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Je sais bien, que jamais, je ne t'appartiendrai,
Mais je t'en prie, aime moi en secret,
Sinon, toujours les belles fleurs,
N'en finiront plus de faner.
Jamais, nous ne consommerons, nos désirs les plus fous,
Ces mots tapés à la hâte, sur le clavier,
Ne peuvent, hélas te remplacer.
J'aurais aimé connaître, ta sensuelle volupté
Mais pourtant si proche, jamais nos corps,
Ne s'enlaceront pour s'aimer.
Pour moi, le son de ta voix, n'est que silence,
Cette douce mélodie que tu aimes à fredonner,
Jamais, non plus, je ne l'entendrai.
T'entendre me dire je t'aime, juste un souhait.
Mais je t'en prie dans le plus grand secret, aime moi.
Mes sentiments, à ton égard, sont si puissants,
Que de te savoir si loin, je n'ai que des regrets.
Jamais je ne te caresserai, mais veux continuer de t'aimer.
Belle ne me laisse pas tomber,
Comme se détachent à l'automne, les feuilles,
Que l'arbre a pourtant si tendrement aimé.
Maintenant à ses pieds, formant un doux tapis,
En pleurant, les regarde se faner.
Mais je t'en prie, toujours en secret, aime moi.
Belle, ces doux mots sur le clavier,
Continue de les frapper, je m'en contenterai.

[Papaver]

L'amour épistolaire, et toi qui rêve de tout autre chose. Forcément frustrant, déchirant. Mais imagine s'il n'y avait pas les mots pour le dire...

Proche de toi parce que tellement sur ce chemin là, moi aussi.