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ambreance

Member Since 12 Feb 2006
Offline Last Active Dec 23 2006 12:03 AM
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Topics I've Started

Sortilèges Ambigus

18 December 2006 - 11:33 PM

Quand bien même les ombres s’effacent,
Ces fidèles compagnes qui nous pourchassent
Elles reviennent là, de temps en temps
Nous rappelant à nos sombres oublis
Ou nos éclatantes envies

Confusion, ruptures ou alliances
Les ombres sont là
Gardiennes
De nos vies.

??

21 November 2006 - 11:57 PM

Ceci est mon secret
et vous y laisserez
de vos rêves épuisés
en vos regards aiguisés
un élan, une flamme dorée
ou le soupir fatigué
d'une vie d'amours délaissées

Ambréance

C'est Un Tango

09 October 2006 - 10:38 PM

Un pas de côté
Deux de l’autre
En jardins secrets
Les miens, les vôtres

Vous accompagnez la courbure
Je volte-face
En belle allure
Les corps s’enlacent

Deux pas de côté
Un pas de l’autre
Un renversé
Le nôtre

Jeux de hanches
Regards croisés
Je me penche
Vous me retenez

Un pas de côté
Deux de l’autre
De peaux frôlées
En muscles bandés

En rythme

Enfiévrés.

Mes Dernières Volontés

10 September 2006 - 08:41 AM

Deviendrais-je amnésique, que je me souviendrais encore.
Si ma mémoire venait à défaillir et que mon cœur s’éparpille, mon corps lui, sera l’empreinte.
Deviendrais-je sage, que je livrerais combat contre ma lucidité ennemie et ma raison hostile pour que mes songes les plus fous se souviennent.
Qu’ils se souviennent de vous, de vos mains vagabondes, de vos regards en partage et vos silences bavards.
Qu’ils se rappellent vos croyances enfantines, vos mèches rebelles et cicatrices invisibles.
Qu’ils gardent en écho le son de vos pas et vos absences cruelles.
Qu’ils reconnaissent les parfums de vos libertés et vos goûts à aimer.
Je me souviendrai de tout, et quand au creux d’une nuit, en vielle dame, en agonie, mes pensées s’échapperont, mon dernier souffle sera alors,
pour vous.

Ouragan

15 August 2006 - 11:39 PM

Ton front se ride, tes yeux se glacent, ta bouche devient blême, la colère est là.
Comme l’orage qui monte, obscurcit le ciel et tonne en éclats.
Le vent se lève, tout comme toi. Arrogant, véhément en force décuplée.
Un trouble qui vient de toutes parts, de nulle part, grandissant.
Le danger est là.
Tapis dans l’ombre d’une violence naissante, démesurément possible dans une seconde.
C’est beau, inquiétant aussi.
Le déploiement de telles énergies renferme des secrets incommensurables.
Impossibles à maîtriser.
Il faut qu’ils claquent, explosent.
Qu’ils éclosent enfin.
La fureur s’impose en sa majestueuse déraison, en impossible déclinaison.
Et de cette incandescente force vive,
Que restera-t-il des brûlots et de leurs traces,
Si ce n’est des cendres encore chaudes menées aux combats ?