15 replies to this topic

[François des Pyrénées]

L’oiseau ne sait pas.

Nous tournions tous les deux autour d’un même soleil
Planètes régulières, métronomes en cadence
Rien ne semblait pouvoir interrompre la danse
De nos vies poursuivant leur ronde dans le ciel.

Autour d’un même soleil nous nous sentions si forts
Que nous ne vîmes pas la ronde ralentir,
La course s’arrêter comme un oiseau qu’on tire.
Pour toi ce fut le vide, pour moi ce fut la mort.

Tu as été feuille ballottée par le vent
Qui retombe souvent et qui parfois décolle.
La lumière se cache et l’apparence ment
Mais l’oiseau ne sait pas que pour survivre, il vole.

Et le courbe infléchie de ton vol incertain
A croisé le silence de mes vagues anciennes.
Je courais sur mon erre, mes feux déjà éteints
Ton âme grande ouverte a reconnu la mienne.

Du battement de tes ailes naît un courant d’air
Qui ranime l’envie de survoler la Terre.
J’ai entendu l’appel de ton grand cœur sauvage
Mon oiseau migrateur, j’ai suivi ton sillage.

Autour d’un même soleil nous survolons le monde
Et nos ailes se frôlent et nos souffles se fondent.
Si l’oiseau ne sait pas vraiment pourquoi il monte
Il sent pourtant qu’il lui faut reprendre la ronde.

François.

[François des Pyrénées]

Il s'agit d'un de mes premiers poemes ecrit il n'y a pas si longtemps que ça. Il m'a été inspiré par une rencontre improbable mais qui a néanmoins eu lieu, et dont les effets perdurent.
Qu'en pensez-vous ? Je sais déjà qu'il n'y a pas toujours le bon nombre de pieds, que les rimes sont loins d'être parfaites... Mais encore ? Je suis curieux de savoir ce qu'il peut évoquer pour quelqu'un d'autre que moi.
François.

[Remo]

Je suis curieux de savoir ce qu'il peut évoquer pour quelqu'un d'autre que moi.

apparemment l'indifférence ...

[vallée]

pour la montagne
le nombre de pieds
est capital

il existe un compteur pour ça
(va voir dans le forum "discussion" à poéticule)

e shabets
d'an d'es donc
d'era montanha
de quina vat ?

[Merqur]

Pour ma part je ne juge pas un poème par rapport au respect ou au non respect d'une versification stricte, j'ai toutefois une grande préférence pour la poésie versifiée, mais la poésie libre peut être aussi musicale et harmonieuse que la première.
Bref, j'avoue que le rythme ne m'a pas emportée, mais le fond semble soutenir la forme et c'est lui qui m'a le plus charmée. On ne peut pas dire que ce soit mal écrit en tout cas. Arf, je ne suis pas critique et ne me base que sur ma subectivité ça m'embrouille un peu.

N'empêche que j'aime bien.

[bobine]

Il s'agit d'un de mes premiers poemes ecrit il n'y a pas si longtemps que ça. Il m'a été inspiré par une rencontre improbable mais qui a néanmoins eu lieu, et dont les effets perdurent.
Qu'en pensez-vous ? Je sais déjà qu'il n'y a pas toujours le bon nombre de pieds, que les rimes sont loins d'être parfaites... Mais encore ? Je suis curieux de savoir ce qu'il peut évoquer pour quelqu'un d'autre que moi.
François.

bonsoir, merci pour ces mots-là ...ils résonnent en secret derrière les écrans..miracle technologique. se méfier du vernis, de l'apparence des choses et des mots.ils vivent, et s'ils ont mal aux pieds, ce n'est pas très grave..

[balila]

Ce sont surtout certaines très belles images qui ont retenu mon attention, François.

balila

[Remo]

c'est ça le point Remo, tu vois, ton truc était aux oubliettes, de la merde, une chiure de mouche sur un tableau noir, paf, je colle un commentaire, tout le monde s'attend à vibrer à la justesse de mes propos, les poétesses commencent à se toucher la plume avant même d'ouvrir le topic et voilà ... les réponses affluent, ton texte passe en première page et c'est presque la gloire.

Edited by Remo, 29 January 2006 - 02:21 AM.

[.ds.]

T'es d'où des Pyrénées-pires aînés ?
Je sais, j'suis idiote, mais pas poétesse, çà me rassure !

[gilonimo]

c'est ça le point Remo, tu vois, ton truc était aux oubliettes, de la merde, une chiure de mouche sur un tableau noir, paf, je colle un commentaire, tout le monde s'attend à vibrer à la justesse de mes propos, les poétesses commencent à se toucher la plume avant même d'ouvrir le topic et voilà ... les réponses affluent, ton texte passe en première page et c'est presque la gloire.

une étude très sérieuse à été faite qui a révélé qu'un commentaire de Remo augmente de 80% le nombre de lecture d'un post.
Plus le commentaire est juste, c'est à dire tout à fait pertinent, plus ce pourcentage augmentera.
Un poème merdique peut passer pour un champion du monde du nombre de message, si l'auteur du poème pleure.
s'il veut se suicider alors il devient un génie poétique et on lui en réclame pleins d'autres au lieu de lui payer un stage de compta chez Pigier.

[Gaston Kwizera]

Un poème merdique peut passer pour un champion du monde du nombre de message, si l'auteur du poème pleure.

ça marche aussi si l'auteur parle de son âge comme une excuse

mais c'est un privilége masculin, les femmes dévoilent rarement le leur
ceci explique que les femmes soient moins commentées
ça explique aussi d'autres choses mais là, il faut reflechir, et nous ne sommes pas là pour ça, nous dirait fort à propos fozarteinture

[Remo]

il faut reflechir, et nous ne sommes pas là pour ça, nous dirait fort à propos fozarteinture

je soupçonne fausse-encolure d'être une femme.

[Presse]

En tout cas le poème me plait, il est à travailler mais les images et le thèmes sont bien choisis.

Bonne continuation Francois.

[Deirdre]

Bonjour François

Très évocateur de l'espace, envolée lyrique ou allégorie d'un coeur amoureux,
l'ensemble m'a bien plu, le rythme aussi..sauf les deux derniers vers, qui n'ont pas à mon goût le poids ni la cadence d'une conclusion.
Mais même perfectibles, tes vers sont agréables, c'est un plaisir de t'accueillir ici.
Wellcome!
Deirdre

[François des Pyrénées]

Mercii de tous vos commentaires qui me sont tous (sauf un ou deux, toujours les memes, qui m'ont bien amusés maintenant que j'ai compris leur auteur) allés droit au coeur Je vais essayer d'améliorer ce poeme qui en a effectivement un peu besoin...
François.

[mounette]

Améiore peut-être, François, mais garde en ton coeur la poésie qui te porte

Manon