De loin
On le reconnaissait
Par sa soutane rapiecée
Qui trainait par terre
Comme pour repandre sa misere
Cet homme toujours triste
A soif
soif comme l'oiseau qui vole
On le croirait eternellement inquiet ...
Depuis qu'il sait marcher
Sans craindre le froid de la nuit
La cuillere de la pluie
Toujours dans sa poche
A-t-il- jamais dormi ?
Ce poete
qui erige l'espoir
sur nos tete...
nb/JE VOUS DEMANDE DU SECOURS SOCQUE
merci d'avance
Le Poete
Started by zinho0, Dec 19 2006 11:40 AM
1 reply to this topic
#1
Posted 19 December 2006 - 11:40 AM
#2
Posted 19 December 2006 - 01:54 PM
Bonjour zinho0, je n'ai vu qu'une faute de français dans votre poème ("nos tête"), en revanche il n'y a presque pas d'accent. Je rétablis directement dans le texte. Par ailleurs les tournures me semblent parfaitement correctes, en revanche je trouve que le saut de ligne systématique fait perdre de la force, de la densité au poème. J'ôte les lignes blanches du texte qui me semblent superflues, pour que vous puissiez vous rendre compte.
De loin
On le reconnaissait
Par sa soutane rapiécée
Qui traînait par terre
Comme pour répandre sa misère
Cet homme toujours triste
A soif
soif comme l'oiseau qui vole
On le croirait éternellement inquiet ...
Depuis qu'il sait marcher
Sans craindre le froid de la nuit
La cuillère de la pluie
Toujours dans sa poche
A-t-il jamais dormi ?
Ce poète
qui érige l'espoir
sur nos têtes...
Ce n'est bien sûr qu'une proposition. Il y a de belles images dans votre poème, par exemple j'aime beaucoup
"A soif
soif comme l'oiseau qui vole"
et
"La cuillère de la pluie
Toujours dans sa poche".
Par ailleurs, attention, dans les vers libres, aux rimes qui parfois apparaissent comme non faites exprès, et spécialement les rimes en "é" qui donnent facilement une impression de maladresse. Je pense particulièrement ici à
"On le reconnaissait
Par sa soutane rapiécée" ; il ne s'agit pas vraiment d'une rime, mais d'une assonance, mais comme il s'agit de sons tellement répandus en français, cette quasi-rime semble fortuite. (En outre je crois qu'il vaudrait mieux écrire "On le reconnaissait à sa soutane rapiécée", mais ça c'est affaire de choix personnel.)
Idem pour
"Qui traînait par terre
Comme pour répandre sa misère", ici les mots, les associations me semblent trop attendues (le "rapiécée" suivi de "misère").
Voilà, si ces quelques pistes peuvent vous être utiles, tant mieux. Bon courage dans votre recherche...
De loin
On le reconnaissait
Par sa soutane rapiécée
Qui traînait par terre
Comme pour répandre sa misère
Cet homme toujours triste
A soif
soif comme l'oiseau qui vole
On le croirait éternellement inquiet ...
Depuis qu'il sait marcher
Sans craindre le froid de la nuit
La cuillère de la pluie
Toujours dans sa poche
A-t-il jamais dormi ?
Ce poète
qui érige l'espoir
sur nos têtes...
Ce n'est bien sûr qu'une proposition. Il y a de belles images dans votre poème, par exemple j'aime beaucoup
"A soif
soif comme l'oiseau qui vole"
et
"La cuillère de la pluie
Toujours dans sa poche".
Par ailleurs, attention, dans les vers libres, aux rimes qui parfois apparaissent comme non faites exprès, et spécialement les rimes en "é" qui donnent facilement une impression de maladresse. Je pense particulièrement ici à
"On le reconnaissait
Par sa soutane rapiécée" ; il ne s'agit pas vraiment d'une rime, mais d'une assonance, mais comme il s'agit de sons tellement répandus en français, cette quasi-rime semble fortuite. (En outre je crois qu'il vaudrait mieux écrire "On le reconnaissait à sa soutane rapiécée", mais ça c'est affaire de choix personnel.)
Idem pour
"Qui traînait par terre
Comme pour répandre sa misère", ici les mots, les associations me semblent trop attendues (le "rapiécée" suivi de "misère").
Voilà, si ces quelques pistes peuvent vous être utiles, tant mieux. Bon courage dans votre recherche...
1 user(s) are reading this topic
0 members, 1 guests, 0 anonymous users