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[Maxime Szadek]

Permets-moi de louer ta beauté
Moi le colosse aux vers d'airain
De te voir telle que tu es dans ta fragilité
Et de pleurer d'émerveillement sur tes fines mains

Laisse-moi t'étreindre pour la première fois
Tu es si petite et si fragile ô déesse
Aux innocents habits qui fonent en toi
Fais-moi le don de ton amoureuse caresse

Elève-toi seule vers de mélancoliques nuées
Ma chère et tendre mon âme est en pleurs
Saisis au vol les coeurs vagabonds et fêlés

Regarde-toi ton âme est en fleur
Et je m'éloigne sous les violentes ondées
D'une solitude déferlante et de la lune en pleurs