Demain soir ce sera la danse.
Je te prendrai dans mes bras
et nous danserons,
danserons tout autour
des contours
du poteau-mitan.
Le rythme des vagues,
nos râles,
rauques,
en rut
au sol dénudé,
traîneront nos deux corps
assoiffés de bonheur vers l'ivresse.
Et, au beau milieu du temple en feu,
un doux baiser placera au solstice
le rêve de cette grande soif.
L'été dans nos yeux,
en dehors du temps,
perdurera longtemps
dans nos gémissements,
dans nos ruades,
dans nos joies,
pour les caprices
d'un bonheur si attendu.
Nos souffles mélangés
ce soir seront, en douceur,
un long hymne
aux arbres,
aux fleurs,
à l'eau,
au feu,
et à la fertilité
de nos paroles qui se font chair.
Ah demain soir !
Demain soir mon amour,
nous serons au centre de nos sens,
je serai au beau milieu
de la plus douce des blessures,
et tu danseras,
danseras,
tout autour
des contours
de mon poteau-mitan.
bibi 2006
poteau-mitan=poteau central ou médian
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*poteau-mitan
21 December 2006 - 04:54 PM
La Vérité ( Poème En Prose )
19 December 2006 - 03:03 PM
Les mots qui se remplissent de silence dans l'ombre, leur lecture commence toujours par la dernière phrase de leur vie. Leur vie est un espace de temps dans la mort. C'est la conscience même de la mort, la vie. Son seul juge. Sa marche dans le temps. Jamais aucun être a survécu moins de temps dans la mort, qu'il a vécu dans la vie. Les mots disent toujours qu'il est mort depuis trois cents ans et, a vécu quatre vingt-dix, ou de préférence, il a vécu cent dix ans et est mort depuis mille. La mort a toujours gain de cause. Pourtant, certains mots veulent parler de vie éternelle. Ces mots veulent être l'exutoire qui rassure et fait oublier le vrai sens de l'éternité. Il faut être Lautréamont pour écrire des textes comme la mort. Des textes éternels. Il faut être moi-même pour les lire durant un espace de temps dans la mort. Il ne faut pas avoir peur du naturel et du sur-réel mes amours. Non il ne faut pas être lâche. Car, la vie est consciente et "sur-sensationnelle" et la mort lui est naturelle et éternelle. L'être est un tout dans la nature, mais rien dans le temps. Le temps n'a pas de mémoire, le temps n'a pas de temps à perdre pour les futilités de la vie. Le temps seul est l'ami de la mort. Lui seul est son complice. Lui seul sait comment remplir le vide de tous les beaux mots de silence éternel.
La vérité c'est qu'il faut croire et accepter que tout meurt éternellement dans le temps.
bibi 2006
La vérité c'est qu'il faut croire et accepter que tout meurt éternellement dans le temps.
bibi 2006
Au Présent D'un Rêve Fou... ( Poésie En Prose )
18 December 2006 - 11:23 PM
Quel drôle de rêve ! Je me suis réveillé tôt ce matin avec les regards conditionnés à droite. A droite contre le mur un ancien crucifix est constamment en prière pour que le temps soit long et bon envers nous. Pour qu'il ne soit pas trop pressé à mettre fin à notre histoire de vivre. Je le souris comme chaque matin en allant tout droit aux toilettes. Ah les toilettes ! Ouf je pisse. Quelle douce sensation de se libérer de certains déchets physiques. Après, je prends ma douche. Je ne ferme pas la porte de la salle de bain parce que je n'ai rien à cacher, d'ailleurs je vis seul dans mon corps avec mes idées. Sortant de la douche, trop content j'ai pris ma valise et mon chapeau. Mais, je ne possède jamais de chapeau. Alors, je place ma main gauche sur ma tête. J'ouvre la porte pour me trouver face à face avec la voisine. Les yeux grands ouverts, elle me regarde drôlement. Je lui souris comme je souris au crucifix. Vite elle rentre chez elle et ferme sa porte. C'est à ce moment que je me rends compte que je suis complètement nu. Je retourne chez moi, je m'habille d'une robe de chambre et des pantoufles. Je repars. Soudain j'entends des pas qui me poursuivent. Je retourne deux hommes en uniforme. Ils me poursuivent à distance. Je me demande pourquoi ? Pensent-ils que je suis Dieu ? Ils continuent à me suivre comme les croyants suivent leur Seigneur. Moi aussi sans tourner la tête je les suis avec mes oreilles. Soudain l'un d'entre eux dit. Il est très calme. Il n'est pas fou. Je leur réponds : Pensez-vous que Dieu est fou ? Vite ils rebroussent chemin en riant. Alors, je tourne à droite continuant calmement ma marche vers l'Absurdité de la vie.
Au présent d'un rêve fou, vraiment, tout à l'air bien drôle !
bibi 2006
Au présent d'un rêve fou, vraiment, tout à l'air bien drôle !
bibi 2006
L'oubli
13 December 2006 - 10:51 AM
Dans la rue passe l'oubli.
Regarde!
Il a les mains pleines
de tout ce que nous refusons de la vie.
Les blessures,
les chagrins,
les douleurs,
les peines,
les souffrances,
les regrets,
il en a les mains bien remplies.
Regarde!
Comme un palimpseste,
nonchalant de notre présence dans le temps,
il ne se rappelle que du vide qu'il remplace.
bibi 2006
Regarde!
Il a les mains pleines
de tout ce que nous refusons de la vie.
Les blessures,
les chagrins,
les douleurs,
les peines,
les souffrances,
les regrets,
il en a les mains bien remplies.
Regarde!
Comme un palimpseste,
nonchalant de notre présence dans le temps,
il ne se rappelle que du vide qu'il remplace.
bibi 2006
Pour Les Levres De Lady Byron
13 December 2006 - 12:08 AM
...Et les pensées ce matin
ont les pieds lourds
et ne vont pas rencontrer
les eaux verticales
sortant des paupières de l'heure.
Il pleut des mots dans le Temps !
Des larmes de paroles pour la vie !
Voici la persistance du temps ma Lady
elle est sur tes lèvres pulpeuses
qu'un langoureux baiser peint
de couleur sacré-coeur-de-jésus.
Soudain, c'est un rêve de Dali sur un nuage argenté
portant les regards cramoisis du Soleil.
Il les ajuste soigneusement sur tes lèvres charnues.
Et, au lendemain matin des heures
les pensées n'ont point
de coeur gros comme refrain...
bibi 2006
ont les pieds lourds
et ne vont pas rencontrer
les eaux verticales
sortant des paupières de l'heure.
Il pleut des mots dans le Temps !
Des larmes de paroles pour la vie !
Voici la persistance du temps ma Lady
elle est sur tes lèvres pulpeuses
qu'un langoureux baiser peint
de couleur sacré-coeur-de-jésus.
Soudain, c'est un rêve de Dali sur un nuage argenté
portant les regards cramoisis du Soleil.
Il les ajuste soigneusement sur tes lèvres charnues.
Et, au lendemain matin des heures
les pensées n'ont point
de coeur gros comme refrain...
bibi 2006
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