Au cœur de nos nuits
Se terrent les cadavres inexquis,
Grignoteurs de mémoires,
Nous infligeant de cruels poisons.
Avec délectation s’enivrent,
Ces pauvres hères
Réveillant l’ignoble passé
A nos âmes en misère.
Tels des crapauds grouillants,
Ils forcent notre imaginaire,
Bavant sur nos douleurs,
A se retourner vers l’enfer.
Ainsi s’enlisent les jours futurs
Dans les méandres poisseux
De nos anciennes vies,
De nos tourments malchanceux.
Un vent lourd d’amertume
En tourbillons nous malmène
Et en sombres nuages se voile
Le ciel bleu de nos rêves.
A nous agripper ainsi
Aux frêles roseaux du bonheur,
Ceux-ci ploient tristement
Vers nos désillusions
Et nos larmes égarées
Se cherchent au fond du chagrin
Pour qu’en un meilleur destin
Se rejoignent nos mains.
Se terrent les cadavres inexquis,
Grignoteurs de mémoires,
Nous infligeant de cruels poisons.
Avec délectation s’enivrent,
Ces pauvres hères
Réveillant l’ignoble passé
A nos âmes en misère.
Tels des crapauds grouillants,
Ils forcent notre imaginaire,
Bavant sur nos douleurs,
A se retourner vers l’enfer.
Ainsi s’enlisent les jours futurs
Dans les méandres poisseux
De nos anciennes vies,
De nos tourments malchanceux.
Un vent lourd d’amertume
En tourbillons nous malmène
Et en sombres nuages se voile
Le ciel bleu de nos rêves.
A nous agripper ainsi
Aux frêles roseaux du bonheur,
Ceux-ci ploient tristement
Vers nos désillusions
Et nos larmes égarées
Se cherchent au fond du chagrin
Pour qu’en un meilleur destin
Se rejoignent nos mains.