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André 34

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Topics I've Started

Rêveur...

13 December 2006 - 01:27 PM

Dormeur ou éveillé
Le rêveur est un ange
La nuit le voit briller
Le jour tout se mélange
Il ne sait que veiller
Alors la nuit le venge

André

Révolution Sexuelle...

08 December 2006 - 10:46 AM

Homme et femme emmêlés
Ne font plus qu’une
Un seul sera immolé
En douceur et sans rancune
Mais sans pitié pour sa dureté
Et l’ablation
Tout dans les lèvres et le doigté
Sans immixtion
Omnipotente
En présidente
Pour la victoire imminente
Ebouriffée ébouriffante
Des doulces fentes

André

Pseudo Femme...

04 December 2006 - 10:49 AM

Flot de langage chargé
De coïncidence impossible
De l’écrit a émergé
L’exigence inaccessible...

Pseudo femme

Chère muse internaute
Nous avons imaginé
Ce fût peut-être une faute
De pouvoir nous incarner

Jadis on pouvait se dire
Des vers sans jamais fauté
On aboutissait au pire
Aux ceintures de chasteté

Aujourd’hui tout se mélange
Un écran traduit la vie
La femme en pseudo se change
Mais pourtant la même envie

Tu écris je te découvre
Et tu te dénudes ainsi
Je perçois ta peau qui prouve
Que tu es humaine aussi

A force de tant surfer
Je te trouve si légère
A force de tant rêver
Nous avons quittés la terre

Nos envois sont des envies
Des soupirs et je suppose
Que ton visage rosit
Devant les mots que tu oses

Dans ma tête se mélangent
Des corps déjà dénudés
Des femmes à figure d’ange
Que j’ose enfin aborder

Malgré le temps et l’espace
Le désir nous brûle mais
Sans jamais laisser de traces
Nous resterons affamés

Tant de rêves passent ailleurs
Même heureux on imagine
Un autre monde meilleur
Un raté dans la routine

Nous ne l’atteindrons jamais
Ou si tard qu’il faut bien vivre
Une vie à fantasmer
Affranchi des marches à suivre

Comme pour l’amour humain
Donnes-tu autant de fièvre
J’ôte du clavier ta main
Pour la porter à mes lèvres

André

Merci Pour Tes Seins ...

27 November 2006 - 11:36 AM

Merci pour tes seins et pour tous les autres
Et pour toutes celles qui les portent


*
Seins
Saintes gorges
Gorges    ceintes
Seins gorgés de sucre d'orge
Seins gonflés qui se rengorgent
Saints priant les soutien gorges
Derniers remparts de la chair
Sanctuaire de prosélytes
Dont nuls ne s’échappent
Prison des frissons
Refuge et maintien pour la forme
Masques sans yeux pour sourds-muets intarissables
Instruments interdits pour musiques sacrées
Fruits seins de nos illusions
Les premières gouttes de lait goûterons ici
Là le secret trouve asile même tombé en disgrâce
Exposées vulnérables
Ces formes jamais définitives
Sont gardées comme dans une armoire
Remplie de cotons et de voiles
Embaumées d’odeurs de femmes
Toute la sphéricité du monde
Concentrée dans ces creusets
Indubitable réalité matérielle
Et miroirs fantasmatiques
Qu'elles exhibent à la manière des médailles
Mais de celles qu'on méritent
Pour toujours tendres doux apaisants
Aperçus entre deux boutons déjà trop serrés
Dans un soutien encore adolescent
Ou nus cachés derrière un pull bleu en cachemire
Ou un T-shirt transparent et lucide
Tremblants légèrement
Pointés vers des cieux ou des sourcils ombrageux
Vers des mains ou des yeux invisibles
Qui veillent et surveillent
On les devine si bien qu'on les voit
Qu'on les touche de loin
Et quand ce n'est plus l'été
Si cachés si enclos si enfouis
Qu’il faut du courage ou de l’imagination pour deux
On devine des frissons on devine des désirs
On ne comprend pas
Figure de prouesse fendant les regards
On s’écarte d’eux avec douceur
Comme on le fait pour des somnambules
Ils sont la réalité éternelle et enviée de nos différences
Certains sont pleins de vie et de douleur
D’autres pleins de larmes et de fureur
Sautillants malléables imprévus
Rarement domestiqués
Encore moins siliclonés
Car ils perdraient leur nature même
L’ombre de loin la plus profonde
Se trouve au cœur des décolletés
Elle marque la frontière avec elles
La blancheur de certains éblouit
Et la nuit reflétant la lune
Eclairés de l’intérieur comme des lucioles
Ils se voient de loin
Ils tombent aussi avec aisance
Quand elles se penchent pour ramasser
D’autres fruits tombés à terre
Soupirants entre eux dans une trouble émotion
Surtout s’ils sont honnêtes
Se soulevant et s'attirant aux très aimants
Ils s’amollissent comme la cire
Aux heures ardentes du soleil
Mais rien n’est plus sincère que ceux des baigneuses
Quand ils frémissent leurs rondeurs s’arrondissent
Quand la réalité les dépasse ils redeviennent eux-mêmes
Neutres et indifférents apaisant même les plus durs
Célestes et primordiaux
Leur raison première est l’émotion
Leur seconde l'opposition
L'ultime l'union
Provoquant l’étonnement émerveillé
Des garçons mais surtout des fillettes
Naturalité palpitante de la jeunesse
Idéale fermeté immatérielle imaginée jusqu’au délire
Toujours en apesanteur
Partagés et multiples
Pièces détachées de toute pudeur débordante
Démonstration de l’évidence et de l’éclat de l’éphémère
Sublimation du volume et de l’intervalle parfait
Proéminents à l’abordage mais sans arrogance
Nous ne les verrons plus quand nous serons morts
Les squelettes n’en ont pas
Il ne faut donc jamais baisser les yeux devant eux
Même s’ils semblent inaccessibles et brûlants
Sinon on rend gorge
Et tout au bout
On devient flou

André

Fantasmes...

26 November 2006 - 02:33 PM

Phantasmes

Délit ma belle
Avec ton corps
Avant l’appel
Du lit de mort

Abandonnant
La chair trop pure
Pour des élans
Contre-nature

Je sais mon sort
Même sans crime
Pas de remord
Ni de victime

Juste une entorse
Aux platitudes
Passage en force
Et turpitudes

Se découvrir
Sous le supplice
Nouveau plaisir
Nouveau calice

Tu n’en veux pas
Mais tu demandes
Parle plus bas
Que je t'entende

Ne dis pas non
Je te devine
Ange et démon
je te domine

Tu voulais tout
Mais dans tes rêves
Allons au bout
Que je t’achève

Tu l’as osé
Dans tes fantasmes
Mourir brisée
Et dans un spasme

Tout est fini
Tu te retournes
Tu me souris
Et tu me damnes

André