À la lisière
Les yeux levés au silence des feuilles
Vertige des senteurs du grand tilleul
Entends le cœur du bruissement des branches
Vertige de la brise un jour s’épanche
Là le chemin
Le regard fuit à la voûte des arbres
Toucher du bout des doigts l’écorce glabre
Le millet trébuche au souffle de l’épi
Murmure à la pensée le jour s’enfuit
Dans l’allée
L’aubépine rougit de ses cenelles
Jalouse de la fleur originelle
Emporte le secret des frais arômes
Un seul baiser au touché de ta paume
Un jour puis un autre…
L’automne est là
Trémaouézan
Edited by Trémaouézan, 14 September 2006 - 10:56 AM.