J'ai parcouru les espaces vierges, hurlant ton nom au mépris du silence
Les poches vides et les poings serrés, j'ai marché pour trouver l'oubli
Mais plus j'avançais et plus ton souvenir devenait pesant, sourde violence
La faim s'était évanouie, à mesure que le mal embrassait l'impensable
Vagues glacées qui jamais ne se lassent d'engloutir les chateaux de sable
Suspendu aux spasmes de mes nerfs, j'ai marché et n'ai jamais dormi.
Sur l'écran de brûme, ton image apparait, félin qui joue avec sa proie
Je le sais desormais, ce passereau condamné c'est moi.
Amours Carnassières
Started by Déserts, Oct 18 2005 10:41 PM
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