Fear The Die Age
Started by emeline, Jun 13 2006 06:03 PM
12 replies to this topic
#1
Posted 13 June 2006 - 06:03 PM
Et encore je ne sais rien,
entre ce que je pense penser et faire et le reste,
on peut gravir une montagne de citrons pressés.
Je n’ai plus envie de rien faire que de continuer à braver du regard intérieur tous ses filets d’acides incessant. Qui se pressent sûrement et avec agilité le long des autoroutes à chair humaine.
L’homme pressé des jardins d’enfants contrains les nerfs de son cou dans une statique presque statistique perfection d’inclinaison.
Tant les contours succincts se froissent dans leur netteté. Les lignes avancent et glissent sur leurs largeurs, elles bavent de leur poids. Tandis que la masse caverneuse tendue comme brandie au bout d’un pique s’élance le plus hors de sa morphologie.
Alors l’homme pressé s’émince en filet de citron. Un élastique écartelé entre deux doigts. L’annulaire ou l’annuaire et le Pouce.
Tom
joue sur les méandres d’un toboggan à forte constitution plastique, pendant que l’homme pressé s’éclipse comme une étoile déserte et qui ne peut supporter aucun vœu.
Puisque de toute façon Tom ne voit d’astres s’immiscer dans sa bulle que quand un moustique ose se faire un festin final de son sang palpitant à l’extrémité. Et l’enfant tend le Pouce pour que son héros quotidien lui concocte un pansement de son haleine chargée de bons sentiments. Tom
s’arrête tout net.
Le sable vermoulu est sympathiquement artificiel pour ne pas gâcher trop tôt le postérieur déjà bien précieux. Un enfant est comme un poussin/coussin aigre-doux, mais les fesses rugueuses il n’en a pas. Sûrement parce que tous les sables des jardins d’enfants sont filtrés avec du lait.
C’est bien connu.
Mais l’homme pressé n’en a que faire et dans sa destinée rectiligne.
Il traverse seulement l’idée de repartir au milieu de son citron frais pressé au bord de la route. Ce chemin-là on y rajoute aussi , (qui sait) le sable d’en face du jardin d’enfant. De la même couleur, si tous les cafés se donnent le mot, le goût n’est pas singulier et l’homme pressé se voit forcé de freiner sa quête sans borne plus souvent. Le sable au lait on en est dépendant, et ça sauverait (qui sait ? ), l’humanité de faire boire des citrons pressés au sable au lait doux de peaux d’enfants pour refaire la netteté et volupté des fesses-presse.
entre ce que je pense penser et faire et le reste,
on peut gravir une montagne de citrons pressés.
Je n’ai plus envie de rien faire que de continuer à braver du regard intérieur tous ses filets d’acides incessant. Qui se pressent sûrement et avec agilité le long des autoroutes à chair humaine.
L’homme pressé des jardins d’enfants contrains les nerfs de son cou dans une statique presque statistique perfection d’inclinaison.
Tant les contours succincts se froissent dans leur netteté. Les lignes avancent et glissent sur leurs largeurs, elles bavent de leur poids. Tandis que la masse caverneuse tendue comme brandie au bout d’un pique s’élance le plus hors de sa morphologie.
Alors l’homme pressé s’émince en filet de citron. Un élastique écartelé entre deux doigts. L’annulaire ou l’annuaire et le Pouce.
Tom
joue sur les méandres d’un toboggan à forte constitution plastique, pendant que l’homme pressé s’éclipse comme une étoile déserte et qui ne peut supporter aucun vœu.
Puisque de toute façon Tom ne voit d’astres s’immiscer dans sa bulle que quand un moustique ose se faire un festin final de son sang palpitant à l’extrémité. Et l’enfant tend le Pouce pour que son héros quotidien lui concocte un pansement de son haleine chargée de bons sentiments. Tom
s’arrête tout net.
Le sable vermoulu est sympathiquement artificiel pour ne pas gâcher trop tôt le postérieur déjà bien précieux. Un enfant est comme un poussin/coussin aigre-doux, mais les fesses rugueuses il n’en a pas. Sûrement parce que tous les sables des jardins d’enfants sont filtrés avec du lait.
C’est bien connu.
Mais l’homme pressé n’en a que faire et dans sa destinée rectiligne.
Il traverse seulement l’idée de repartir au milieu de son citron frais pressé au bord de la route. Ce chemin-là on y rajoute aussi , (qui sait) le sable d’en face du jardin d’enfant. De la même couleur, si tous les cafés se donnent le mot, le goût n’est pas singulier et l’homme pressé se voit forcé de freiner sa quête sans borne plus souvent. Le sable au lait on en est dépendant, et ça sauverait (qui sait ? ), l’humanité de faire boire des citrons pressés au sable au lait doux de peaux d’enfants pour refaire la netteté et volupté des fesses-presse.
#2
Posted 13 June 2006 - 07:24 PM
ah bin tu vois, tu commences à les reprendre finalement
#3
Posted 13 June 2006 - 08:22 PM
Une fraîcheur de l'enfance...
Doux et savoureux. Où s'est donc enfui mon innocence...?
Doux et savoureux. Où s'est donc enfui mon innocence...?
#4
Posted 14 June 2006 - 11:45 AM
écris des nouvelles.
#5
Posted 15 June 2006 - 06:27 AM
J'aime bien ton style Emeline. Des textes qui ont souvent aussi une grande force dans le fond.
Amitiés
Bohémia
Amitiés
Bohémia
#6
Posted 26 June 2006 - 04:26 PM
Gascogne, comment tu sais ?
hamster, ici dans mon bas ventre
edgar et si j'obtempère.
mais ça veut dire qu'il faut qu'elles soient neuves ?
bohemia, "aussi"
double merci aveugle alors
hamster, ici dans mon bas ventre
edgar et si j'obtempère.
mais ça veut dire qu'il faut qu'elles soient neuves ?
bohemia, "aussi"
double merci aveugle alors
#7
Posted 26 June 2006 - 08:50 PM
alors là, c'est certainement un des plus aboutis;
quelle leçon pour l'assemblée
quelle leçon pour l'assemblée
#8
Posted 26 June 2006 - 08:56 PM
Citation
hamster, ici dans mon bas ventre
...un signe de + de ta maturité.
(je suis fier de toi ...même si j'ai pas de mérite ; il te revient, et rien qu'à toi)
#9
Posted 26 June 2006 - 10:54 PM
Je crois bien que je n'ai pas tout compris moi
Kisss
Kisss
#10
Posted 27 June 2006 - 11:18 AM
moi j'redis qu't'es super fortich'...mais bon...ça a pas l'air de te...heu... t'intéresser quoi...c c'que j'en dis quoi...hein?...bref...
#11
Posted 27 June 2006 - 06:50 PM
bon Pallio je peux refaire le forcing si tu veux comme j'avais fait avec Maud, mais je t'avoue que je ne suis pas sur que ça marche si bien que ça...
#12
Posted 28 June 2006 - 02:45 PM
ben oui...j'vois bien...j'voulais just' lui dir' qu'ell' était fortich'...ça peut pas lui fair' de mal de le lui écrir'...non?...d'tout' s façons j'ai l'habitud'...alors...et pis...attention... j'dis pas ça pour m'fair' plaindr'..non, non.
#13
Posted 24 August 2006 - 01:43 PM
la belle, leçon ? ah non , non non . un instant pas d'exemple. n'importe lequel d'instant. pas celui de l'exemple. merci encore
ham' on arrête un peu les flatteries ?
elysa . jte paye un verre
pall'io si si . j'adore tes ' apostrof' (:
je lis tous tes commentaires assidument
pr de vrai . biensur que jsuis humaine et que j'ai mes vices
biensur que j'aime qu'on aime ce que j'aime (c'est à dire moi je m'aime)
mais non je rigole . Jte jure ça me fait plaisir. que tu lise au moins.
Kwiz . '(y spassait quoi avec maud ? )
pall'io non pas de mal . du bien ,, si si
ham' on arrête un peu les flatteries ?
elysa . jte paye un verre
pall'io si si . j'adore tes ' apostrof' (:
je lis tous tes commentaires assidument
pr de vrai . biensur que jsuis humaine et que j'ai mes vices
biensur que j'aime qu'on aime ce que j'aime (c'est à dire moi je m'aime)
mais non je rigole . Jte jure ça me fait plaisir. que tu lise au moins.
Kwiz . '(y spassait quoi avec maud ? )
pall'io non pas de mal . du bien ,, si si
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