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[homere]

vendredi 10 juin 2005
À l’intérieur du cadre affectif imageant les vagues limites de ma petite existence mesquine, chaque graine de sable est indéniablement une seconde morte ! Le temps est apparemment la légendaire épée, qui si vous ne coupez pas avec, elle, elle vous coupe!
Aussi dans le lointain désert où leurre et chimère s’ajustent, quelques mirages désolés d’être là, composent déjà la chanson de mon départ, par là bas aussi, vers les segments inconnus des méandres de l’ennui!! Cette illusion est éphémère je l’avoue, mais elle me promet énormément plus de fatuité, bien que je sois déjà un sot pour elle!! Un sot de vaurien voir parfois une abominable chose qui n'est pas permet d'évoquer !
Je suis dépouillé de mes rêves de petit prince! Je suis souillé dans mon être ! Et par nature atavique, je suis con, très con si bien que je n'ai d'envie que d'avoir la ferveur de vivre. À l’infini Juste vivre ma solitude en paix !
Depuis que j’ai ouvert les yeux sur l’étroitesse naturelle de ce bas -monde ! Depuis la première étincelle respirée, je n’ai entendu que blasphème et n’a semée pour chaque saison que la part de désinvolture, qu'on supplémente et pigmente selon l'humeur des mes bourreaux !
Le temps persiste lentement à tuer le peu de vie que je possède en moi ! Dehors c’est l’éther de mes immangeables impressions! La nuit balafrée et peu bavarde!! À son accoutumée elle se sustente de ma solitude, sans aucun regret ou même le moindre scrupule ! L’ivrognesse est une incontrôlable criminelle car elle libre de faire ce qu'elle veut de moi, et est l’amante des danses qui asphyxient indignement le repos de mon être !
J’ai 26 ans aujourd’hui ! Je suis déjà le futur prototype de l’ancienne jeunesse enterrée, une génération qui aurait sans douté vécu, mais que je n’ai jamais pu cependant vraiment connaître de près ! Une postérité brisée par le feu du son déchirement unitaire!
Je vois l’inquiétude et entends murmurer le chagrin nostalgique….tous les deux doivent absorber ce qu’il reste encore de moi ! L’avenir s'annonce gris et plombée comme la couleur de mon miroir!

Edited by homere, 14 September 2006 - 08:23 PM.

[homere]

11/06/2005


on peut encore dire qu’à ce jour, ma vie de paladin se réforme dans le progrès, et continue ainsi à ressembler à une genèse stigmatisée par la peur, ou à tous ces autres chants d’adieux annonçant la terreur, face à la désinvolture, ou devant l’hideux soupçon, ou encore face à l’hideuse peur de son emblème.
Mes chants battent de leurs ailes de soie, pour imprimer l’emballement, de leurs triomphe et victoire sur la défunte conscience infirme, que je porte en moi ! Un genre de fardeau d’individuation propre à mon cas non comparable à quelconque d’entres ceux déjà classées. Mes parents sont un mythe antédiluvien comme ils l’avaient été souvent, dans un passé assez proche ! Ma famille est un conte pour enfants orphelins ! Je souffre tellement d’avoir été si seul autrefois, abandonné pour être allaiter avec le nectar des nuages, là haut, dans le royaume de la paix, sur les cimes du néant.
Triste, il est vrai en fin de compte que je le sois un peu moins aujourd’hui, puisque de cette solitude maladive qui règne en moi, je souffre encore et continue à me consumer - à grande allure - tel le cadavre qui se désagrège lentement !
Les fusains de ma jeunesse furent cernés par les épines ennemies, mordus sauvagement par le néant d’un être qui porte en lui toute une montagne d'envies…des envies fracturées cependant et freinés de part et d'autre !
L’orchidée noire de mon passé fielleux m’en veut,mais me veut cependant aujourd’hui, comme complice et le pire est qu’elle recherche à me sous-estimer, à me découvrir profondément et me cerner de nouveau, après 2 ans de séparation, non pour envisager l’éventualité de se remettre ensemble et déterrer un vieux rêve espéré! Non, non, loin de là, puisque ce désagrément n’est en fait, ni plus ni moins qu’une condition parmi tant d’autres, pour que Nathalie puisse juste entrevoir une sorte d’amitié avec moi !
La charmante donzelle est si angélique dans avec ses allures qu’elle me prend pour son esclave ! Au téléphone par exemple, elle répond en général à un appel sur environ 22 ! Nathalie vit dans son rêve étoilé, ailleurs où ma présence n'est pas toujours convoitée, et pour très peu, la belle m'esquive, feins délibérément mon art gestuel, comme si j'étais sans le moindre intérêt pour elle !

[homere]

11/06/2005 19:37

La vélocité de mon tempérament impulsif prend fréquemment la forme d’une tare souveraine ! Ainsi, il n’est pas rare du tout de me voir hors moi même, éparpillé dans tous les sens comme si j’étais une poignée de brouillard que les vents fragmentent en mille bribes! Je suis constamment loin de l’âtre de mes individuations consubstantielles ! Un état de tyrannie et de frayeur selon mon analyse propre…tyrannie, dans un univers de paranoïa, qui s’applique malencontreusement à l’unité embryonnaire de mon être, comme si en ce moment, je ne faisais que subir les terribles conséquences d’une immense mutation, vieille de 1000 ans !
J’ai le regard haineux et hagard ! Je recherche le but de mon inexistence, l’état initial de ma constance ! Les bissections fractionnaires de mes sentiments et autres pans qui déterminent ma culture se limitent désormais autour d’une seule personne ! Je suis victime d’une présence imaginaire, la présence d’une fée née dans les entrailles du néant !!
Elle, elle est mon espoir zodiaque et esquisse craintivement vers les reflets de mes nouvelles prosodies hypostatiques, l’unique signification de mon anatomie affective !
Aujourd’hui, au alentour de 9h j’espère pouvoir lui parler au jardin des voeux, comme convenu entre nous, dans notre conversation d’hier !
Je suis assez paladin, et j'ai la convexion que notre étoile va briller et se séparer de mon atonie machinale, pour s'épanouir et faire peut être de nous un futur couple de jeunes tourterelles!

[Zapiski id podpolia]

je kiffe.

[belvis]

Véloce, en effet...

Parce que peur ?

Mais de quoi finalement.

De soi ?...

[homere]

Dimanche 12 juin 2005

Sur mon nuage de rêvassant et coloré de l’essence de la pureté, j’ai le liberté d’apprécier les mélodies affectives qui jaillissent d’une larme d’enfant, l’onction tonitruante des pochades émotionnelles et autres affections humaines, qui traduisent- de près- la qualité de mes verves de transcendantaliste ! Je voyage çà et là à travers le segment des intuitions discernables, pouvant explorer la totalité de mon être !
Aujourd’hui, j’aime la beauté féerique de fées, non virtuelle, saine des leurres…la beauté, unique harmonie voluptueuse qui s’applique à la particularité de chaque espèce ou créature existantes, vivante et dotée de façon concrète d’une quelconque perspicacité (plus au moins distincte à cause de son aspect spirituel) à échelle étendue, dans les limites de la constance infinie !
Dans la civilisation moderne et contemporaine, la vie de l’être animal est indéniablement meilleure que celle de mon prochain (il s’agit surtout de vous en tant qu’unité primitive et endiablée par la passion du pouvoir que vous cherchez perpétuellement, afin de mieux domestiquer la liberté de votre prochain) ! Mais la mienne !eh bien, la mienne à moi est bien à part…et cela notamment pour des raisons presque impossibles à éclaircir par l’argumentation dite : dialectique ou logique rationnelle !
Elle est à présent à part entière, et elle le restera tant que mes émois sont là, à m'inciter à cultiver la lumière de la juste voie !
À part, à jamais tant que ma sainte philosophie spirituelle demeure de façon à ce que je ne puisse pas pouvoir vous la définir sur la scène métaphorique ! Une sorte de chimère où l’illusion banale se prédéfinie comme étant une non mascarade, de mes méditations bénites, de mes réflexions dont les différentes bissections n’admettent pas la permutation elliptique du sens !
L'orgasme de mon euphorie naturelle est une sensation d'anthropomorphiste et suscite la compassion intime de l'être pour son prochain. C'est la matrice d'une saison primordiale, pour tous concepts effleurés provenant de la logique, propre à une personne.

[homere]

Mardi 14 juin 2005

Ma petite vie existentielle est affreusement fade depuis déjà 3 ans ! Mais en me remémorant le peu que j'ai pu en vivre, il n'est nullement de l'exagération analytique d'en conclure qu'elle l'a tout simplement toujours été ainsi, le fut certes de façon inévitable et apparente, et pour le moins évidente. Actuellement, plus que jamais, j’ai besoin d’être plus indépendant, amplement libre et seul, bien que je le sois déjà un peu dans la certitude positive que j’entretiens aisément, mais la liberté reste toutefois un sommet difficile à gravir quand on tends comme moi sa main dans le vide…difficile oui, surtout en plein milieu d'une société revendiquant faussement la liberté comme étant droit légitime pour ses citoyens.
Le mythe historique de la liberté ne représente pas tout à fait la lignée humaine, pour laquelle je me bats d’esquisser les fondations nécessaires à mon élévation sentimentale ! Ceci dit, parfois, je suis dupe de la raison et de radicalité mécanique, sans oublier de la maudite méditation éphémère qui consiste à examiner une série d’arguments- aussi vides d’intérêt que l’éther lui même- mais je révoque toutefois l’idée de me suicider pour une chose aussi superficielle.
J’aime la vie comme ce pauvre aguicheur qui se vente afin de plaire à son prochain…homme parmi tant d'autres qui s'applique judicieusement à s’accaparer l’intention de son autrui, à n’importe quel prix…accaparer et toujours canaliser le regard ou l’esprit, et cela même en faisant de ce dite prochain, un otage bien traité.
Aussi, j’aime la vie et l'estime, un peu tel ce cultivateur au regard doux et intentionné, ne cessant de s'épanouir et de se réjouir grâce à sa dextérité, dans l’ouvrage manuel qu’il exerce.
Un homme parmi d'autres, marchant humblement sur les plaies des champs rasés, aspergeant de quelques larmes ses peines dérisoires, tout en allant parfois jusqu’à converser avec les éléments de la nature, par envie et avec espoir même de toujours feindre la menace des solitudes !
Je suis une mélopée atypique et apprécie d’être apprécié comme un chef-d’oeuvre du tout puissant ! Je ne cherche pas du tout à limiter l’orée inventive de mes visions sagaces, et loin de ça encore mon attachement affectif vis-à-vis de la logique puritaine de mes conceptions gothiques, qui évoluent forte heureusement ici et là, autour de mon existence !!!!

[homere]

mardi 14 juin 2005 (à 13 :10)

Devant le miroir de mon être errant et tout autour de l'impossible à réaliser, s'est soudainement entrouvert le judas d'une affreuse impuissance pathétique ! Une sensation horrifiante qui persiste à me tourmenter, bien qu'isolée dans les limites temporelles de l'espace perdu, comme si je n'étais, que de ceux qui devaient souffrir , par l'action anodine et la portée prédéfinie de la douleur !
Je me désagrège en tant qu'unité parallèle aux ruissellements des destinées névropathes, qui ne seront vraiment être, pour moi, ce remède approprié et tant recherché ! J'étouffe d'une éruption d'idées persistantes et insignifiantes….je suis une épée luttant vainement face à une armée d'infections typhoïdes, qui se lance aveuglement dans une sorte d'anéantissement absurde, contre tout espoir visant de près ou de loin à enjoliver l'avenir, plus que l'instant présent !
Ma vie nonchalante est un mécanisme à reproduire les mêmes et identiques grâces gestuelles ! J'imagine souvent mon passé pour avoir une l'idée de ce que serait mon futur d'antédiluvien. Je suis peu satisfait ensuite par cette mascarade infinie qui m'est infligé par la pire des condamnations qui soient.
Je recherche toujours une issue de bravoure, mais je ne trouve en fin de compte que de petites murailles qui en referment de plus grandes !

[homere]

Jeudi 16 juin 2005

sous ma peau cadavérique -de simple morbide - décimée par de vilaines promesses d'apothéose, s'étalent déjà l'empreinte isolée du temps, et cents autres plaies marquant une ère plus que jamais enterrée !

L'espace des peurs intimes régresse tout en absorbant la fraîcheur de mes nobles perspectives, anéanti en moi le très peu d'être que je considère avoir eu dans les règles du jeu.
Mon inquiétude primordiale n'est pas vraiment celle d'édifier un monument haut, qui aurait pour fonction d'incarner naïvement les meilleurs circonstances liées à ma vie de petit vaurien…un être fade et anodin qui ne cesse de se piquer, de se mortifier et de se droguer, allant même parfois jusqu'à se perdre dans des rêves impossibles à dénaturer, et se voit contraint à accepter son indéniable désespoir d'hère.
Aussi, il est évident que cette inquiétude maladive reflète bel et bien l'enchantement quasi probable de ceux qui formulent textuellement mon appartenance aux leurs! Ils proclament avec leur ton arrogant, que je suis comme eux, et serai des leurs, et cela quoi qu'il arrive et quoiqu'il en soit! Ils pensent cela possible malgré mes échecs répétés, et autres incartades aléatoires qu'ils ignorent et ne cherchent pas vraiment à distinguer.

Je sais que je ne puis accéder actuellement à ma frénésie d'antan, pour être crédible dans mon art, reposant éventuellement sur d'innombrables axiomes, devant et à travers de larges scènes de mon moi profond… petites parcelles qui pourraient dans un sens refléter plus au moins mon pathétisme intérieur, sans toutefois brusquer l'essentiel de mon déséquilibre émotionnel !
À travers mon corps usé par l'inertie d'une vie combinée de nostalgique, aujourd'hui, je garde précieusement le souvenir d'avoir su qu'un jour.

De moi donc, je me souviendrais inutilement d'avoir eu une existence vide de toutes perspectives transcendantales

[homere]

vendredi 17 juin 2005


Aujourd'hui !plus que jamais, la vie de l'âme, la destinée improbable et éphémère, mais moins que jamais aussi l'épanouissement artistique du corps, qui, un peu comme un enfant a surtout besoin de jouer et de se décompenser vaillamment, tout en consumant l'énergie nécessaire à l'apothéose de son emphase vénale!
La fonctionnalité morale de mon être profond a toujours plaidé pour l'utilitarisme non symbolique de l'âme humaine, et cela tout naturellement au cœur même d'une existante harmonieuse, plutôt réelle que virtuelle ! Je parle ici d'une réalité propre de par son existentialisme, structuré par les événements de chaque jour ! Une réalité aux assises stoïques et renforcée, nettement saine, et qui aurait en l'occurrence la caractéristique possible et idéale, pour une meilleure gestion émotionnelle, à travers n'importe quel panorama de l'existence de tout un chacun !
Cette conception didactique n'est pas absolue, sur l'échelle du temps et de l'espace, vu qu'elle peut être maniable ou manœuvré selon les différents conditions et usages, lors de sa mise en fonction, ce qui m'incite à croire qu'il faut partiellement l'accompagner dans chaque phase pour établir le grand projet commun, pareillement un peu comme une ambition personnelle !
Ceci est ma conviction non relative à l'objection vulgaire …celle dont l'option principal est celui d'accéder à la transcendance théorique, pour une nouvelle ère de méditations spirituelles, mais permet cependant aussi de produire une souche d'intelligence qui pourrait certainement dompter – grâce à son savoir et idiologie- l'expression littéraire et parfaire du coup l'essentiel qu'il pourrait comprendre dans sa longe synthèse morale ou mécanique !

[homere]

Le 17/06/2005 à 03 :15 du matin


Un peu loin de moi, par là bas, juste derrière la toile de l'horizon! Nathalie la perle blanche aux yeux d'orchidée !
Moi par ici errant comme à mon accoutumance , un peu à l'image de ce vagabond ci, tenant tendrement le tronc de son arbre, tout près de l'éther invisible, je fus, mais si proche d'elle! La distance nous séparont semble bien plus grande, mais l'impression d'être près d'elle prédomine toutefois!
Elle qui est donc omniprésente, loge dans ma pensée évacuée, et s'est infiltrée dans mes affectivités passionnelles, maniées et remaniées par mes simples faiblesses d'homme ignorant, elle, c'est petite princesse! La belle d'antan.
La donzelle est si proche de moi, si vivante en moi, à tel point que je peux très facilement l'imaginer s'agiter dans chacune de ses postures ou l'une ou l'autre de ses nombreuses manœuvres de petite danseuse étoile !
Entre nous, une distance infernale mure la conscience balsamine de notre souffle gemmé de promesses, ancré dans nos serments les plus secrets! L'âtre d'une probabilité toute faite de circonspections virtuelles !
Ceci dit, à présent, je vois dores déjà le vol des nuées s'emparer de sa chevelure de feu, avant de se poser dans mon château d'illusions et estomper aveuglement le lien rêvassant, qui pouvait au pire des cas intercéder en ma faveur, ou du moins essayer de ficeler entre ma vision des choses et la sienne !

[riz(remo)mot]

Samedi 18 juin 2005

les unes en accord avec les autres, d'étranges pensées s'entassent devant mes yeux! Une pluie d'étouffement me percute de façon arrogante, avant qu'elles n'apparaissent et prodiguent en somme mon aisance, et cela sans même y quantifier la beauté!
Ces étrangers pensées maudites me mortifient lâchement, allant même jusqu'à me pousser et à condamner ma courte existence de jeune amertumé!
Mon aspect physique m’irrite sensiblement, et plus encore mes défauts qui ne cessent de me faire perdre le peu de confiance, que j’ai presque plus en moi! Depuis que j’ai pris conscience que je n’avais rien de beau, là, pour apaiser mon amour propre, j’ai tout simplement décidé de renforcer mon isolement, et m’enterrer dans mon état de survivant pathétique, au cœur lourd et blasé, enflammé et meurtrie par la solitude !
Ma vie est amère. Ma vie est terriblement ennuyeuse!! Elle paraît tristement se transformer en un énorme fardeau impossible! Une immense douleur épineuse, que j’ai beaucoup de mal à porter naïvement sur la conscience, bien que ma vie - à ce jour- n'aborde pas encore les 27 ans d’existence!
Le miroir reflétant le cadre de ma vie est dorés déjà enfoui sous une tempête de désespoir, et j’ai tout simplement le regret de constater que celui-ci ne reflétera plus jamais son ombre, jadis emblème de joie et unique affaire qui préoccupait ma pensée !
Telle aussi l'obscurité noiraude je sombre à m'enivrer de solitude, mais depuis peu la solitude à prit l'engagement de m'inonder, tout en épuisant la plaie de mes dolines visuelles!
Je ne puis vraiment faire confiance aux béatitudes de mon capital d'aventurier, sans qu’on puisse pour autant m’assister, ou même m’aider aujourd'hui à reprendre un minimum d’équilibre, et pouvoir sainement par la suite dissimiler ma haine à l'encontre de la société et du peuple !
Sans l’immensité noire de mon âme émeutière et sans la latitude de ses méditations célestes, je ne sais qui pourrait me consoler dans mes larmes, qui coulent dans le fleuve rouge!Source des mauvaises impressions ! Je ne pourrais l’imaginer ni même le reconnaître, puisqu’il n’existe probablement nulle part !
Mes désirs s’évanouissent avant même de voir la lumière du jour ! Mon âme est sustentée par la noirceur des tristes instants, et s’empoisonne du délaissement qui affecte ma vie dans son ensemble, et la rend éphémère !
Aujourd’hui, reste mon unique hédonisme l’écriture, le simple fait d’écrire, ou encore l’art d’exprimer mes émotions, sans toujours se fier à l’intention émotionnelle pouvant y représenter la seule interprétation du terme" bien- Etre"

[riz(remo)mot]

Dimanche 19 juin 2005

La musicalité universelle, concordant l’instant événementiel d’une part et la floraison des spécificités peu accoutumés d’une autre part, prouvent inexorablement, à quel point nous sommes tous attachés au plaisir!
Le plaisir en tant que profit absolu, le plaisir en tant que but déliant d'étonnement l'instant et l'espace dénaturé, le plaisir nocturne qui d’ailleurs comme pour la douleur interne et émotive nous octroie un état d’âme! Le plaisir, un environnement à part entier ou l’hautaine morale prospère sereinement, et y est sensiblement affectée bien qu’indicible dans les différentes fonctions de langages, que nous connaissons et pratiquons quotidiennement, ou même ceux disparus depuis longtemps !
Aujourd’hui, nous sommes un dimanche…une banalité temporelle, limitée et déterminée par la mièvrerie de l'accoutumance, superficielle et pas plus importante que n’importe quelle autre mièvrerie en relation avec ce globe où règne la magie créative!
La chaleur m’accable et m’étouffe, un peu pareillement à un insecte intoxiqué par un quelconque produit nocif ! Hormis cela, je continue à croire en mes déductions d’honnête homme, qui ne sont en réalité qu’une modeste analyse théorique reflétant maintes et maintes expériences vécues, et qui aboutissent toutes cependant à ma vie frivole !
Je suis une fardeau pour le commun des l’humanité et des hommes, or impulsif et ingrat de nature, et complètement taré en un sens !
Non, il est inutile de vous dire que je suis fou, puisque je ne le suis pas tout à fait, par contre, il est assez incohérent de penser que je ne devrais pas être renfermé quelque part !
Au fond de moi, le mal, tout le mal, et si peu de bien ! Au fond de moi, j’aimerais tant savoir ce que c’est la vie d’un homme heureux, et ce que la beauté du soleil pourrait signifier dans une cellule d’émois, où le sens de l’enthousiasme perd le sens de espérance.

[riz(remo)mot]

lundi 20 juin 2005

évidemment, je suis ivre de circonspections, et j'avoue que je n’aime pas du tout mon prochain !
Les rejetons qui puent la pisse ! Ces tranches de caca pourri ne me font pas rire, et la surpopulation annoncée me donne des frissons au dos! L'avenir apparaît appartenir aux livres de légendes! En vrai, rien, rien ne va dans ma vie!
Je feins péniblement d’être aimable et me comporte fièrement en minable.
J’ai la même mine livide depuis toujours, le même visage balafré, et toujours cette mine de bête surexcitée. Délavé par les soucis du quotidien, mon visage est tel un morceau de tissu piétiné par une horde de sauvages ! J’ai le corps vétuste et suis entièrement désossé des fondements de la liberté primordiale, car en vrai rien, rien ne va dans ma vie!
Mes yeux me font mal et m’irritent de temps à autre ! Mon âme aveugle, ne distingue plus guère entre mes différentes incartades qui s’entassent au plus profond de mon inconscience, et moins encore entre les priorités essentielles, qui esquissent d’accoutumée à tout un chacun sa part de bien être ! J’ai besoin d’un guide errant dans sa propre scène de héros, bien que j’en sois un moi-même ! Je cherche à reconquérir les traces de la juste voie, et finir à la fin dans une fontaine où l’équilibre psychologique est source unique pour les âmes en paix !
Mes chirurgies pensives sont passives et définissent d’avance ma doctrine de jeune perclus, condamné à la morose existence dont il ne supporte pas l’aspect, et dont il a nullement envie ! La vie est un roman bouleversant pour qui l’introduction des premières pages résume nettement la fin de l’histoire !
Je m’ennuie comme un retraité qui fait pitié, et si je suis encore vivant, je sais à quoi ressemble déjà demain ! Le temps passe, tout en s’affairant à nous emporter avec lui. L’âge transfère son fardeau sur mon compte et mon reflet courbé m’indique déjà assez, pour savoir que l’avenir, sous son aspect actuel, sera désolant!
Je cherche la vie illusoire, le souffle d’une nouvelle façon de voir les choses, sous un angle meilleur. Tout est beau quand on n’est pas triste et seul. Tout est beau quand on est libre face à soi.

[riz(remo)mot]

Jeudi 23 juin 2005

Dans l’amour de l’autre, l’amour que l'on a vis à vis des autres, l'amour consacré à son entourage et à sa famille, dans cette forme globale de l'amour dans toutes ses variations changeantes, il faut impérativement entendre l’amour de soi comme seule perspective personnelle!
L'amour, c'est donc nécessairement penser à soi, s’aimer en autrui pour soi, exister dans ceux et celles qu’on désigne souvent par (les autres)!!
À soi, oui, il faut y penser bien avant toute l'humanité réunie, et là se confirme en réalité l'indéniable prouve de l’égocentrisme chez le genre humain, espèce démunie par nature et assez stupide ma foi, qui peut certainement beaucoup plus se prédéfinir à travers l’identité que l'on s’attribue d'avantage, qu'à travers celle concédée par ses différents acteurs.
L'identité est acquise pour le sujet à travers ses différentes fusions relationnelles et autres approchements pouvant se constituer à partir de ce qu'il est lui même, et d'avantage sans doute à partir de ce qu'autrui représente pour lui.
L’expérience empirique démontre de façon évidente qu’il est impossible que l’amour entre deux être humains soit vraiment pour soi même, or si l’un aime une qualité chez l’autre, son amour pour celle-ci n’est tout simplement que parce qu’il déteste son opposé! Ce qui revient encore à cet attachement lié avant tout à soi-même, bien avant ladite qualité pour laquelle il estime aimer son prochain !
Il faut comprendre que l'on aime bien parce que on veut être aimé, ce qui revient relativement toujours à cette étroitesse de l'esprit affamé d'estime, de l'esprit affamé d’être, logique machinale et rétreinte, qui pousse le sujet à tout vouloir, à tout espérer sans raison, et parfois même à tout abandonner par amour ou par haine d’ailleurs, or si tu ne m’aimes pas, moi non plus je ne t’aime pas ! Et parce qu’aussi tu m’offres ça, alors de même, en échange, je te proposes ça! Je t’aime de plus en plus, parce que mon ennemi est autant le tien, et ma sympathie vis-à-vis de toi, doit toujours- et ne peut d'ailleurs en aucun cas- que se limiter à nos seules antipathies communes.
Selon moi, seule une analyse adéquate et méticuleuse de la structure globale de la prime nature, pourrait éventuellement nous illuminer sur cet individualisme plein d’égoïsme, très proche de la haine…individualisme égocentrique, que vous et moi, nous ne pourrons vraiment feindre, et cela malgré notre alliance civile, et tout autres familiarités hypocrites, qui tissent la plupart de nos valeurs animales.
Ceci dit, vu qu’il n’y a pas encore de chirurgiens spécialisés pour prévenir les incartades de l’âme, habiles pour cartographier ces nombreux mécanismes optionnels liés à son essence matricielle, alors, je n’ai - dans ce cas - qu’à vous suggérer d’aimer, et aimez s’il vous plait ceux qui vous aiment. Surtout ceux là !
Pour avoir plus de respect, plus d’amour pour vous-même, soyez brillants, intelligents, et détestez à fond la caisse, mais n’aimez guère ceux détestant ce que vous aimez !
C’est là, mes chers amis, la plus digne des définitions que l'on peut accorder à l'amour, à partir de là, les ennemis de mes ennemis deviennent mes meilleurs amis, et c'est cela la seule vraie détermination, celle de l’amour, de mon amour pur !
Là, chers frères sont mes valeurs! La vraie paix de l'amour, el l'aisance globale de tout mon être! En raison de cette vision de l’amour, autrui essaye déjà de feindre la vérité, il cherche à l'amour d'autres explications, et peu à peu l’odeur de l’hypocrisie, l’exhalaison impure de la vanité, deviennent son mode d'expression, mais il sait toutefois qu'il est inutile de s'affaire à gloser sur un tel sujet.
Cette vision de l'amour est constante dans notre vie, elle concerne toute l'humanité, à l'exception cependant de l’amour entre le divin et son esclave !