Entre deux eaux
Une non-lumière
Un froid si présent que je me distance
Il y a des impressions noires encore plus noires
C'est sans doute ce voyage de pensées claires au bord de l'espoir
Il amène vers ce point de fuite qui m'attire
Pourquoi ma tête se tourne avec le vide qui me précède ?
Qui sont ces enfants sages
Au lever des encres qui fuient les belles
Escapades du regard ?
Sur la même couche se mêlent la soudaine folie qui me secourt
Et les longues voix qui me rendent vague
Pas de nuages pour consoler
Pas de magies pour unir la chaleur au coeur
Le ciel se voûte avec tant de force
Mon ombre peuple chaque trace et je laisse sous ce ciel sans nombre
La vérité que je sais refusée qui n'est que plus tranchante
Alors me sourit mon voisin de ce même sourire qui double nos visages
Une seule bouche perdue dans l'éloquence de l'amour
Un appel dans l'abîme comme un feu d'artifices en plein jour
Qu'il me pourchasse dans le ventre de la nuit qu'il étouffe même la rime
Ce n'est pas la forme qui manque ni la distance qui confond mon esprit
Rien ne peut arracher le masque du sauveur mis à l'envers sur ma face
Ma parole tronquée fait respirer mes quatre yeux
Une sève sans poids mène la distance
Edited by Eden, 08 November 2006 - 12:16 PM.