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#362072 L'étoile

Posted by François des Pyrénées on 08 December 2006 - 09:56 AM in Salon de publication principal

Citation (Paname @ Dec 8 2006, 09:37 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Bonjour !
ça coule vraiment bien je trouve
Je ne suis pas un spécialiste, mais il me semble que tes alexandrins marchent sur 13 pieds en 8, 12 et 13. Mais je peux me tromper...et c'est pas bien grave de toute façon, is it ?

Amicalement.
Paname



Oui, efectivement je ne suis pas un compteur de pieds... Mais si tu trouves que "ça coule bien", c'est plus important pour moi et je t'en remercie.
François.



#362056 L'étoile

Posted by François des Pyrénées on 08 December 2006 - 09:22 AM in Salon de publication principal

L’étoile.




Ecoute, ô ma beauté, et ralentis ta course.
Dans le ciel frémissant, une traînée d’étoile,
Bruissement silencieux qu’écoute la Grande Ourse,
Imprime son sillage à la nuit de cristal.

Ralentis encor et approche ; prends ma main
qui t’attend et unissons nos doigts. Car celle
qui m’escorte un instant le long de mon chemin
avant que ne s’éteigne la gerbe d’étincelles,

c’est toi.  Je veux saisir cet instant éternel,
fugitive évidence qui ne vient qu’une fois.
Laisse moi épouser la courbe de ta course

pareille à cette étoile décrivant dans le ciel
l’ultime trajectoire qu’on ne reverra pas,
laisse moi remonter jusqu’au creux de ta source.

François.



#294678 Tu Es Une Ile

Posted by François des Pyrénées on 01 February 2006 - 02:52 PM in Salon de publication principal

Citation (Gnou @ Feb 1 2006, 02:16 PM) <{POST_SNAPBACK}>
permets-moi de te signifier mon admiration par une petite composition de mon crû:

Tu as lancé vers moi tes vaisseaux par millions;
Comme en son temps Hélène avivait les passions
Je t'ai charmé, je sais, et les doux alcyons
De ton désir au ras des flots, blanche légion,

A tire d'aile migrent; la destination
Qu'ils choisissent parmi les radieuses régions
S'offrant aux quatre vents des mille directions
C'est mon croupion.

(par contre, j'ai quelques doutes à exprimer quant à d'éventuels emprunts inconscients de ma part; le dernier vers notamment, il me semble l'avoir déjà lu chez Léon-Paul Fargue, Jules Laforgue, ou Henry Ford, peut-être bien. A moins que ce soit André Chénier.)
Merci. biggrin.gif tongue.gif mad.gif smile.gif sad.gif dry.gif unsure.gif wink.gif cool.gif wub.gif


Merci, c'est mignon !
François.



#294554 Tu Es Une Ile

Posted by François des Pyrénées on 01 February 2006 - 09:21 AM in Salon de publication principal

Merci de vos commentaires; j'ai un petit problème avec ces 2 vers justement ("m'ennivrer des parfums que pour moi tu distilles" et "je dénoue les chemins qui me mènent vers toi"): j'ai l'impression de les avoir déjà entendus quelquepart (mais où ?) et qu'ils ne sont donc pas de moi. Où est la limite entre la source d'inspiration et le plagiat ?
François.



#294203 Tu Es Une Ile

Posted by François des Pyrénées on 31 January 2006 - 02:20 PM in Salon de publication principal

Tu es une île.

Comme une île posée sur un fond d’océan
Qui émerge de l’eau par miracle, une terre
Dont j’ai beaucoup rêvé : je t’ai cherchée longtemps,
Perle égarée tombée au milieu de la mer.

Moi l’ancien naufragé, j’aborde sur tes plages,
Je fais route vers toi, vers le cœur de mon île.
Je viens boire à ta source, respirer tes nuages,
M’enivrer des parfums que pour moi tu distilles.

Comme une île inconnue encore un peu secrète,
Dans tes vallées profondes tu protèges un mystère :
Rivière souterraine, prairie d’herbe verte
Caressée par le vent qui souffle de la mer.

Quand je crois te toucher au plus profond de toi,
Tes horizons s’éloignent, tes rivières se prolongent :
Je repars, je les suis. J’explore enfin tes ombres
Et dénoue les chemins qui me mènent vers toi.

François.



#293925 Je Ne Veux Que Ces Heures Graves

Posted by François des Pyrénées on 30 January 2006 - 07:03 PM in Salon de publication principal

Citation (mounette @ Jan 30 2006, 02:40 PM) <{POST_SNAPBACK}>
François
tes mots glissent sur moi comme sur la neige fraiche, j'aime te lire

Manon

Merci Mounette, tes mots me vont droit au coeur.
François.



#293718 Rien qu'aimer ...

Posted by François des Pyrénées on 30 January 2006 - 09:49 AM in Salon de publication principal

Citation (Voyageur @ Sep 4 2005, 03:07 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Rien qu'aimer ...
Ni regarder les alentours, ni écouter
Ceux qui sont pour, ceux qui sont contre
Ne plus penser ... qu’à cette rencontre
Rien qu'aimer ...
***
Rien qu'aimer ...
Sans un retour, sans l’idée même de s’ajouter
A son contour. Sans regarder sans cesse sa montre
Sans formuler aucun reproche à son encontre
Rien qu'aimer ...
***
Rien qu'aimer ...
Sans s'adonner à aucun jeu, l'apprivoiser
Sans un enjeu. Sans l'embraser
Rien qu'à cette idée se baser
Rien qu'aimer ...
***
Rien qu'aimer ...
Comme une prière et comme un voeu, de le croiser
Le regarder comme un aveu, et se caser
Comme un point ou une virgule, ne pas phraser
Rien qu'aimer ...
***
Rien qu'aimer ...
Ni reculer dans ce brouillard, ni avancer
Ne jamais dire que c’est trop tard, pour commencer
On est déjà quelques milliards à renoncer
Rien qu'aimer ...
***
Rien qu'aimer ...
Si le hasard fait de la vie, sa fiancée
Et qu’un soir ces mots qui blessent sont prononcés
A son égard, n’avoir aucune sombre pensée  …
Rien qu'aimer ...
Rien qu’aimer …
...
Voyageur

Ca me fait penser à une chanson et jj'y ai entendu une musique.
Très beau, merci.
François.



#293717 Je Ne Veux Que Ces Heures Graves

Posted by François des Pyrénées on 30 January 2006 - 09:37 AM in Salon de publication principal

Je ne veux.



Je ne veux que ces heures graves
Comme un écueil contre le temps
Qui se brise quand on le brave
Mais qui nous tue quand on l‘attend.

Qu’avec toi je ne veux les prendre !
Sans ton parfum, tout vire et tangue
Ton souvenir me fait comprendre
Et que tout me va et me manque.

Je veux encore ces heures tendres
Quand tu es pour moi balancelle
Lent mouvement qu’il faut surprendre
Oscillant de la terre au ciel.

Je veux enfin,-mon cœur frémit !-
Ces ponts suspendus en plein ciel
Au détour de ton corps surgis
Instants constellés d’étincelles.

François.



#293687 L'oiseau ne sait pas

Posted by François des Pyrénées on 30 January 2006 - 08:21 AM in Salon de publication principal

Mercii de tous vos commentaires qui me sont tous (sauf un ou deux, toujours les memes, qui m'ont bien amusés maintenant que j'ai compris leur auteur) allés droit au coeur Je vais essayer d'améliorer ce poeme qui en a effectivement un peu besoin...
François.



#292648 L'oiseau ne sait pas

Posted by François des Pyrénées on 27 January 2006 - 03:56 PM in Salon de publication principal

Il s'agit d'un de mes premiers poemes ecrit il n'y a pas si longtemps que ça. Il m'a été inspiré par une rencontre improbable mais qui a néanmoins eu lieu, et dont les effets perdurent.
Qu'en pensez-vous ? Je sais déjà qu'il n'y a pas toujours le bon nombre de pieds, que les rimes sont loins d'être parfaites... Mais encore ? Je suis curieux de savoir ce qu'il peut évoquer pour quelqu'un d'autre que moi.
François.



#292535 Où vas-tu mon amour ?

Posted by François des Pyrénées on 27 January 2006 - 09:44 AM in Salon de publication principal

Citation (Voyageur @ Jan 26 2006, 01:46 PM) <{POST_SNAPBACK}>
C'est un poème écrit dans la règle de l'art, (même si je ne connais pas bien toutes ces règles) avec beaucoup d'images flottantes, des allégories raffinées et originales, poussé par un rythme océanique … doux et protecteur.
Ton poème, François des Pyrénées, me donne envie de te relire et même de lire d'autres poèmes de ton style.
Merci.
Voyageur

Moi non plus je ne connais pas les règles; je suis un pur amateur et je ne connais de la poesie que les auteurs "classiques"; je suis content de trouver ici d'autres amateurs aux styles moins classiques qui m'enrichissent. merci de ton commentaire.
François.



#292531 Te souviens-tu ?

Posted by François des Pyrénées on 27 January 2006 - 09:36 AM in Salon de publication principal

Un poeme que j'aurais aimé écrire... Merci ! J'ai beaucoup aimé l'image de la bergère et de ses moutons.
François.



#292530 L'oiseau ne sait pas

Posted by François des Pyrénées on 27 January 2006 - 09:30 AM in Salon de publication principal

L’oiseau ne sait pas.

Nous tournions tous les deux autour d’un même soleil
Planètes régulières, métronomes en cadence
Rien ne semblait pouvoir interrompre la danse
De nos vies poursuivant leur ronde dans le ciel.

Autour d’un même soleil nous nous sentions si forts
Que nous ne vîmes pas la ronde ralentir,
La course s’arrêter comme un oiseau qu’on tire.
Pour toi ce fut le vide, pour moi ce fut la mort.

Tu as été feuille ballottée par le vent
Qui retombe souvent et qui parfois décolle.
La lumière se cache et l’apparence ment
Mais l’oiseau ne sait pas que pour survivre, il vole.

Et le courbe infléchie de ton vol incertain
A croisé le silence de mes vagues anciennes.
Je courais sur mon erre, mes feux déjà éteints
Ton âme grande ouverte a reconnu la mienne.

Du battement de tes ailes naît un courant d’air
Qui ranime l’envie de survoler la Terre.
J’ai entendu l’appel de ton grand cœur sauvage
Mon oiseau migrateur, j’ai suivi ton sillage.

Autour d’un même soleil nous survolons le monde
Et nos ailes se frôlent et nos souffles se fondent.
Si l’oiseau ne sait pas vraiment pourquoi il monte
Il sent pourtant qu’il lui faut reprendre la ronde.

François.



#292526 Je te porte des roses

Posted by François des Pyrénées on 27 January 2006 - 09:25 AM in Salon de publication principal

Citation (Gaston Kwizera @ Jan 26 2006, 08:11 PM) <{POST_SNAPBACK}>
le pauvre (je parle du fromage evidemment)

Pas très construcutif, tout ça... Dites moi plutot ce que vous pensez du poeme, je suis un pur amateur et ai besoin de quelques avis (éclairés!).
Merci.
François



#292139 Je te porte des roses

Posted by François des Pyrénées on 26 January 2006 - 03:34 PM in Salon de publication principal

François.



#292119 Mon coeur frissonne.

Posted by François des Pyrénées on 26 January 2006 - 02:25 PM in Salon de publication principal

Citation (mounette @ Jan 26 2006, 01:02 PM) <{POST_SNAPBACK}>
François
que de belles images tu fais naitre dans tes vers, je suis sous le charme
Tu es des Pyrénées quelle belle région ! D'où exactement parce que je vais souvent en vacances dans les Pyrénées

à+
Manon

Je n'habite pas vraiment (malheureusement !) dans les Pyrénées, mais pas loin: à Auch, dans le Gers. Mais comme je fais beaucoup demontagne (ski de randonnée en ce moment par exemple), j'y suis très souvent fourré, en particulier dans le vallée d'Aure (St Lary) ! Je connais surtout les Pyrénées centrales (Ariège, Haute Garonne, Hautes Pyrénées).
Merci de ton message.
François.



#292020 Où vas-tu mon amour ?

Posted by François des Pyrénées on 26 January 2006 - 10:00 AM in Salon de publication principal

Ou vas-tu mon amour ?

Quand tu nages dans l’eau de mes désirs inquiets
Je te fais une escorte de tous mes poissons.
Mais tu glisses souvent vers un autre secret
Inaccessible alors, vers un autre abandon.

Quand mes méandres coulent autour de tes émois
Je me fais banc de sable pour recueillir l’oiseau
Que tes lèvres libèrent. Mais effrayé par l’eau,
Il s’envole, ne laissant que des reflets de toi.

Quand mes flots font le tour de ton corps attendri
Ton regard se voile de brumes innocentes,
Tu sombres quelque part vers un ailleurs exquis.

Ou vas-tu, mon amour, de cette allure lente
De la vague qui meurt en légers clapotis
Ne laissant sur la grève qu’élans inassouvis ?


Je tiens à préciser que j'ai trouvé ici dans un poeme ce theme de l'escorte des poissons; je l'ai réutilisé dans ce poeme, ça m'a inspiré. Merci à l'auteur dont j'ai oublié le nom !
François.



#292018 Mon coeur frissonne.

Posted by François des Pyrénées on 26 January 2006 - 09:53 AM in Salon de publication principal

Bouhh, personne ne m'aime... cool.gif



#291426 Mon coeur frissonne.

Posted by François des Pyrénées on 25 January 2006 - 10:20 AM in Salon de publication principal

Mon cœur frissonne.

Parfois, je me sens tournesol
Penché vers toi comme un soleil
Tes cheveux, ta robe me frôlent
Comme ta bouche au goût de miel.

Ma main qui effleure ta peau
Comme un oiseau va se poser
Faire naître à tes lèvres des mots
Salés que tu vas murmurer.

Ton regard tendu de velours
Cherche mon cœur qui en frissonne
Comme sous le vent d’un premier jour
Et déjà ton corps s’abandonne.

Je sens frémir et je devine
La source claire qui enfle et sourd
De mes doigts mouillés j’en dessine
Les courbes lisses et les contours.

Brillent tes larmes de plaisir
Aux quatre coins du lit tombées
Inondent le champ des désirs
Que le bonheur vient moissonner.

Ton nom vient mourir à ma bouche
Oui ! Tu es celle que j’appelle
En l’instant précis où se touchent
Nos deux cœurs à deux corps pareils.


François.



#291417 Je te porte des roses

Posted by François des Pyrénées on 25 January 2006 - 09:47 AM in Salon de publication principal

Citation (Merqur @ Jan 24 2006, 04:32 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Joliement écrit, je trouve.

Merci
François.



#291066 Je te porte des roses

Posted by François des Pyrénées on 24 January 2006 - 04:20 PM in Salon de publication principal

Je te porte des roses

Je te porte des roses, je sais en cet instant
Que le temps d’une fleur n’est que l’ombre du temps
Tapi en embuscade au détour de la vie.
Pour l’heure, tes yeux brillent, ton corps danse, tu ris.

Aujourd’hui, tu veux vivre et ta beauté m’enivre
Mon corps se souviens d’une première fois
Caresse à ma mémoire que cet instant délivre
Les fleurs tremblent en tes bras, tu trépignes de joie.

Si j’allume la rose au jardin de l’émoi
Pour fleurir de lumière ton regard de velours
Nos pas s’envoleront sur l’aile de toujours

Leurs traces témoignant dans la nuit qui viendra
-Je le sais, son empreinte est déjà sur demain !-
Qu’un amour survivra sous l’ombre du destin.

François.