I
Vois le jour resplendissant sur la plaine
Et bois le vin de ta vigueur malsaine
Ecarte-toi de tes pensées néfastes
Et cueille les fruits d'un passé plein d'astres
Les nuits m'ont suivi loin des autres hommes
Pleines et vides à la fois tel des pommes
Toutes remplies d'un jus de noirs ténèbres
Le cieux se réveillent le nez dans l'herbe
Nous n'irons plus seuls aux bois désormais
Tout le monde change et je ne le sais
Plus car je n'ai jamais le même nom
La lune bleue s'est figée en ton nom
Trouve le moment où tes yeux sont ouverts
Prends ce moment quand tes deux yeux sont ouverts
Le soleil flotte autour de toi rayonnant
Et tu n'as plus de temps pour moi maintenant
J'ai pris le parfum de mes jours perdus
Pour ton ombre pleine de solitude
Le chant des muses s'est tari séché
Par les regrets les années égarées
Les sons résonnaient et se noyaient dans
Une mer solitaire un océan
De peine d'échos et d'immenses choeurs
Les voix fondaient dans un soleil de peur
II
Où se sont égarées les années de bonheur ?
Les aubes défilent sous de bas ponts rocheux
Et sans vie où l'oubli pousse en mince bouquets
La jacinthe de la cinquième aurore brûle
Au fond de son immortalité inconsciente
Je reste là hanté par de viles terreurs
Entouré de ma Peine au regard chaleureux
Dans ces forêts pleurant sous leurs cercueils douillets
Le chaos n'est plus ma demeure ni ma bulle
Mais tu touches ma tête et mon âme indécente
Tu es dans mes pensées mais je suis éveillé
Car les aubes défilantes se sont éteintes
Derrière les fumées du flambeau d'Hyménée
Flottant dans l'atmosphère d'une beauté feinte
Je chute lâchant mes ailes et mon dernier souffle
Dans Le Bus
Started by Maxime Szadek, Oct 10 2006 08:01 PM
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