous ces pauvres gens tout aussi innocents
que ce jour commencé comme tous les autres avant.

Des têtes arrachées, des bras des mains coupés,
Des corps enchâssés dans des tôles fracassées,
après les explosions, des râles et des cris,
des poitrines qui expirent et encore des cris.
Même pas de fumée pour signaler l’horreur,
mais des yeux effrayés et des visages tordus.
Des images insoutenables en boucle à la télé.
Quand enfin des gens descendirent des quartiers
les rues furent affolées aux abords de la gare.
Ils découvrent le carnage ,leurs regards sont hagards.
Des gardes sont grotesque avec leurs mitraillettes
Tandis que les ambulanciers transportent des silhouettes.
Dans les zones protégées des sirènes couvrent des hurlements,
et des fantômes circulent à l’air aveugle dévoré de tourment.
Tout le monde a peur du carnage barbare des amas de feraille
Et n’ose s’approcher des cadavres inhumains projetés sur les rails .
Une angoisse dans le ventre , ils avancent doucement.
Ils perçoivent déjà dans l’air abasourdi les effluves du sang.


Oh Lune ? C’était donc ça ta couleur cette nuit juste avant ...
C’est si rare pourtant sur toi une tunique de sang…
J’aurais dû ,je m’en veux, comprendre et t’arrêter,
t’interroger , te forcer, crier, te supplier et même t’ordonner,
t’empêcher de faire naître le jour d’une telle barbarie.
Quelques heures plus tard le soleil éclaira une ignoble tuerie.
Ces monstres ,cachés et fous de l’ombre , cette nuit de soleil noir,
S’étaient abreuvés au rouge de ton sang dans un carnage d’espoirs.

[céjibé]

merci de me faire l'honneur de ce texte aussi troublant que touchant

merci philippe

Troublant ? Le tien m'a plu ,je l'ai trouvé d'une légèreté grave ,alors que le mien essayait de traduire l'inattendu de l'horreur. Quant à la lune ,c'est un thème qui m'est cher. voilà !
sympa en tout cas de se trouver ainsi !
A +
PS si tu veux jeter un coup d'oeil sur mon site :http://monsite.wanadoo.fr/philvinte parce que je trouve toutelapoésie un peu confus pour suivre les messages !

salut mon pote céjibé tu deviens quoi??????????

[céjibé]

je vais faire un tour sur ton site ce week end , phil......

[céjibé]

mazal va lire les textes de héloise elle est trop bonne ............

1396 visites je crois que c'est du jamais vu sur ce site félicitation !!!!!

[Mouet]

Merci Filvinte que je ne connais pas . . . dans près de quinze jours ce sera un bien pénible anniversaire . . . mais oublier serait encore bien plus pénible et malheureux . . . je profite de l'occasion pour reféliciter Céjibé et remonter ce poème qui remonte déjà assez bien de lui même . . .

La mouette de passage éclair . . . qui va bientôt passer à son allure normale (plus proche de la tortue que de l'éclair) . . .

Amitiés,

Jean-Michel .

merci mouet c'est super sympa !!!!!

Il y avait longtemps qu'on ne l'avait pas relu.

[Mouet]

Il me semble qu'il serait bienvenu demain . . .

Ainsi que d'autres qui suivront peut-être le chemin . . .

[Mouet]

D'autres ont suivis à toi de les suivre à présent . . .

(Je parlais au poème) . . .

J-M.